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Fosse n° 5 - 5 bis des mines de Nœux

La fosse no 5 - 5 bis dite Louis Wallerand ou fosse de Barlin de la Compagnie des mines de Nœux est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Barlin. Les deux puits sont commencés en même temps en , près des limites avec Hersin-Coupigny, et la fosse entre rapidement en exploitation en 1875, après un fonçage sans problèmes. De vastes cités sont bâties aux abords de la fosse, et le terril no 39 est édifié au sud de la fosse. En 1939, il s'avère que l'étendue du gisement est limitée par le calcaire carbonifère.

Fosse no 5 - 5 bis des mines de Nœux dite Louis Wallerand ou de Barlin
La fosse no 5 - 5 bis.
La fosse no 5 - 5 bis.
Puits n° 5
Coordonnées 50,454372, 2,629808[BRGM 1]
Début du fonçage
Mise en service 1875
Profondeur 678 mètres
Étages des accrochages 177, 149, 298 et 342 mètres ...
Arrêt 1951 (extraction)
Remblaiement ou serrement 1952
Puits n° 5 bis
Coordonnées 50,454519, 2,629333[BRGM 2]
Début du fonçage décembre 1873
Mise en service 1875
Profondeur 592 mètres
Étages des accrochages 177, 149, 298 mètres ...
Arrêt 1951 (extraction)
Remblaiement ou serrement 1952
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Pas-de-Calais
Commune Barlin
Caractéristiques
Compagnie Compagnie des mines de Nœux
Groupe Groupe de Béthune
Ressources Houille
Concession Nœux

Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
(Voir situation sur carte : Pas-de-Calais)
Fosse no 5 - 5 bis des mines de Nœux dite Louis Wallerand ou de Barlin
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Fosse no 5 - 5 bis des mines de Nœux dite Louis Wallerand ou de Barlin

La Compagnie des mines de Nœux est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe de Béthune. La fosse ferme en 1951, et ses puits sont remblayés l'année suivante. La machine d'extraction du puits no 5 bis est démontée et réinstallée au puits no 8 de la fosse no 8 - 8 bis. Le terril, haut de 56 mètres, est en très grande partie exploité.

Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise les têtes des puits nos 5 et 5 bis. Quelques habitations sont détruites, mais l'essentiel est rénové, le terril est un espace vert. Il subsiste de la fosse le château d'eau, un atelier, et la salle des machines d'extraction.

La fosse

Fonçage

Les puits de la fosse no 5 - 5 bis sont commencés en à Barlin[A 1], à 2 004 mètres au nord-ouest[note 1] de la fosse no 4 - 4 bis, près de la ligne de Bully - Grenay à Brias. La fosse est située près des limites avec Hersin-Coupigny, à 900 mètres du clocher de Barlin, et à cent mètres au sud du chemin d'Hersin à Barlin[SA 1].

Les puits sont entrepris à l'altitude de 75,97 mètres[JA 1] - [SA 1]. Le niveau est passé sans difficultés au moyen de tonneaux pour les deux puits. La venue d'eau maximale a été de 50 m3 par jour. Le puits no 5, d'un diamètre de quatre mètres, est cuvelé en chêne de 18 à 91,97 mètres de profondeur[C 1]. Le puits no 5 bis, de même diamètre, est situé à quarante mètres à l'ouest-nord-ouest du puits no 5. Il est cuvelé en chêne de 19 à 94,46 mètres de profondeur[C 1]. Le terrain houiller est atteint à la profondeur de 140,74 mètres[C 1].

Exploitation

La fosse commence à extraire en 1875[A 1]. La houille extraite y est grasse et à courte flamme comme à la fosse no 1[C 1]. Dans les années 1890, les accrochages de la fosse sont situés aux profondeurs de 177, 149, 298 et 342 mètres, le puits no 5 est profond de 352 mètres, le puits no 5 bis de 295 mètres[SA 1]. En 1939, les ingénieurs s'aperçoivent que l'étendue du gisement est limitée par la présence du calcaire carbonifère[B 1].

La Compagnie des mines de Nœux est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe de Béthune[B 1]. Des veines sont encore exploités à l'étage de production de 655 mètres jusqu'en 1951, date à laquelle la fosse ferme. Les puits nos 5 et 5 bis, respectivement profonds de 678 et 592 mètres, sont remblayés en 1952. La machine d'extraction du puits no 5 bis est démontée et réinstallée au puits no 8 de la fosse no 8 - 8 bis à Verquin[B 1].

Reconversion

Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise les têtes des puits nos 5 et 5 bis, et équipe le puits no 5 bis d'un exutoire de grisou. Le BRGM y effectue des inspections chaque année[1]. Il subsiste le château d'eau, un atelier, et la salle des machines d'extraction[2].

  • Le puits no 5 dans son environnement.
    Le puits no 5 dans son environnement.
  • La tête de puits matérialisée no 5.
    La tête de puits matérialisée no 5.
  • Le puits no 5 bis dans son environnement, avec son exutoire de grisou.
    Le puits no 5 bis dans son environnement, avec son exutoire de grisou.
  • La tête de puits matérialisée no 5 bis.
    La tête de puits matérialisée no 5 bis.
  • Le château d'eau.
    Le château d'eau.
  • Des ateliers.
    Des ateliers.

Le terril

Le terril 5 de Nœux.
50° 27′ 08″ N, 2° 37′ 47″ E

Le terril no 39, 5 de Nœux, situé à Barlin, a été alimenté par la fosse no 5 - 5 bis des mines de Nœux. Le terril conique a été exploité, il culminait auparavant à 56 mètres[3] - [4].

Les cités

De vastes cités ont été bâties à proximité de la fosse no 5 - 5 bis.

  • Des habitations groupées par deux.
    Des habitations groupées par deux.
  • Une habitation rénovée.
    Une habitation rénovée.
  • Des habitations rénovées.
    Des habitations rénovées.
  • Des habitations rénovées.
    Des habitations rénovées.
  • Des habitations rénovées.
    Des habitations rénovées.
  • Une habitation rénovée.
    Une habitation rénovée.

Notes et références

Notes
  1. Les distances sont mesurées grâce à Google Earth. Dans le cas de puits, la distance est mesurée d'axe en axe, et arrondie à la dizaine de mètres la plus proche. Les têtes de puits matérialisées permettent de retrouver l'emplacement du puits sur une vue aérienne.
Références
Références aux fiches du BRGM
Références à Guy Dubois et Jean Marie Minot, Histoire des Mines du Nord et du Pas-de-Calais. Tome I,
Références à Guy Dubois et Jean Marie Minot, Histoire des Mines du Nord et du Pas-de-Calais. Tome II,
Références à Émile Vuillemin, Le Bassin Houiller du Pas-de-Calais. Tome I, Imprimerie L. Danel,
  1. Vuillemin 1880, p. 188
Références à Jules Gosselet, Les assises crétaciques et tertiaires dans les fosses et les sondages du Nord de la France : Région de Douai, vol. I, Imprimerie nationale, Paris,
  1. Gosselet 1904, p. 134
Références à Alfred Soubeiran, Études des gîtes minéraux de la France : Bassin houiller du Pas-de-Calais, sous-arrondissement minéralogique de Béthune, Imprimerie nationale, Paris,
  1. Soubeiran 1898, p. 186

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Guy Dubois et Jean-Marie Minot, Histoire des Mines du Nord et du Pas-de-Calais : Des origines à 1939-45, t. I, , 176 p., p. 138. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Guy Dubois et Jean-Marie Minot, Histoire des Mines du Nord et du Pas-de-Calais : De 1946 à 1992, t. II, . Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Émile Vuillemin, Le Bassin Houiller du Pas-de-Calais. Tome I : Histoire de la recherche, de la découverte et de l'exploitation de la houille dans ce nouveau bassin, Imprimerie L. Danel, Lille, , 348 p. (lire en ligne), p. 188. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Jules Gosselet, Les assises crétaciques et tertiaires dans les fosses et les sondages du Nord de la France : Région de Douai, vol. I, Imprimerie nationale, Paris, , p. 134. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Alfred Soubeiran, Études des gîtes minéraux de la France : Bassin houiller du Pas-de-Calais, sous-arrondissement minéralogique de Béthune, Imprimerie nationale, Paris, , 399 p. (lire en ligne), p. 186. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
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