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Fosse n° 10 - 10 bis des mines de Lens

La fosse no 10 - 10 bis dite Saint-Valentin ou Valentin Cazeneuve de la Compagnie des mines de Lens est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Vendin-le-Vieil. Le puits no 10 est commencé en et le puits d'aérage no 10 bis en 1892. La fosse commence à extraire en . Des cités sont bâties près de la fosse, ainsi que des usines. La fosse est détruite durant la Première Guerre mondiale, elle est reconstruite suivant le style architectural des mines de Lens d'après-guerre : le puits no 10 est équipé d'un chevalement en béton armé alors que le puits d'aérage est doté de ventilateurs.

Fosse no 10 - 10 bis des mines de Lens dite Saint-Valentin ou Valentin Cazeneuve
Le puits no 10 de la fosse no 10 - 10 bis reconstruit.
Le puits no 10 de la fosse no 10 - 10 bis reconstruit.
Puits n° 10
Coordonnées 50,477979, 2,873284[BRGM 1]
Début du fonçage
Mise en service
Profondeur 304,50 mètres
Étages des accrochages 165, 250 mètres
ArrĂŞt 1946 (extraction)
1958 (aérage)
Remblaiement ou serrement 1958
Puits d'aérage n° 10 bis
Coordonnées 50,477706, 2,873413[BRGM 2]
Début du fonçage 1892
Mise en service
Profondeur 175 mètres
Étages des accrochages 165 mètres
Arrêt 1958 (aérage)
Remblaiement ou serrement 1958
Administration
Pays France
RĂ©gion Hauts-de-France
DĂ©partement Pas-de-Calais
Commune Vendin-le-Vieil
Caractéristiques
Compagnie Compagnie des mines de Lens
Groupe Groupe de Lens
Groupe de Lens-Liévin
Ressources Houille
Concession Lens

GĂ©olocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
(Voir situation sur carte : Pas-de-Calais)
Fosse no 10 - 10 bis des mines de Lens dite Saint-Valentin ou Valentin Cazeneuve
GĂ©olocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Fosse no 10 - 10 bis des mines de Lens dite Saint-Valentin ou Valentin Cazeneuve

La Compagnie des mines de Lens est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe de Lens, à cette date, la fosse no 10 - 10 bis cesse d'extraire et assure l'aérage de la fosse no 8 - 8 bis. En 1952, le Groupe de Lens fusionne avec le Groupe de Liévin pour former le Groupe de Lens-Liévin. La fosse no 10 - 10 bis cesse d'aérer en 1958, date à laquelle ses puits sont remblayés.

Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise les têtes des puits nos 10 et 10 bis. Il ne reste rien de la fosse ni des usines. Les cités ont été rénovées.

La fosse

Fonçage

La fosse no 10 de la Compagnie des mines de Lens est commencĂ©e en Ă  Vendin-le-Vieil, Ă  un kilomètre Ă  l'est du clocher de Pont-Ă -Vendin et Ă  350 mètres au nord de celui de Vendin-le-Vieil[SB 1].

L'orifice du puits no 10 est situĂ© Ă  l'altitude de 26,70 mètres[JA 1] - [SB 1]. Le passage des terrains aquifères a Ă©tĂ© commencĂ© Ă  niveau vide Ă  l'aide de quatre pompes de 55 centimètres de diamètre, battant jusqu'Ă  douze ou treize coups par minute, mais la venue d'eau a atteint 25 000 hectolitres Ă  l'heure et la tĂŞte des marnes est dĂ©sagrĂ©gĂ©e[SB 1]. Le fonçage a Ă©tĂ© continuĂ© par le procĂ©dĂ© de congĂ©lation. Les morts-terrains sont recoupĂ©s Ă  116,50 mètres, et le terrain houiller Ă  la profondeur de 188 mètres. Le diamètre utile du puits est de 4,80 mètres[SB 1].

Le puits d'aĂ©rage no 10 bis a Ă©tĂ© commencĂ© Ă  32 mètres au sud-sud-est[note 1] du puits no 10, il est foncĂ© par le procĂ©dĂ© de congĂ©lation, et a Ă©tĂ© arrĂŞtĂ© Ă  l'Ă©tage de 165 mètres. Son diamètre utile est de 3,68 mètres[SB 2].

La fosse est baptisée Saint-Valentin en l'honneur de Valentin Cazeneuve[A 1].

Exploitation

La fosse commence Ă  extraire en [A 1]. Les accrochages du puits no 10 sont Ă©tablis Ă  165 et 250 mètres. Il est profond de 304,50 mètres[SB 1].

La fosse est détruite durant la Première Guerre mondiale[A 2]. Elle est reconstruite suivant le style architectural des mines de Lens d'après-guerre. Le puits no 10 est équipé d'un chevalement en béton armé, alors que le puits no 10 bis est équipé de ventilateurs[1]. Une centrale thermique entoure la fosse[1].

La Compagnie des mines de Lens est nationalisĂ©e en 1946, et intègre le Groupe de Lens. C'est Ă©galement cette mĂŞme annĂ©e que la fosse cesse d'extraire. En 1952, le Groupe de Lens fusionne avec le Groupe de LiĂ©vin pour former le Groupe de Lens-LiĂ©vin[B 1]. La fosse no 10 - 10 bis assure l'aĂ©rage de la fosse no 8 - 8 bis[B 1], sise dans la mĂŞme commune[A 3] Ă  3 240 mètres au sud-ouest[note 1]. Les puits nos 10 et 10 bis, respectivement profonds de 304,50 et 175 mètres, sont remblayĂ©s en 1958[B 1].

Reconversion

Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise les têtes des puits nos 10 et 10 bis. Le BRGM y effectue des inspections chaque année[2]. Il ne reste rien de la fosse[3].

  • Puits no 10, 1889 - 1958.
    Puits no 10, 1889 - 1958.
  • Le puits no 10 dans son environnement.
    Le puits no 10 dans son environnement.
  • Le puits no 10 dans son environnement.
    Le puits no 10 dans son environnement.
  • Puits no 10 bis, 1889 - 1958.
    Puits no 10 bis, 1889 - 1958.
  • Le puits no 10 bis dans son environnement.
    Le puits no 10 bis dans son environnement.
  • Le puits no 10 bis dans son environnement.
    Le puits no 10 bis dans son environnement.

Les cités

Des cités ont été bâties à proximité de la fosse.

  • Des habitations groupĂ©es par deux.
    Des habitations groupées par deux.
  • Une habitation situĂ©e Ă  l'entrĂ©e de la fosse.
    Une habitation située à l'entrée de la fosse.
  • Un coron de six habitations.
    Un coron de six habitations.
  • Un coron de six habitations.
    Un coron de six habitations.
  • Une habitation d'ingĂ©nieur.
    Une habitation d'ingénieur.
  • Un coron de quatre habitations.
    Un coron de quatre habitations.

Notes et références

Notes
  1. Les distances sont mesurées grâce à Google Earth. Dans le cas de puits, la distance est mesurée d'axe en axe, et arrondie à la dizaine de mètres la plus proche. Les têtes de puits matérialisées permettent de retrouver l'emplacement du puits sur une vue aérienne.
Références
Références aux fiches du BRGM
Références à Guy Dubois et Jean Marie Minot, Histoire des Mines du Nord et du Pas-de-Calais. Tome I,
Références à Guy Dubois et Jean Marie Minot, Histoire des Mines du Nord et du Pas-de-Calais. Tome II,
Références à Jules Gosselet, Les assises crétaciques et tertiaires dans les fosses et les sondages du Nord de la France : Région de Douai, vol. I, Imprimerie nationale, Paris,
  1. Gosselet 1904, p. 112
Références à Alfred Soubeiran, Études des gîtes minéraux de la France : Bassin houiller du Pas-de-Calais, sous-arrondissement minéralogique d'Arras, Imprimerie nationale, Paris,
  1. Soubeiran 1895, p. 328
  2. Soubeiran 1895, p. 329

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Guy Dubois et Jean-Marie Minot, Histoire des Mines du Nord et du Pas-de-Calais : Des origines Ă  1939-45, t. I, , 176 p., p. 112-113, 121. Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article
  • Guy Dubois et Jean-Marie Minot, Histoire des Mines du Nord et du Pas-de-Calais : De 1946 Ă  1992, t. II, . Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article
  • Jules Gosselet, Les assises crĂ©taciques et tertiaires dans les fosses et les sondages du Nord de la France : RĂ©gion de Douai, vol. I, Imprimerie nationale, Paris, , p. 112. Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article
  • Alfred Soubeiran, Études des gĂ®tes minĂ©raux de la France : Bassin houiller du Pas-de-Calais, sous-arrondissement minĂ©ralogique d'Arras, Imprimerie nationale, Paris, , p. 328, 329. Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article
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