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Francesco Maria Imperiale Lercari

Francesco Maria Imperiale Lercari[1] (nĂ© en 1629 - mort en 1712) Ă©tait un noble italien du XVIIe siĂšcle, qui fut doge de GĂȘnes et roi de Corse de 1683 Ă  1685. EntrĂ© en conflit avec Louis XIV, il fut contraint de venir s'humilier devant lui Ă  Versailles.

Francesco Maria
Imperiale Lercari
Illustration.
RĂ©paration faite Ă  Louis XIV par le doge de GĂȘnes, Francesco Maria Imperiale Lercari, dans la galerie des Glaces de Versailles (par Claude Guy HallĂ©, chĂąteau de Versailles)
Titre
Doge de GĂȘnes
Roi de Corse
–
Prédécesseur Luca Maria Invrea
Successeur Pietro Durazzo
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Sampierdarena,
Drapeau de la RĂ©publique de GĂȘnes RĂ©publique de GĂȘnes
Date de décÚs (à 82 ans)
Lieu de dĂ©cĂšs GĂȘnes,
Drapeau de la RĂ©publique de GĂȘnes RĂ©publique de GĂȘnes
Nationalité Génoise
Religion catholique

Biographie

La famille Imperiale s'appelait originellement Tartaro et Ă©tait originaire de CrimĂ©e. Francesco Maria Imperiale Lercari est Ă©lu doge de GĂȘnes en 1683, par la mĂȘme occasion roi de Corse. Bravant avec superbe les demandes françaises, il provoque le courroux de Louis XIV en vendant des munitions aux corsaires barbaresques de la rĂ©gence d'Alger, incitant ce dernier Ă  envoyer sa flotte bombarder la ville de GĂȘnes en . À la suite de cette violente punition, le doge-roi et deux des principaux sĂ©nateurs (quatre sĂ©nateurs au total) vinrent Ă  Versailles se prosterner et s'humilier devant le roi. Une fois la cĂ©rĂ©monie terminĂ©e et ayant visitĂ© Versailles, le duc de Luynes demanda au doge ce qui l'avait le plus impressionnĂ©. Le doge lui rĂ©pondit ceci : Mi Chi !, ce qui signifie « Moi ici ! »[2]. En effet, le doge de GĂȘnes avait l'interdiction de quitter sa ville sous peine d'ĂȘtre dĂ©chu. Mais Louis XIV avait demandĂ© une dĂ©rogation Ă  cette loi afin que les gĂ©nois ne diminuent rien Ă  leur humiliation.

En outre le doge se rend à Versailles avec un grand manteau de velours pourpre qui était une habile promotion commerciale. En effet, la cour de France profite de la présence de la délégation génoise pour acheter de grandes quantités de velours, payant ainsi la reconstruction de la ville !

Son Ă©pouse Ă©tait Emilia Brignole, de la famille Brignole.

Bibliographie

  • (it) Sergio Buonadonna et Mario Mercenaro, Rosso doge. I dogi della Repubblica di Genova dal 1339 al 1797, GĂȘnes, De Ferrari, ,

Notes et références

  1. « Notice », sur Heraldique-europeenne.org
  2. MĂ©moire du duc de Luynes

Liens externes

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