François Doublet
François Doublet, né le à Chartres, Eure-et-Loir, et mort à Paris le , est médecin de la faculté de médecine de Paris et membre de la Société royale de médecine.
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Décès |
(Ã 43 ans) Paris |
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Jules Doublet de Boisthibault (neveu) |
Biographie
Fils de François Doublet, procureur au bailliage et siège présidial de Chartres, et de Marie Anne Hottet de la Place.
En 1781, il est docteur régent de la faculté de médecine en l'Université de Paris et médecin de l'hospice de charité de la paroisse Saint-Sulpice de Paris[1]. Il travaille auprès des médecins Jean Colombier et Michel-Augustin Thouret.
Il écrit de nombreux ouvrages, comme Remarques sur la fièvre puerpérale, publié en 1783.
Sur le même sujet, il écrit également Nouvelles recherche sur la fièvre puerpérale, publié sur ordre du roi Louis XVI en 1791, ainsi qu'un Mémoire sur les symptômes et le traitement des maladies vénériennes chez l'enfant.
Il est également l'auteur d'un rapport lu en séance de la Société royale de médecine, sur l'état des prisons ainsi que d'un Mémoire sur la nécessité d'établir des réformes dans les prisons et les moyens de l'opérer.
Il contribue aux volumes consacrés à la Médecine par l'Encyclopédie méthodique.
Famille
En 1780, il épouse Marie Lesueur, veuve de Joseph Mongenot[2].
Il est l'oncle de l'avocat, historien et homme de lettres Jules Doublet de Boisthibault.
Références
- Acte de vente par "François Doublet, docteur régent de la faculté de médecine en l'Université de Paris et médecin de l'hospice de charité de la paroisse Saint-Sulpice, demeurant à Paris rue de Sèves (sic) susdite paroisse de Saint-Sulpice", reçu par Maître Pichot, notaire à Chartres, le 11 mars 1781. Archives départementales d'Eure-et-Loir, cote 2E51 672.
- Contrat de mariage reçu par Maître Raffeneau, notaire au Châtelet de Paris, le 29 novembre 1780, mentionné dans l'acte de vente par "François Doublet, docteur régent de la faculté de médecine en l'Université de Paris et médecin de l'hospice de charité de la paroisse Saint-Sulpice, demeurant à Paris rue de Sèves (sic) susdite paroisse de Saint-Sulpice", reçu par Maître Pichot, notaire à Chartres, le 11 mars 1781. Archives départementales d'Eure-et-Loir, cote 2E51 672.
Voir aussi
Bibliographie
- Pierre Labrude, « Jean Colombier (Toul 1736 – Paris 1789), médecin, chirurgien et hygiéniste, inspecteur des hôpitaux et réformateur du Service de santé militaire », Études Touloises, no 132, 2009, p. 25 [PDF]