Frédéric-Joseph de Cacqueray
Frédéric-Joseph, chevalier de Cacqueray (, Angers - , La Jumellière), est un militaire et homme politique français.
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(à 73 ans) La Jumellière |
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Biographie
Sous-lieutenant en 1786 dans Royal-cavalerie, que commandait alors son père comme lieutenant-colonel, il émigra à l'armée de Condé, fut admis en 1794 au régiment de Castries[1], embarqué à Hambourg à destination de l'Angleterre, puis envoyé au Portugal. Quand son régiment fut licencié, il rejoignit son père à Londres et s'occupa, pour vivre, d'enluminer des estampes.
Rentré en France en 1802, il devint, sous l'Empire, maire de La Jumellière.
Il accueillit avec joie la Restauration, qui le fit chevalier de Saint-Louis, et commanda une division de la levée vendéenne de 1815.
Il entra au conseil d'arrondissement en 1816 et au conseil général de Maine-et-Loire en 1824. Le , Cacqueray fut élu, au collège de département, comme candidat du gouvernement, député de Maine-et-Loire. Il vota constamment avec les royalistes du côté droit. Réélu le , il resta fidèle à ses opinions légitimistes, se démit de ses fonctions de maire de La Jumellière après la révolution de 1830 et, refusant le serment à la monarchie de Juillet, envoya sa démission de député.
Cacqueray fut compromis dans les troubles qui suivirent, comme ayant donné asile à deux insurgés du Bocage. Acquitté par le jury de Blois en , il revint à La Jumellière.
Vers 1840, il fait construire à Angers l'hôtel de Cacqueray[2]. Cependant, c'est à La Jumellière qu'il meurt le .
Sources
- « Frédéric-Joseph de Cacqueray », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
Notes et références
- Il s'agit d'un régiment émigré
- « Hôtel de Cacqueray », notice no IA49000934, base Mérimée, ministère français de la Culture