François Budan de Boislaurent
Ferdinand François Désiré Budan de Boislaurent est un mathématicien français né le [1] à Limonade (Saint-Domingue) et mort le à Paris.
Biographie
François Budan de Boislaurent est le fils de Michel Budan de Boislaurent, colon propriétaire à Saint-Domingue, et de Marie Minière. Il est jeune orphelin quand il est envoyé en France au collège de Juilly en 1769. Il passe ensuite deux années de formation spirituelle à la maison-mère des Oratoriens à Paris, avant de devenir régent aux Oratoriens de Nantes, puis d'aller étudier à Montmorency en 1787. Menacé sous la Révolution pour un libelle dont il est auteur, il acquiert le titre de docteur en médecine à Paris en 1803, sur une thèse Essai sur cette question d'économie médicale : Convient-il qu'un malade soit instruit de sa situation ?.
Inspecteur général de l'Université puis des études de 1808 à 1835, il est fait chevalier de la Légion d'honneur en 1814. Il épouse en 1809 Thérèse de Piolenc, fille de Jean Honoré, marquis de Piolenc, et de Marie Josèphe de Clugny-Thénissey.
À l'occasion de la naissance du duc de Bordeaux en 1822, Budan de Boislaurent compose un centon virgilien de vingt-deux vers en son hommage qu'il insère dans son ouvrage de mathématiques.
Il concourt au prix de l'Académie française en 1835 en présentant un poème intitulé De L'ordre social.
Publications
- Première lettre à l'historien, sur le message envoyé au Conseil des Cinq-cents par le Directoire exécutif, le rapport de Savary, les discours des président du Conseil de guerre et commissaire du pouvoir exécutif, et la lettre écrite par Merlin à ce tribunal (1993)
- De l'Ordre social, poéme qui a concouru pour le prix de l'Académie françoise en 1835 (1835)
- Observations sur le système adopté au Bureau du contentieux pour la liquidation de l'indemnité de Saint-Domingue, précédées d'un extrait de certaines lettres adressées par MM. le secrétaire en chef et le commissaire du roi près la Commission de liquidation de l'indemnité, à un ancien colon propriétaire, fisl et petit-fils de colons propriétaires en cette colonige (1833)
- Quelques Observations sur l'ouvrage posthume de Fourier et sur l'avertissement placé en tête par son éditeur (1832)
- Infanti regio, Burdigalensium duci. Anno 1822. (E Virgilii carminibus excerptum.) - Au Royal Enfant, duc de Bordeaux. 1822. Paraphrase françoise (1830)
- Fragment pour servir à l'histoire de la science en ce siècle, et observations sur quelques lignes relatives à Mr Fourier, contenues dans un mémoire lu par M. C. Sturm à l'Académie des sciences, au mois de mai 1829 (1830)
- Théorie des successions de signe considérées dans les suites et les équations numériques, par l'auteur de la "Nouvelle Méthode pour la résolution de ces équations" (1829)
- Quelques Mots servant d'annonce et d'introduction à un écrit intitulé : "Analyse étendue et simplifiée par le calcul syntagmatique" (1828)
- Précis d'une nouvelle méthode pour la résolution effective d'une équation numérique d'un degré quelconque en facteurs réels du premier ou du second degré, par le calcul des suites syntagmatiques (1827)
- Nouvelle méthode pour la résolution des équations numériques d'un degré quelconque, Dondey-Dupré, Paris, 1822
- Essai sur cette question d'économie médicale : "Convient-il qu'un malade soit instruit de sa situation ?" (1803)
Notes et références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « François Budan de Boislaurent » (voir la liste des auteurs).
- ou 1763
Sources
- Isabelle Havelange, Françoise Huguet, Bernadette Lebedeff, BUDAN de BOISLAURENT François Désiré [note biographique], Institut national de recherche pédagogique, 1986, pp. 201-203