Franciszek Pieczka
Franciszek Maksymilian Pieczka est un acteur de théâtre et de cinéma polonais né le à Godów et mort le à Varsovie.
Naissance | |
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Décès |
(à 94 ans) Varsovie |
Sépulture |
Cimetière d'Aleksandrów (d) |
Nom de naissance |
Franciszek Maksymilian Pieczka |
Nationalité | |
Formation | |
Activités | |
Période d'activité |
à partir de |
Membre de |
Académie polonaise du cinéma (en) |
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Taille |
1,9 m |
Distinctions | Liste détaillée Médaille d'or du Mérite culturel polonais Gloria Artis Croix du Mérite Ordre de l'Aigle blanc Médaille du 30e anniversaire de la Pologne populaire (en) Médaille du Mérite culturel polonais Gloria Artis Ordre Polonia Restituta Médaille du mérite pour la défense nationale (en) Medal for Long Marital Life Commandeur avec étoile de l'ordre Polonia Restituta Médaille du 10e anniversaire de la Pologne populaire (en) Croix d'or du Mérite Zasłużony Działacz Kultury Grand-croix de l'ordre Polonia Restituta Chevalier de l'ordre Polonia Restituta |
Biographie
Jeunesse
Franciszek Pieczka est né le 18 janvier 1928 et a grandi à Godów, un village situé dans le powiat de Wodzisław, en Haute-Silésie, en Pologne[1] - [2]. Il est le fils de Waleria[3] (Waleska)[4] née Popek et de Franciszek, qui a participé aux insurrections de Silésie dans la région de Wodzisław[5].
Il est le plus jeune de six frères et sœurs[6] - [7].
Il est allé à l'école à Godów. Avant le début de la Seconde Guerre mondiale, Pieczka était organiste dans l'église locale, travaillait comme agriculteur[8] et faisait paître des vaches dans des prairies le long de la rivière Olza et de ses affluents, la Leśnica et la Piotrówka[9].
Carrière
Dès son plus jeune âge, il s'est intéressé au cinéma. Il avait l'habitude de se rendre à pied aux séances de cinéma à Wodzisław Śląski, à quelques kilomètres de là, et plus tard (après son incorporation à la Pologne en 1938) également à Zawada, une ville voisine[10].
Après la Seconde Guerre mondiale, il a étudié le théâtre[9]. Diplômé de l'académie de théâtre Alexandre-Zelwerowicz de Varsovie en 1954, il fait ses débuts au théâtre de Basse-Silésie à Jelenia Góra[11]. Il rejoint ensuite le Teatr Ludowy de Nowa Huta, dirigé par Krystyna Skuszanka, où il s'est produit de 1955 à 1964. De 1989 à 2015, il a été joué au Teatr Powszechny de Varsovie.
Il a joué dans plus d'une centaine de films, tant polonais qu'étrangers. Il est resté dans les mémoires des spectateurs grâce à sa participation dans les créations comme La Terre de la grande promesse (en polonais : Ziemia obiecana), Plus fort que la tempête (en polonais : Potop), Quo vadis, Konopielka ou Jeannot le Verseau[12] - [13] - [14].
Il a acquis une grande popularité et une grande sympathie grâce au rôle de Gustlik dans la série Czterej pancerni i pies[15] - [16] - [17] mais également grâce au rôle de Stanisław Japycz (souvent appelé Stach) dans la série Ranczo[18] - [19].
En 1979, il joue dans le film allemand David de Peter Lilienthal et y prouve sa connaissance ainsi que sa maîtrise de la langue allemande. Il joue également le rôle principal du film allemand Fariaho réalisé par la DEFA avec comme co-réalisateur Roland Gräf[20].
Le public tchèque le connaît principalement pour son rôle de père du personnage principal dans le film tchèque Merci pour chaque nouveau matin (en tchèque : Díky za každé nové ráno)[21].
Depuis les années 1990, il devient l’un des acteurs favoris du réalisateur polonais Jan Jakub Kolski et joue dans 9 de ses films[22] - [23].
Il a joué entre autres dans des productions de Konrad Swinarski, Jerzy Jarocki et Zygmunt Huebner. Pour son rôle titre de 1993 dans Jeannot le Verseau, il a reçu de nombreux prix, notamment au Festival du film polonais de Gdynia et du Festival international du film slave et orthodoxe de Moscou.
En 2008, il apparaît pour la dernière fois sur scène au Théâtre Powszechny de Varsovie (pl), dans le rôle d'Al Lewis dans Słoneczni chłopcy, une œuvre mise en scène par Maciej Wojtyszko (pl)[24]. En 2009, cette apparition lui apporte le prix Cyprian Norwid dans la catégorie Teatr[25] - [26] - [27].
Il a reçu de nombreux prix et distinctions pour ses rôles ainsi que pour sa contribution au développement du théâtre et au cinéma[28].
En 2016, il a soutenu une campagne de lutte contre le smog (causé par l'incinération d'ordures) dans sa région natale, la Haute-Silésie, en jouant le rôle principal dans un clip intitulé N'empoisonnez pas votre voisin ! (en polonais : Nie truj sąsiada!) enregistré avec la ville de Wodzisław Śląski[29] - [30] - [31].
Le 11 novembre 2017, à l'occasion de la fête nationale de l'indépendance, il a reçu la plus haute distinction d'État polonaise, l'ordre de l'Aigle blanc[32]. « En reconnaissance de sa contribution exceptionnelle à la culture polonaise, pour son importante contribution au développement de l'art du théâtre et du cinéma », énonce la justification de la distinction rendue à l'acteur[33].
Vie privée
Dans sa jeunesse, Franciszek Pieczka et ses amis d'enfance adorent l'actrice polonaise Lidia Korsakówna, pendant qu'ils lui rendent visite dans son dortoir dans la résidence académique Dziekanka à Varsovie, il rencontre sa future femme, Henryka, née dans le Pas-de-Calais, en France[34].
« La lumière s'est éteinte et je suis allé la réparer. Ma future épouse bricolait à ce moment-là au tableau électrique. Laisserez-vous vous aider ?, j'ai demandé, mais elle ne m'a pas laissé faire. » a raconté l'acteur à l'hebdomadaire polonais Gość Niedzielny[35] - [34].
En 1954, l'acteur termine ses études et ils se marient. Le couple s'installe à Cracovie. L'acteur décide de travailler au Teatr Ludowy de Nowa Huta tandis que sa femme commence des études de romantisme à l'université Jagellon. Deux ans après leur mariage, la naissance de leur première fille Ilona a lieu. Afin que l'acteur puisse poursuivre sa carrière, Henryka décide de s'occuper des tâches domestiques. En 1972, le deuxième enfant du couple, Piotr, est né. Le garçon est né prématuré et le couple craint pour sa vie, il survit finalement[36].
En 2004, à l'âge de 71 ans et en raison d'une maladie grave meurt l'épouse de l'acteur, Henryka Pieczka avec laquelle il a vécu pendant 50 ans. Franciszek Pieczka, profondément affecté par la mort de sa femme, répète à plusieurs reprises dans ses conversations avec les journalistes « Ma femme avait cinq ans de moins et était décédée plus tôt. J'étais celui qui voulait mourir en premier. »[37] - [38] - [39]. Il y ajoute « Je suis très reconnaissant à mon épouse [...] de m'avoir soutenu dans mon travail [...] entre autres, qu'elle n'a pas imposé son désir. »[40].
Il reconnaissait publiquement sa foi catholique et donnait fréquemment des interviews à l'hebdomadaire catholique polonais Gość Niedzielny[41].
Mort
Franciszek Pieczka est mort le 23 septembre 2022 à Varsovie à l'âge de 92 ans[42] - [43]. Le 29 septembre 2022 à 12 h, une messe de funérailles a eu lieu à l'église du Sacré-Cœur de Varsovie[2] - [44]. Franciszek Pieczka a ensuite été enterré dans la tombe familiale au cimetière d'Aleksandrów[44]. Les cérémonies ont revêtu un caractère national, en présence du président de la République de Pologne, Andrzej Duda[45] - [46].
Filmographie partielle
Films
- 1954 : Une fille a parlé (en polonais : Pokolenie) d'Andrzej Wajda : un gendarme allemand
- 1957 : Zagubione uczucia de Jerzy Zarzycki : un homme à la gare de Kraków
- 1958 : Kalosze szczęścia d'Antoni Bohdziewicz : l'infirmier d'un hôpital psychiatrique
- 1960 : Mère Jeanne des anges (en polonais : Matka Joanna od Aniołów) de Jerzy Kawalerowicz : Odryn
- 1961 : La Toussaint (en polonais : Zaduszki) de Tadeusz Konwicki : Heniutek
- 1961 : Kwiecień de Witold Lesiewicz : tireur Anklewicz
- 1962 : Szpital de Janusz Majewski : cheminot
- 1962 : Nad rzeką de Janusz Kubik : partisan
- 1962 : Drugi brzeg de Zbigniew Kuźmiński : Stefan Majewski
- 1963 : Zacne grzechy de Mieczysław Waśkowski : Eustachy Topór
- 1963 : Skąpani w ogniu de Jerzy Passendorfer : Józef Poczobutt
- 1963 : Ich dzień powszedni d'Aleksander Ścibor-Rylski : Danysz, l'admirateur de Michaśka
- 1964 : Le Manuscrit trouvé à Saragosse (en polonais : Rękopis znaleziony w Saragossie) de Wojciech Has : Paszeko
- 1964 : Późne popołudnie d'Aleksander Ścibor-Rylski : Janusz, sous-locataire de Siankowa
- 1965 : Walkower de Jerzy Skolimowski : un activiste
- 1965 : Bigos de Sylwester Szyszko : Franek Lalik
- 1966 : Gdzie jest trzeci król de Ryszard Ber : Marczak, conservateur de tableaux
- 1966 : Chudy i inni de Henryk Kluba : Tomasz Waliczek, surnomé Kosa
- 1967 : Les Jours de Mathieu (en polonais : Żywot Mateusza) de Witold Leszczyński : Mathieu
- 1967 : Słońce wschodzi raz na dzień de Henryk Kluba : Haratyk
- 1968 : Tramp oder der einzige und unvergleichliche Lenny Jacobsen de Peter Lilienthal : Joseph
- 1969 : Urząd de Janusz Majewski : le prêtre venant de San Sisto Vecchio
- 1970 : Przystań de Paweł Komorowski : Muraszko
- 1970 : Legenda de Sylwester Chęciński : curé
- 1970 : Hydrozagadka d'Andrzej Kondratiuk : marin
- 1970 : Dziura w ziemi d'Andrzej Kondratiuk : prêtre
- 1970 : Album polski de Jan Rybkowski : le cheminot Franek, beau-père d'Anna
- 1971 : Punkt wyjścia de Jerzy Sztwiertnia : Jerzy
- 1971 : Przez dziewięć mostów de Ryszard Ber : le père
- 1971 : La Perle de la couronne (en polonais : Perła w koronie) de Kazimierz Kutz : Hubert Siersza
- 1971 : Libération (en polonais : Wyzwolenie) de Iouri Ozerov : le sergent Pelka
- 1971 : Kłopotliwy gość de Jerzy Ziarnik : agent secret surnomé « souriant » (en polonais : uśniechnięty)
- 1971 : Kareta de Zdzisław Leśniak : flingueur
- 1971 : Beczka Amontillado de Leon Jeannot : Fortunato
- 1972 : Les Noces (en polonais : Wesele) d'Andrzej Wajda : Błażej Czepiec
- 1972 : Szklana kula de Stanisław Różewicz : surnomé Król Życia (en français : « Roi de la Vie »)
- 1972 : Kaprysy Łazarza de Janusz Zaorski : écoutète Franek
- 1973 : Ciemna rzeka de Sylwester Szyszko : maire Mateusz
- 1973 : Chłopi de Jan Rybkowski : curé
- De 1973 à 1974 : Plus fort que la tempête (en polonais : Potop) de Jerzy Hoffman : vieux Kiemlicz
- 1974 : La Terre de la grande promesse (en polonais : Ziemia obiecana) d'Andrzej Wajda : Müller
- 1974 : Pełnia nad głowami d'Andrzej Czekalski : Andrzej, président de la Miejska Rada Narodowa
- 1974 : Gniazdo de Jan Rybkowski : Mrokota
- 1975 : Till Eulenspiegel de Rainer Simon : Kunc Winterstetten
- 1975 : Grzech Antoniego Grudy de Jerzy Sztwiertnia : Antoni Gruda
- 1976 : Złota kaczka de Jerzy Sztwiertnia : mendiant aveugle - conteur
- 1976 : La Cicatrice : Stefan Bednarz, directeur de l'usine
- 1977 : Contes de Budapest (en hongrois Budapesti mesék) d'István Szabó : passager d'un tramway
- 1977 : Okrągły tydzień de Tadeusz Kijański : Karol Kostka, le grand-père de Gustlik
- 1978 : Somosierra. 1808 de Lucyna Smolińska et Mieczysław Sroka : Andrzej Niegolewski
- 1978 : Die Frau gegenüber de Hans Noever : Simon Schmidt
- 1978 : Biały mazur de Wanda Jakubowska : Walery Wróblewski
- 1979 : Wiśnie (en allemand : Weichselkirschen) de Michael Gunther et Gerard Zalewski : Ludwik Grępka
- 1979 : Racławice. 1974 de Lucyna Smolińska et Mieczysław Sroka : présentateur d'un spectacle politique de marionnettes
- 1979 : Placówka de Zygmunt Skonieczny : Józef Ślimak
- 1979 : Jadup und Boel de Rainer Simon
- 1979 : Die große Flatter de Marianne Ludcke : monsieur Warga
- 1979 : David de Peter Lilienthal
- 1980 : Les Grains du rosaire (en polonais : Paciorki jednego różańca) de Kazimierz Kutz : Jerzy, fils des Habryk
- 1980 : Wäre die Erde nicht rund? d'Iris Gusner : le grand-père Johannes Pieczyński
- 1980 : Ciosy de Gerard Zalewski : Franciszek
- 1981 : Ryś de Stanisław Różewicz : charron Alojz
- 1982 : Konopielka de Witold Leszczyński : 2 rôles ; grand-père, Dieu dans le rêve de Kaziuk
- 1982 : Epitafium dla Barbary Radziwiłłówny de Janusz Majewski : député Piotr Boratyński
- 1982 : Austeria de Jerzy Kawalerowicz : Tag
- 1983 : Wierna rzeka de Tadeusz Chmielewski : Szczepan
- 1983 : Na odsiecz Wiedniowi de Lucyna Smolińska et Mieczysław Sroka : Ibrahim Pasza
- 1983 : Fariaho de Roland Gräf : Fussberg
- 1984 : Sprawa się rypła de Janusz Kidawa : Ludwik Placek
- 1984 : La dame blanche de Wieliczka de Jorge Fajardo
- 1985 : Temida de Mariusz Malinowski : Siewka
- 1985 : Siekierezada de Witold Leszczyński : le forestier Bogdański
- 1985 : Dziewczęta z Nowolipek de Barbara Sass : Mossakowski, père de Bronka
- 1985 : Chrześniak de Henryk Bielski : Strzykalski, parrain de Purowski
- 1986 : Le Journal intime d'un pécheur (en polonais : Osobisty pamiętnik grzesznika przez niego samego spisany) de Wojciech Jerzy Has : Logan, le mari de Rabina
- 1986 : Wcześnie urodzony de Krzysztof Gruber : Józef Chrobak
- 1986 : Rykowisko de Grzegorz Skurski : vieux Szałaj, père de Wiktor
- 1986 : Przyjaciel wesołego diabła de Jerzy Łukaszewicz : Witalis
- 1986 : Big Bang d'Andrzej Kondratiuk : Stasiek Skrzypek
- 1987 : Sławna jak Sarajewo de Janusz Kidawa : Dieu
- 1987 : Do domu de Janusz Zaorski : père de Szymon
- 1987 : Matka Królów de Janusz Zaorski : charbonnier Cyga
- 1988 : Złodziej de Wiesław Helak : le père
- 1989 : Mémoires d'un fleuve (en hongrois : Tutajosok) de Judit Elek : père de Szymon
- 1990 : Vie pour vie : Maximilien Kolbe (en polonais : Życie za życie. Maksymilian Kolbe) de Krzysztof Zanussi : Banasik, ancien voisin de Jan
- 1991 : Vie pour vie : Maximilien Kolbe : Banasik
- 2001 : Quo vadis ? : saint Pierre
Séries télévisées
- 1966 : Czterej pancerni i pies : Gustaw Jeleń, le canonnier
- 1970 : Doktor Ewa : Zalewski, président du conseil national
- 1972 : Chłopi de Jan Rybkowski : pasteur
- 1978 : Ziemia obiecana : Muller, le père de Mady
- 1979 : Ród Gąsieniców de Konrad Nałęcki : Franek Gąsienica, le fils de Paweł
- 1979 : Ród Gąsieniców de Konrad Nałęcki : Izydor Gąsienica, le fils de Józek
- 1980 : Królowa Bona de Janusz Majewski : Piotr Boratyński, membre du Sejm
- 1982 : Blisko, coraz bliżej de Zbigniew Chmielewski : Franciszek Pasternik
- 1988 : Przyjaciele wesołego diabła de Jerzy Łukaszewicz : Witalis
- 1988 : Banda Rudego Pająka de Zbigniew Chmielewski : Józef Koza, grand-père de Koza (dubbing)
- De 1993 jusqu'à 1994 : Bank nie z tej ziemi : st Pierre appelé „prezes”
- 1998 : Syzyfowe prace de Paweł Komorowski : Józef
- 1999 : Przed burzą de Bernd Bohlich : Ferdinand Domberg
- 2000 : Słoneczna włócznia de Jerzy Łukaszewicz : Atacamenos
- 2002 : Quo vadis de Jerzy Kawalerowicz : Saint Piotr
- 2002 : Na dobre i na złe : colonel Bończa
- 2006 : Ranczo de Wojciech Adamczyk : Stanisław "Stach" Japycz
- 2008 : Hotel pod żyrafą i nosorożcem de Marek Stacharski : Franciszek Alba
Distinctions et récompenses
Distinctions
Il a son étoile sur l'Allée des Célébrités de Łódź[47].
En 1955, l'acteur a obtenu la médaille du 10e anniversaire de la Pologne populaire (pl)[48]. Il a également obtenus les médailles du 30e anniversaire (pl) et du 40e anniversaire (pl).
Le 25 juillet 1974, il obtient la Croix d'Or du Mérite[49] - [50].
En 1975, il obtient la Croix de Chevalier de l'Ordre Polonia Restituta[51].
En 1980, il obtient la Médaille du Mérite culturel Zasłużony Działacz Kultury qui lui est attribuée par le ministère de la Culture et du Patrimoine national polonais.
Il a obtenu la médaille d'Or du mérite pour la défense nationale.
Le 5 janvier 1998, il obtient la décoration de la croix de Commandeur de l'Ordre Polonia Restituta[52].
Le 29 octobre 2008, la médaille d'Or du Mérite culturel polonais Gloria Artis lui est décernée à Varsovie par Bogdan Zdrojewski, ministère de la Culture et du Patrimoine au moment du décernement[53] - [54] - [55].
Franciszek Pieczka était un citoyen d'honneur de la gmina de Godów, son titre de citoyen d'honneur a été accordé par la résolution n° XIX/165/08 du conseil municipal de Godów du 26 juin 2008[56] - [57].
Le 13 janvier 2011, Bronisław Komorowski lui attribue la Grand-croix de l'Ordre de Polonia Restituta pour « des contributions exceptionnelles à la culture nationale et ses réalisations dans la création artistique »[58] - [59], la décoration a eu lieu le 3 mai 2011 lors d'une cérémonie au palais royal de Varsovie à l'occasion de la fête nationale du 3 mai[60].
Le 24 avril 2015, il obtient le prix silésien Juliusz Ligon pour « une culture notable de l'esprit silésien et des réalisations artistiques exceptionnelles pour la culture polonaise dans les domaines du cinéma et du théâtre »[61]. La décoration a lieu à l'université de Silésie à Katowice.
En octobre 2017, le président polonais Andrzej Duda lui décerne l’ordre de l’Aigle blanc, la plus haute distinction polonaise, pour une « contribution significative au développement des arts du théâtre et du cinéma »[62]. La décoration a lieu le 11 novembre 2017, jour de la fête nationale de l'indépendance polonaise[63].
En 2019, le prix annuel du ministre de la Culture et du Patrimoine national (pl) lui est décernée par Piotr Gliński, ministère de la Culture et du Patrimoine au moment du décernement.
Récompenses
- Récompensé pour l'ensemble de sa carrière aux Polskie Nagrody Filmowe en 2015.
- Meilleur acteur en 1993 au Festival du film polonais de Gdynia dans le rôle-titre Jeannot le Verseau de Jan Jakub Kolski
- Meilleur acteur en 1976 au Festival du film polonais de Gdynia pour son rôle dans Blizna de Krzysztof Kieślowski
Notes et références
- (pl) « Ludzie kultury i polityki na pogrzebie Franciszka Pieczki. Pojawił się symboliczny gest », sur Onet Kultura, (consulté le )
- (pl) « Zmarł Franciszek Pieczka » [html], sur Powiat de Wodzisław, (consulté le )
- (pl) Anna Malinowska, « Nie Gustlik, nie Japycz, ino synek z Godowa » [html], sur Gazeta Wyborcza, (consulté le )
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- (pl) Artur Marcisz, Arkadiusz Gruchot et Wydawnictwo Nowiny, 100 autorytetów na 100-lecie Niepodległości z Ziemi Wodzisławskiej, Wydawnictwo Nowiny Sp. z o.o, , 240 p. (ISBN 978-83-942375-9-2 et 83-942375-9-2, OCLC 1241599891, lire en ligne), p. 163-166
- (pl) « "Jestem śląskie dziecko". Franciszek Pieczka, słynny aktor z Godowa, kończy dziś 91 lat! [WYWIAD] • Godów, Powiat wodzisławski », sur www.nowiny.pl (consulté le )
- (pl) Dawid Grądkowski, « Franciszek Pieczka na ostatnich zdjęciach. Aktor prosił Boga o spokojną śmierć... » [html], sur Super Express, (consulté le ) : « Franciszek Pieczka wychował się w rodzinie górniczej, jako najmłodszy z siedmiorga rodzeństwa. »
- (pl) « A w sercu zawsze Godów » [html], sur enowiny.pl, (consulté le )
- (pl) Kalina Szymankiewicz, « Franciszek Pieczka sprzeciwił się ojcu. To zadecydowało o jego losie », sur Co za tydzień, (consulté le )
- (pl) Dariusz Domański, Franciszek Pieczka : Mateusz, Woyzeck, Jańcio Wodnik, Gminne Centrum Kultury, Sportu i Turystyki, , 149 p. (ISBN 978-83-932878-1-9 et 83-932878-1-2, OCLC 860553023, lire en ligne)
- (pl) « Franciszek Pieczka: postanowiłem zostać aktorem [POSŁUCHAJ] », sur Polskie Radio, (consulté le ) : « W 1954 roku Franciszek ukończył studia i zadebiutował w Teatrze Dolnośląskim w Jeleniej Górze. »
- (pl) « Pogrzeb Franciszka Pieczki. Aktora żegnał m.in. Andrzej Duda », sur Polsat News, (consulté le )
- (pl) « Smutna prawda o majątku Pieczki. Rodzina nie ma co liczyć na wielki spadek », sur www.pomponik.pl (consulté le )
- (pl) Jakub Wojciechowski, « Franciszek Pieczka nie żyje », sur Radio Pogoda, (consulté le )
- (pl) « Sejm uczcił minutą ciszy pamięć Franciszka Pieczki », sur wpolityce.pl, (consulté le )
- (ru) « Умер актер Францишек Печка из фильма "Четыре танкиста и собака" » [html], sur RIA Novosti, (consulté le )
- (sk) « Zomrel Franciszek Pieczka, poľský herec zo seriálu Štyria tankisti a pes », sur Pravda, (consulté le )
- (pl) « Franciszek Pieczka nie żyje. Aktor "Rancza" miał 94 lata » [html], sur www.eska.pl, (consulté le )
- (pl) « Wiemy, co dzieje się z Franciszkiem Pieczką, od kiedy zniknął z mediów. Rodzina aktora nie miała wyjścia » [html], sur Super Express, (consulté le )
- (pl) Andrzej Gwóźdź, Polscy aktorzy w filmach Defy w ostatnim ćwierćwieczu istnienia Niemieckiej Republiki Demokratycznej, (ISSN 0452-9502, OCLC 999146421, lire en ligne) :
« Problemu z jçzykiem nie miał natomiast Franciszek Pieczka zaangazowany do glównej roli w filmie Fariaho...! (1983) Rolanda Gräfa (takze wspólscenarzysty) [...] Znajomosci jçzyka niemieckiego Pieczka dowiódł już wczesniej w epizodzie w nagrodzonym w 1979 roku na Berlinale Zlotym Niedzwiedziem zachodnioniemieckim filmie David Petera Lilienthala [...]. »
- (cs) « Zemřel herec Franciszek Pieczka », sur Novinky.cz, (consulté le )
- Jean-Loup Passek, Michel Ciment, Claude-Michel Cluny et Jean-Pierre Frouard, Dictionnaire du cinéma ([Nouv. éd.]), Paris, Larousse, , 1451 p. (ISBN 2-03-505031-6, BNF 37707467, lire en ligne), p. 1008 :
« Au cours des années 90 il est devenu l’un des interprètes favoris de Jan Jakub Kolski [...] »
- Dagmara Szlagor, « L’atelier de Jakub Kolski », Entrelacs, no 7, , p. 127–138 (ISSN 1266-7188 et 2261-5482, DOI 10.4000/entrelacs.192, lire en ligne, consulté le )
- (pl) « Franciszek Pieczka będzie gościem Gazeta Café » [html], sur Gazeta Wyborcza, (consulté le )
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Liens externes
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