Frédéric Canac-Marquis
Frédéric Canac-Marquis, né « Frédéric-François Canac dit Marquis » le à Sainte-Famille-de-l'Île-d'Orléans et mort le à Minneapolis[1] - [2], est un homme d'affaires québécois. Entrepreneur dans la ville de Québec, il mettra sur pied à son époque une des plus grandes entreprises de colle en Amérique[3].
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(à 65 ans) Minneapolis |
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Biographie
Famille
Il est le fils de François Canac dit Marquis (1809-1889) et de Sophie Bilodeau (1816-1875). Il est le frère du médecin Ferdinand-Philéas Canac-Marquis et de Louis Canac-Marquis, fondateur de Canac. Le 16 août 1892, il épouse Euphrosine Turcotte en la basilique-cathédrale Notre-Dame de Québec. Ils auront quatre enfants : Aline, Rodolphe, Henri et Louisette. Sa femme décède en mai 1898.
Il se remarie avec Césarie Côté le 15 avril 1901 en l'église Saint-Jean-Baptiste de Montréal[2].
Carrière
Vers 1891, il fonde une manufacture de colle forte, une industrie nouvelle à l'époque qui connaîtra du succès. Il est président de plusieurs entreprises dont la Compagnie Julien. Il est l'un des exploitants de pierres de Saint-Marc-des-Carrières[2].
Maire de Saint-Malo pendant nombre d'années, il participe à l'annexion de cette dernière avec la ville de Québec. Fondateur de la « maison de la Providence », une institution dirigée par des sœurs Franciscaines, il est bienfaiteur auprès de l'Université Laval et du refuge Dom Bosco[3].
Le 19 mars 1916, le pape Benoît XV l'intègre à l'ordre de Saint-Grégoire-le-Grand. Il en est décoré le 18 octobre par Paul-Eugène Roy[4].
Distinctions
- Commandeur de l'Ordre de Saint-Grégoire-le-Grand (1916)
Notes et références
- « Décès d'un philanthrope catholique », Progrès du Saguenay, , p. 3 (lire en ligne)
- P.-V. Charland, La famille Canac-Marquis et familles alliées, Québec, Imprimerie de l'Action sociale, (lire en ligne)
- « Canac dit Marquis, Frédéric », sur Répertoire du patrimoine bâti de la Ville de Québec (consulté le )
- « Saint-Malo. À la "Providence" », L'Action catholique, , p. 4 (lire en ligne)