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Francisco San José

Francisco San José y González, né le à Madrid et mort le dans la même ville, est un peintre espagnol. Il joue un rôle actif dans la deuxième école de Vallecas et produit une partie de son œuvre au Venezuela. Il est le neveu de l'écrivain Diego San José et il épouse la peintre Pilar Aranda Nicolás.

Francisco San José
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Biographie
Naissance
Décès
(à 62 ans)
Madrid
Nom de naissance
Francisco San José y González
Nationalité
Activité
Conjoint
Pilar Aranda Nicolás (d)

Biographie

Né dans une famille aisée de Madrid, il est initié à l'art classique par son oncle, l'écrivain Diego San José[1].

En 1931 il entre dans l'École Supérieure de Commerce (où il rencontre un autre futur peintre, Enrique Núñez Castelo), et un an plus tard à l'Escuela Superior de Artes y Oficios. En 1937, en pleine Guerre civile espagnole, il termine ses études de commerce et, encouragé par Luis García-Ochoa, il entre à l'École des beaux-arts de Madrid comme élève de Daniel Vázquez Díaz, qui l'initie à la peinture d'avant-gardes. Là, il se lie d'amitié aussi avec Álvaro Delgado, Cirilo Martínez Novillo, Gregorio de l'Olmo, Carlos Pascual de Lara... Au début de 1939 est mobilisé par l'armée républicaine.

Après la guerre civile espagnole et la confusion initiale, il retrouve sa relation avec le groupe d'élèves de Vázquez Díaz, qui trouve temporairement un guide en Benjamín Palencia. Avec lui, ils fondent la deuxième école de Vallecas[2].

En 1950, il tombe malade de la tuberculose; pendant sa convalescence à Peguerinos - dans la maison d'une famille qui l'admire - il est aidé par Juan Antonio Morales, Juliana Macarrón, Menchu Gal, sa sœur Maruja et d'autres amis. Pilar Aranda Nicolás et Francisco San José se marient en mai 1956. En août de la même année, ils décident de se rendre au Venezuela[4].

À Caracas, après quelques difficultés et de nombreux emplois circonstanciels, ils fondent l' "escuela del Bosque" (carrière des jeunes générations de peintres vénézuéliens). En 1972, ils décident de retourner en Espagne, s'installant à Madrid et passant de longues périodes à Olmeda de las Fuentes, où il retrouve sa passion pour le paysage castillan. Il meurt d'un cancer à Madrid à la fin de l'été 1981[5].

Œuvre

Expositions individuelles : 1943, Sala Clan, Madrid (1943), Asociación de Artistas Vizcaínos, Bilbao (1954), Galería Biosca, Madrid (1975), Galería Sur, Santander (1982); et une exposition anthologique au Centro Cultural Conde Duque de Madrid en 1995[6].

Son œuvre est représentée dans des institutions telles que le Museo de Arte Contemporáneo (Madrid), le Musée National d'Art de Catalogne, le Museo del Alto-Aragón de Huesca, le Museo Camón Aznar de Saragosse, le Palacio de las Cadenas de Tolède, la collection du Congreso de los Diputados de Madrid et la collection de l'Asamblea de la Comunidad Autónoma de Madrid.

Notes et références

  1. El propio pintor comienza así una nota autobiográfica: Nací en Madrid el 25 de abril de 1919. De niño tenía demasiada afición al dibujo y a hacer acuarelas de todo lo que me rodeaba, principalmente los caballos de mi padre, que tenía un alquiler de coches de lujo. El y su hermano Diego San José, escritor y cronista de Madrid, habían sido alumnos de pintura de Alejandro Saint Aubin. Mi tío, amigo de Cecilio Plá, Benlliure y otros pintores de la época, devotísimo de Velázquez, canalizaba mis aficiones al cultivó de lo «clásico». Él y mi padre me hacían dibujar orejas y manos de yeso y otras lindezas por el estilo... Autobiografía de San José en 1972, en vallecastodocultura.
  2. Embrión de la que se llamó Joven Escuela Madrileña o Escuela de Madrid, nacida en la galería Buchhold y alimentada por los críticos Manuel Sánchez Camargo y Ramón Faraldo.
  3. SÁNCHEZ-CAMARGO,Manuel: Diez pintores madrileños. Ed.Cultura Hispánica, Madrid, 1965; pp.151-208.
  4. Me casé con la pintora Pilar Aranda. No teníamos ni un rincón para vivir como no fueran los páramos de Vallecas. Discípula de Jacinto Alcántara y Carlos Moreno, en la Escuela de Cerámica de Madrid, enfermaba de frío y de incomodidad en España. Un accidente casi mortal la inutiliza periódicamente. Se habló de un trópico, de América. Por circunstancias familiares podíamos ir a Venezuela. Nos residenciamos en Caracas en agosto de 1956. Enlace referido: vallecastodocultura.
  5. Necrológica de F.Calvo Serraller en el diario El País.
  6. Juan Mosquera Pedrosa, Francisco San José (1919-1981), Ayuntamiento de Madrid, (ISBN 8488006179)

Annexes

Bibliographie

  • SÁNCHEZ CAMARGO, Manuel: Diez Pintores Madrileños, Ediciones Cultura Hispánica. Madrid, 1966.
  • PALENCIA, Benjamín: Texto del catálogo de la Exposición "San José. Vallecas 1940 a 1952", Galería Theo. Madrid, 1970.
  • CHÁVARRI PORPETA, Raúl. Mito y realidad de la Escuela de Vallecas. Ibérico Europea de Ediciones. Madrid, 1975. (ISBN 978-84-256-0280-1).
  • MARTÍNEZ CEREZO, Antonio: La Escuela de Madrid, Ibérico Europea de Ediciones. Madrid, 1978.
  • CAMPOY, Antonio M. Texto del catálogo de la exposición antológica en la Galería Heller. Madrid, 1980.
  • BURGOS, Fausto. El Alma Suelta (La Pintura de Francisco San José), Columna Edicions S.A. Barcelona, 1992.
  • Tusell, Javier y Martínez Novillo, Álvaro: Texto del Catálogo de la Exposición, L´École de Madrid, Instituto Cervantes. Paris, 1992.

Liens externes

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