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Franciszek Pieczka

Franciszek Maksymilian Pieczka est un acteur de théâtre et de cinéma polonais né le à Godów et mort le à Varsovie.

Franciszek Pieczka
Franciszek Pieczka en 2007.
Biographie
Naissance
Décès
(à 94 ans)
Varsovie
Sépulture
Cimetière d'Aleksandrów (d)
Nom de naissance
Franciszek Maksymilian Pieczka
Nationalité
Formation
Activités
Période d'activité
à partir de
Autres informations
Membre de
Académie polonaise du cinéma (en)
Taille
1,9 m
Distinctions
signature de Franciszek Pieczka
Signature
Vue de la sépulture.

Biographie

Jeunesse

Franciszek Pieczka est né le 18 janvier 1928 et a grandi à Godów, un village situé dans le powiat de Wodzisław, en Haute-Silésie, en Pologne[1] - [2]. Il est le fils de Waleria[3] (Waleska)[4] née Popek et de Franciszek, qui a participé aux insurrections de Silésie dans la région de Wodzisław[5].

Il est le plus jeune de six frères et sœurs[6] - [7].

Il est allé à l'école à Godów. Avant le début de la Seconde Guerre mondiale, Pieczka était organiste dans l'église locale, travaillait comme agriculteur[8] et faisait paître des vaches dans des prairies le long de la rivière Olza et de ses affluents, la Leśnica et la Piotrówka[9].

Carrière

Dès son plus jeune âge, il s'est intéressé au cinéma. Il avait l'habitude de se rendre à pied aux séances de cinéma à Wodzisław Śląski, à quelques kilomètres de là, et plus tard (après son incorporation à la Pologne en 1938) également à Zawada, une ville voisine[10].

Après la Seconde Guerre mondiale, il a étudié le théâtre[9]. Diplômé de l'académie de théâtre Alexandre-Zelwerowicz de Varsovie en 1954, il fait ses débuts au théâtre de Basse-Silésie à Jelenia Góra[11]. Il rejoint ensuite le Teatr Ludowy de Nowa Huta, dirigé par Krystyna Skuszanka, où il s'est produit de 1955 à 1964. De 1989 à 2015, il a été joué au Teatr Powszechny de Varsovie.

Il a joué dans plus d'une centaine de films, tant polonais qu'étrangers. Il est resté dans les mémoires des spectateurs grâce à sa participation dans les créations comme La Terre de la grande promesse (en polonais : Ziemia obiecana), Plus fort que la tempête (en polonais : Potop), Quo vadis, Konopielka ou Jeannot le Verseau[12] - [13] - [14].

Il a acquis une grande popularité et une grande sympathie grâce au rôle de Gustlik dans la série Czterej pancerni i pies[15] - [16] - [17] mais également grâce au rôle de Stanisław Japycz (souvent appelé Stach) dans la série Ranczo[18] - [19].

En 1979, il joue dans le film allemand David de Peter Lilienthal et y prouve sa connaissance ainsi que sa maîtrise de la langue allemande. Il joue également le rôle principal du film allemand Fariaho réalisé par la DEFA avec comme co-réalisateur Roland Gräf[20].

Le public tchèque le connaît principalement pour son rôle de père du personnage principal dans le film tchèque Merci pour chaque nouveau matin (en tchèque : Díky za každé nové ráno)[21].

Depuis les années 1990, il devient l’un des acteurs favoris du réalisateur polonais Jan Jakub Kolski et joue dans 9 de ses films[22] - [23].

Il a joué entre autres dans des productions de Konrad Swinarski, Jerzy Jarocki et Zygmunt Huebner. Pour son rôle titre de 1993 dans Jeannot le Verseau, il a reçu de nombreux prix, notamment au Festival du film polonais de Gdynia et du Festival international du film slave et orthodoxe de Moscou.

En 2008, il apparaît pour la dernière fois sur scène au Théâtre Powszechny de Varsovie (pl), dans le rôle d'Al Lewis dans Słoneczni chłopcy, une œuvre mise en scène par Maciej Wojtyszko (pl)[24]. En 2009, cette apparition lui apporte le prix Cyprian Norwid dans la catégorie Teatr[25] - [26] - [27].

Il a reçu de nombreux prix et distinctions pour ses rôles ainsi que pour sa contribution au développement du théâtre et au cinéma[28].

En 2016, il a soutenu une campagne de lutte contre le smog (causé par l'incinération d'ordures) dans sa région natale, la Haute-Silésie, en jouant le rôle principal dans un clip intitulé N'empoisonnez pas votre voisin ! (en polonais : Nie truj sąsiada!) enregistré avec la ville de Wodzisław Śląski[29] - [30] - [31].

Le 11 novembre 2017, à l'occasion de la fête nationale de l'indépendance, il a reçu la plus haute distinction d'État polonaise, l'ordre de l'Aigle blanc[32]. « En reconnaissance de sa contribution exceptionnelle à la culture polonaise, pour son importante contribution au développement de l'art du théâtre et du cinéma », énonce la justification de la distinction rendue à l'acteur[33].

Vie privée

Dans sa jeunesse, Franciszek Pieczka et ses amis d'enfance adorent l'actrice polonaise Lidia Korsakówna, pendant qu'ils lui rendent visite dans son dortoir dans la résidence académique Dziekanka à Varsovie, il rencontre sa future femme, Henryka, née dans le Pas-de-Calais, en France[34].

« La lumière s'est éteinte et je suis allé la réparer. Ma future épouse bricolait à ce moment-là au tableau électrique. Laisserez-vous vous aider ?, j'ai demandé, mais elle ne m'a pas laissé faire. » a raconté l'acteur à l'hebdomadaire polonais Gość Niedzielny[35] - [34].

En 1954, l'acteur termine ses études et ils se marient. Le couple s'installe à Cracovie. L'acteur décide de travailler au Teatr Ludowy de Nowa Huta tandis que sa femme commence des études de romantisme à l'université Jagellon. Deux ans après leur mariage, la naissance de leur première fille Ilona a lieu. Afin que l'acteur puisse poursuivre sa carrière, Henryka décide de s'occuper des tâches domestiques. En 1972, le deuxième enfant du couple, Piotr, est né. Le garçon est né prématuré et le couple craint pour sa vie, il survit finalement[36].

En 2004, à l'âge de 71 ans et en raison d'une maladie grave meurt l'épouse de l'acteur, Henryka Pieczka avec laquelle il a vécu pendant 50 ans. Franciszek Pieczka, profondément affecté par la mort de sa femme, répète à plusieurs reprises dans ses conversations avec les journalistes « Ma femme avait cinq ans de moins et était décédée plus tôt. J'étais celui qui voulait mourir en premier. »[37] - [38] - [39]. Il y ajoute « Je suis très reconnaissant à mon épouse [...] de m'avoir soutenu dans mon travail [...] entre autres, qu'elle n'a pas imposé son désir. »[40].

Il reconnaissait publiquement sa foi catholique et donnait fréquemment des interviews à l'hebdomadaire catholique polonais Gość Niedzielny[41].

Mort

Franciszek Pieczka est mort le 23 septembre 2022 à Varsovie à l'âge de 92 ans[42] - [43]. Le 29 septembre 2022 à 12 h, une messe de funérailles a eu lieu à l'église du Sacré-Cœur de Varsovie[2] - [44]. Franciszek Pieczka a ensuite été enterré dans la tombe familiale au cimetière d'Aleksandrów[44]. Les cérémonies ont revêtu un caractère national, en présence du président de la République de Pologne, Andrzej Duda[45] - [46].

Filmographie partielle

Films

Séries télévisées

Franciszek Pieczka sur le lieu de tournage de la série télévisée Ranczo.
  • 1966 : Czterej pancerni i pies : Gustaw Jeleń, le canonnier
  • 1970 : Doktor Ewa : Zalewski, président du conseil national
  • 1972 : Chłopi de Jan Rybkowski : pasteur
  • 1978 : Ziemia obiecana : Muller, le père de Mady
  • 1979 : Ród Gąsieniców de Konrad Nałęcki : Franek Gąsienica, le fils de Paweł
  • 1979 : Ród Gąsieniców de Konrad Nałęcki : Izydor Gąsienica, le fils de Józek
  • 1980 : Królowa Bona de Janusz Majewski : Piotr Boratyński, membre du Sejm
  • 1982 : Blisko, coraz bliżej de Zbigniew Chmielewski : Franciszek Pasternik
  • 1988 : Przyjaciele wesołego diabła de Jerzy Łukaszewicz : Witalis
  • 1988 : Banda Rudego Pająka de Zbigniew Chmielewski : Józef Koza, grand-père de Koza (dubbing)
  • De 1993 jusqu'à 1994 : Bank nie z tej ziemi : st Pierre appelé „prezes”
  • 1998 : Syzyfowe prace de Paweł Komorowski : Józef
  • 1999 : Przed burzą de Bernd Bohlich : Ferdinand Domberg
  • 2000 : Słoneczna włócznia de Jerzy Łukaszewicz : Atacamenos
  • 2002 : Quo vadis de Jerzy Kawalerowicz : Saint Piotr
  • 2002 : Na dobre i na złe : colonel Bończa
  • 2006 : Ranczo de Wojciech Adamczyk : Stanisław "Stach" Japycz
  • 2008 : Hotel pod żyrafą i nosorożcem de Marek Stacharski : Franciszek Alba

Distinctions et récompenses

Distinctions

Étoile de Franciszek Pieczka sur l'Allée des Célébrités de Łódź.

Il a son étoile sur l'Allée des Célébrités de Łódź[47].

En 1955, l'acteur a obtenu la médaille du 10e anniversaire de la Pologne populaire (pl)[48]. Il a également obtenus les médailles du 30e anniversaire (pl) et du 40e anniversaire (pl).

Le 25 juillet 1974, il obtient la Croix d'Or du Mérite[49] - [50].

En 1975, il obtient la Croix de Chevalier de l'Ordre Polonia Restituta[51].

En 1980, il obtient la Médaille du Mérite culturel Zasłużony Działacz Kultury qui lui est attribuée par le ministère de la Culture et du Patrimoine national polonais.

Il a obtenu la médaille d'Or du mérite pour la défense nationale.

Le 5 janvier 1998, il obtient la décoration de la croix de Commandeur de l'Ordre Polonia Restituta[52].

Le 29 octobre 2008, la médaille d'Or du Mérite culturel polonais Gloria Artis lui est décernée à Varsovie par Bogdan Zdrojewski, ministère de la Culture et du Patrimoine au moment du décernement[53] - [54] - [55].

Franciszek Pieczka était un citoyen d'honneur de la gmina de Godów, son titre de citoyen d'honneur a été accordé par la résolution n° XIX/165/08 du conseil municipal de Godów du 26 juin 2008[56] - [57].

Le 13 janvier 2011, Bronisław Komorowski lui attribue la Grand-croix de l'Ordre de Polonia Restituta pour « des contributions exceptionnelles à la culture nationale et ses réalisations dans la création artistique »[58] - [59], la décoration a eu lieu le 3 mai 2011 lors d'une cérémonie au palais royal de Varsovie à l'occasion de la fête nationale du 3 mai[60].

Le 24 avril 2015, il obtient le prix silésien Juliusz Ligon pour « une culture notable de l'esprit silésien et des réalisations artistiques exceptionnelles pour la culture polonaise dans les domaines du cinéma et du théâtre »[61]. La décoration a lieu à l'université de Silésie à Katowice.

La première ministre Beata Szydło en train féliciter l'acteur Franciszek Pieczka après la décoration de celui-ci par le président de la Pologne Andrzej Duda.

En octobre 2017, le président polonais Andrzej Duda lui décerne l’ordre de l’Aigle blanc, la plus haute distinction polonaise, pour une « contribution significative au développement des arts du théâtre et du cinéma »[62]. La décoration a lieu le 11 novembre 2017, jour de la fête nationale de l'indépendance polonaise[63].

En 2019, le prix annuel du ministre de la Culture et du Patrimoine national (pl) lui est décernée par Piotr Gliński, ministère de la Culture et du Patrimoine au moment du décernement.

Récompenses

Notes et références

  1. (pl) « Ludzie kultury i polityki na pogrzebie Franciszka Pieczki. Pojawił się symboliczny gest », sur Onet Kultura, (consulté le )
  2. (pl) « Zmarł Franciszek Pieczka » [html], sur Powiat de Wodzisław, (consulté le )
  3. (pl) Anna Malinowska, « Nie Gustlik, nie Japycz, ino synek z Godowa » Accès limité [html], sur Gazeta Wyborcza, (consulté le )
  4. (pl) « "Jestem śląskie dziecko". Franciszek Pieczka, słynny aktor z Godowa, kończy dziś 91 lat! », sur www.nowiny.pl, (consulté le )
  5. (pl) Artur Marcisz, Arkadiusz Gruchot et Wydawnictwo Nowiny, 100 autorytetów na 100-lecie Niepodległości z Ziemi Wodzisławskiej, Wydawnictwo Nowiny Sp. z o.o, , 240 p. (ISBN 978-83-942375-9-2 et 83-942375-9-2, OCLC 1241599891, lire en ligne), p. 163-166
  6. (pl) « "Jestem śląskie dziecko". Franciszek Pieczka, słynny aktor z Godowa, kończy dziś 91 lat! [WYWIAD] • Godów, Powiat wodzisławski », sur www.nowiny.pl (consulté le )
  7. (pl) Dawid Grądkowski, « Franciszek Pieczka na ostatnich zdjęciach. Aktor prosił Boga o spokojną śmierć... » [html], sur Super Express, (consulté le ) : « Franciszek Pieczka wychował się w rodzinie górniczej, jako najmłodszy z siedmiorga rodzeństwa. »
  8. (pl) « A w sercu zawsze Godów » [html], sur enowiny.pl, (consulté le )
  9. (pl) Kalina Szymankiewicz, « Franciszek Pieczka sprzeciwił się ojcu. To zadecydowało o jego losie », sur Co za tydzień, (consulté le )
  10. (pl) Dariusz Domański, Franciszek Pieczka : Mateusz, Woyzeck, Jańcio Wodnik, Gminne Centrum Kultury, Sportu i Turystyki, , 149 p. (ISBN 978-83-932878-1-9 et 83-932878-1-2, OCLC 860553023, lire en ligne)
  11. (pl) « Franciszek Pieczka: postanowiłem zostać aktorem [POSŁUCHAJ] », sur Polskie Radio, (consulté le ) : « W 1954 roku Franciszek ukończył studia i zadebiutował w Teatrze Dolnośląskim w Jeleniej Górze. »
  12. (pl) « Pogrzeb Franciszka Pieczki. Aktora żegnał m.in. Andrzej Duda », sur Polsat News, (consulté le )
  13. (pl) « Smutna prawda o majątku Pieczki. Rodzina nie ma co liczyć na wielki spadek », sur www.pomponik.pl (consulté le )
  14. (pl) Jakub Wojciechowski, « Franciszek Pieczka nie żyje », sur Radio Pogoda, (consulté le )
  15. (pl) « Sejm uczcił minutą ciszy pamięć Franciszka Pieczki », sur wpolityce.pl, (consulté le )
  16. (ru) « Умер актер Францишек Печка из фильма "Четыре танкиста и собака" » [html], sur RIA Novosti, (consulté le )
  17. (sk) « Zomrel Franciszek Pieczka, poľský herec zo seriálu Štyria tankisti a pes », sur Pravda, (consulté le )
  18. (pl) « Franciszek Pieczka nie żyje. Aktor "Rancza" miał 94 lata » [html], sur www.eska.pl, (consulté le )
  19. (pl) « Wiemy, co dzieje się z Franciszkiem Pieczką, od kiedy zniknął z mediów. Rodzina aktora nie miała wyjścia » [html], sur Super Express, (consulté le )
  20. (pl) Andrzej Gwóźdź, Polscy aktorzy w filmach Defy w ostatnim ćwierćwieczu istnienia Niemieckiej Republiki Demokratycznej, (ISSN 0452-9502, OCLC 999146421, lire en ligne) :
    « Problemu z jçzykiem nie miał natomiast Franciszek Pieczka zaangazowany do glównej roli w filmie Fariaho...! (1983) Rolanda Gräfa (takze wspólscenarzysty) [...] Znajomosci jçzyka niemieckiego Pieczka dowiódł już wczesniej w epizodzie w nagrodzonym w 1979 roku na Berlinale Zlotym Niedzwiedziem zachodnioniemieckim filmie David Petera Lilienthala [...]. »
  21. (cs) « Zemřel herec Franciszek Pieczka », sur Novinky.cz, (consulté le )
  22. Jean-Loup Passek, Michel Ciment, Claude-Michel Cluny et Jean-Pierre Frouard, Dictionnaire du cinéma ([Nouv. éd.]), Paris, Larousse, , 1451 p. (ISBN 2-03-505031-6, BNF 37707467, lire en ligne), p. 1008 :
    « Au cours des années 90 il est devenu l’un des interprètes favoris de Jan Jakub Kolski [...] »
  23. Dagmara Szlagor, « L’atelier de Jakub Kolski », Entrelacs, no 7, , p. 127–138 (ISSN 1266-7188 et 2261-5482, DOI 10.4000/entrelacs.192, lire en ligne, consulté le )
  24. (pl) « Franciszek Pieczka będzie gościem Gazeta Café » [html], sur Gazeta Wyborcza, (consulté le )
  25. (pl) « Teatr », Site officiel du Prix, voir section "Laureat w kategorii Teatr 2009", sur nagrodanorwida.pl (consulté le )
  26. (pl) « Warszawa. Rozdano Nagrody im. Cypriana Norwida », sur encyklopediateatru.pl, (consulté le )
  27. (pl) « Po raz ósmy rozdano Nagrody im. Cypriana Norwida », money.pl, (lire en ligne [html], consulté le )
  28. (pl) Martyna Podolska, « Zagrał w ponad stu filmach. Franciszek Pieczka skończył 90 lat », sur Polskie Radio, (consulté le )
  29. (pl) « Nie truj sąsiada - Śląskie walczy ze smogiem », sur powietrze.slaskie.pl (consulté le )
  30. (pl) « Sąsiedzie! Nie truj sąsiada. Pokażmy swój sprzeciw. », sur gminazenergia.pl (consulté le )
  31. (pl) « Franciszek Pieczka: Nie truj sąsiada », sur film.interia.pl, (consulté le )
  32. (pl) « Prezydent wręczył Ordery Orła Białego », sur prezydent.pl, (consulté le )
  33. (pl) Arkadiusz Nauka, « Order Orła Białego dla Franciszka Pieczki i ks. Czerneckiego. Prezydent odznaczył wielkich Ślązaków », sur Dziennik Zachodni, (consulté le )
  34. (pl) Kalina Szymankiewicz, « Franciszek Pieczka poznał żonę w niezwykłych okolicznościach. Wiele jej zawdzięczał », sur Co za tydzień, (consulté le )
  35. (pl) Barbara Gruszka-Zych, « Czas mu nie uciekł », sur www.gosc.pl, (consulté le )
  36. (pl) « „Miłość od pierwszego wejrzenia”. Franciszek Pieczka poznał żonę w zaskakujących okolicznościach », sur styl.interia.pl, (consulté le )
  37. (pl) Szymon Korczykiewicz, « Ostatnie lata życia były trudne. Bliscy stanęli na wysokości zadania », sur www.pomponik.pl, (consulté le )
  38. (pl) « Odszedł człowiek pięknego ducha. Franciszek Pieczka zmarł 23 września. Miał 94 lata », sur studioczestochowa.pl, (consulté le )
  39. (pl) « "Ranczo". Franciszek Pieczka na starych zdjęciach. Rodzina nie pozwalała mu skapcanieć! Tak się zmieniał serialowy Gustlik » [html], sur www.telemagazyn.pl, (consulté le )
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