Fraternité et unité en politique

Le parti est fondé à l'origine sous le nom de Parti de l'unité des nègres Bush (en néerlandais : Bosnegers Eenheid Partij) afin de représenter la communauté marron dans les régions intérieures du pays[2]. Il prend son nom actuel en 1987[3]. Il se détourne de la défense des intérêts d'une ethnie spécifique, bien qu'il jouisse toujours d'une popularité auprès de la communauté marron[4].

Le parti ne participe pas aux élections de 1987, du fait de la guerre civile du Suriname rendant difficile l'accès de ses membres à l'intérieur du pays[1]

Lors des élections législatives de 2005, le parti fait partie de la « A-Combination (en) »[1], une alliance composée notamment du Parti général de la libération et du développement (ABOP). L'alliance remporte 8 % des suffrages et cinq des 51 sièges à l'Assemblée nationale[5].

En 2012, une crise interne secoue le parti. Le parti souhaite quitter l'A-Combination, cependant les députés Diana Pokie (en) et Waldie Adjaiso s'opposent à la proposition provoquant une scission au sein du parti. En avril 2012, le BEP refuse de soutenir la loi d'amnistie qui accordait l'immunité aux suspects dans les massacres de décembre 1982, y compris à Dési Bouterse[6]. En mai 2012, les deux ministres du BEP sont exclus du gouvernement par Bouterse[7]. Caprino Alendy (en), qui présidait le parti depuis 1987, démissionne pour être remplacé par Celsius Waterberg (nl)[8].

En 2018, Ronny Asabina (nl) est élu président du parti[9]. Lors des élections de 2020, le BEP remporte 2 sièges[10]. Il ne se présente que dans 6 des districts et ne s'est pas présenté à Nickerie, Commewijne, Coronie et Saramacca. Le BEP ne fait pas partie de la coalition 2020[11].