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Frédéric Lix

Frédéric-Théodore Lix, né à Strasbourg le , mort à Paris le , est un peintre, illustrateur et lithographe français.

Frédéric Lix
Portrait de Frédéric Lix, cliché d'Antoine Meyer (Colmar, avant 1885)[1].
Naissance
Décès
Sépulture
Nom de naissance
Frédéric-Théodore Lix
Nationalité
Activité
Maître
Lieux de travail

Biographie

Frédéric-Théodore Lix est le fils de Frédéric-Jacques Lix (1804-1866)[2], commandant responsable de l'organisation du corps des sapeurs-pompiers en Alsace et qui reçut à ce titre la Légion d'honneur[1].

À Strasbourg, il est formé au dessin par Gabriel-Christophe Guérin, en même temps que Gustave Jundt et Alfred Touchemolin, qui devinrent ses amis[3]. Puis, à compter d'avril 1848, le jeune Lix entre à l'École des beaux-arts de Paris, présenté par Michel Martin Drolling[4] dont il suit les cours, ainsi que ceux de François Victor Eloi Biennourry[5]. Il se lie avec Paul Baudry, Jules Breton et Jean-Jacques Henner. Il tente par deux fois le prix de Rome, mais faute de moyen, renonce à persévérer et propose, pour vivre, des dessins à des éditeurs de périodiques tels que Le Monde illustré, le Musée des familles, L'Illustration, Le Tour du monde, Le Petit Journal, Le Magasin pittoresque, Le Grand Messager boiteux de Strasbourg[1].

Il expose au Salon de Paris à partir de 1857, sa première toile présentée est La Récolte du houblon en Alsace. Lix expose ensuite régulièrement au Salon, de 1859 à 1883[6]. À partir de 1871, après l'annexion de l'Alsace, il expose des tableaux à motifs patriotiques dont L'Adieu à la Patrie, en 1872.

Il fut le professeur entre autres de Charles-Émile Matthis[7] et d'Alexandre Ferdinandus[8].

Peintre régionaliste alsacien mais aussi portraitiste, il compose des scènes campagnardes aux accents réalistes. Il aborde également le domaine de la peinture d'histoire et de la peinture religieuse, des scènes souvent extraites de l'histoire de l'Alsace. Théodore Lix utilise de nombreuses techniques, dessin au crayon, en couleur, plume et lavis, sanguine, gravure, lithographie, gouache, aquarelle, peinture à l'huile.

Il meurt en son domicile, 11 rue Boissonnade dans le 14e arrondissement de Paris le 24 février 1897[9].

Il est enterré au cimetière du Montparnasse et la vente de son atelier eut lieu en juin 1897[3].

Tombe de Frédéric Théodore Lix (cimetière du Montparnasse)

Publications illustrées

Quelques œuvres


Notes et références

  1. Angel Ingold (dir.), Biographies alsaciennes avec portraits en photographie. Série 3 LIX, par Antoine Meyer, 1885-1886 — sur Gallica.
  2. « Cote LH/1647/18 », base Léonore, ministère français de la Culture.
  3. Lix, Frédéric Théodore, in: Frits Lugt, Les Marques de Collections de Dessins & d’Estampes, Fondation Custodia.
  4. Base Cat'zArts, ENSBA.
  5. François Lotz, Artistes-peintres alsaciens décédés avant 1800 : Avec un complément concernant des artistes-peintres alsaciens ayant œuvré après 1800 (Artistes-peintres alsaciens.), Printek, , 383 p., p. 222
  6. « Fiche de Charles-Émile Matthis », sur data.bnf.fr (consulté le ).
  7. Charles-Émile Matthis, notice du Catalogue général de la BNF.
  8. R. V., Alexandre Ferdinandus, Paris, L'Univers illustré, (ISSN 1256-2513, lire en ligne), chap. 1756, p. 736
  9. Son acte de décès (n°763) dans les registres de décès du 14e arrondissement de Paris pour l'année 1897.
  10. « Le forçat et la prostituée », collections Paris-Musées.

Voir aussi

Bibliographie

Liens externes

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