Francisco Fernández Álvarez
Francisco Javier Fernández Álvarez, né le à León, est un homme politique espagnol. Il est membre du Parti socialiste et ancien maire de León.
Francisco Fernández | |
Fonctions | |
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Maire de León | |
? (3 ans, 11 mois et 26 jours) |
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Coalition | PSOE-UPL |
Prédécesseur | Mario Amilivia (es) |
Successeur | Emilio Gutiérrez Fernández (es) |
? (1 an, 5 mois et 19 jours) |
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Coalition | PSOE-UPL |
Prédécesseur | Mario Amilivia (es) |
Successeur | Mario Amilivia (es) |
Biographie | |
Nom de naissance | Francisco Javier Fernández Álvarez |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | León (Espagne) |
Nationalité | Espagnole |
Parti politique | PSOE |
Profession | Employé de banque |
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Maires de León | |
Biographie
Dans sa jeunesse, il a vécu dans le quartier San Esteban de León, où son père tenait le bar du club Peñalba Casino. Une fois ses études terminées, il devient employé de la caisse d'épargne Caja España.
Il est connu par ses concitoyens sous le surnom de Paco Raquettes, du fait de sa pratique du tennis depuis sa jeunesse, notamment au Peñalba Casino.
Vie politique
Adhérent du syndicat socialiste UGT, il entre au Parti socialiste ouvrier espagnol en 1982, et en devient le secrétaire à l'Organisation dans la province de León jusqu'en 1995.
En 1991, il est élu au conseil municipal de León, et devient vice-président de la Députation provinciale de la province de León jusqu'en 1995.
Au printemps 2002, il est désigné candidat à la mairie de León lors d'une élection primaire. Le jour du scrutin, le , sa liste arrive en deuxième position derrière celle du Parti populaire, avec 10 élus sur 27, contre 12 au PP. Francisco Fernández forme alors une coalition avec les 5 élus de l'Union du peuple léonais (UPL, régionaliste) et devient maire de la ville.
Au cours de son mandat, il engagea un important assainissement des finances publiques, qui souffraient alors d'un fort endettement, faisant remettre à chaque citoyen une copie des audits réalisés en décembre 2003 et juin 2004. Il fut cependant renversé le par une motion de censure constructive votée par le Parti populaire et deux anciens élus de l'UPL[1].
Il resta alors porte-parole du groupe municipal socialiste jusqu'aux municipales du , au cours desquelles il s'imposa très nettement avec 13 élus sur 27[2], contre 11 aux conservateurs. Cette victoire lui permit de négocier une nouvelle alliance avec les 3 régionalistes[3], et Francisco Fernández fut investi pour un second mandat à la tête de la capitale de la province de León.
Au sein du PSOE, il a été secrétaire général de la section municipale de León entre 2000 et 2008, puis est devenu secrétaire général provincial à la suite du congrès de .
Le , il annonce qu'il voterait « oui » en cas de référendum (municipal et non contraignant) sur la sécession du León de la Castille-et-León, s'attirant les critiques du délégué du gouvernement[4].
Il est remplacé en 2011 par le conservateur Emilio Gutiérrez Fernández, à la suite de sa défaite aux élections municipales.
Notes et références
- (es) Amilivia récupère la mairie grâce à l'appui des deux élus non-inscrits - Diario de León
- (es) Nouveaux dans les mairies, vétérans en politique - El País
- (es) L'alliance PSOE-UPL promouvra des formules pour revendiquer l'autonomie léonaise - Diario de León
- (es) Souverainisme à la léonaise - Público