Forteresse grecque antique
L'architecture des forteresses grecques antiques est diverse et remarquable.
Architecture
Portes
Point faible d'une fortification, la porte fait l'objet de soins particuliers dans son aménagement défensif. Plusieurs solutions furent envisagées. L'armement hellénistique offrant une plus grande vulnérabilité sur le flanc droit du fantassin, l'aménagement d'un cheminement contraint oblige l'assaillant à présenter son côté faible aux défenseurs. La création de saillies permet de surveiller l'approche de la porte. L'aménagement de cours offre un dispositif en nasse où l'agresseur est entouré de tous côtés par les défenseurs. Les vestiges encore observables présentent une grande variété, propre à chaque situation. La grande porte D de Mantiné offre un exemple particulièrement élaboré et synthétique de ces différentes solutions[1].
Liste de forteresses grecques antiques
Grèce continentale
- Les forteresses d'Étolie : descriptions archéologiques et historiques des places fortifées de l'Étolie antique, région située à l'Ouest de la Grèce.
- Les forteresses de l'Attique : Ægosthènes, Éleuthères, Phylé, Rhamnonte, contrôlaient les frontières terrestres des Athéniens, principalement vers le nord.
Péloponnèse
- Mur de défense de l'Isthme de Corinthe : Mur de l'Hexamilion (Εξαμίλιον τείχος)
- Citadelles et villes fortifiées : Acrocorinthe, Mantinée, Messène, Phigalie
Asie Mineure
Proche-Orient
Colonies occidentales
Références
- Jean-Pierre Adam, « La défense des portes dans le monde grec », in Bulletin Monumental, 1993-1, p. 9-17, (lire en ligne).
Bibliographie
- Roland Martin, Manuel d'architecture grecque (I), Matériaux et techniques, Picard, Paris, 1965
- La fortification grecque, Dossiers d'Archéologie no 172 (1992) (ISSN 1141-7137)
- À la découverte des forteresses grecques, Dossiers d'Archéologie no 179 (1993) (ISSN 1141-7137)
- Jean-Pierre Adam, L'architecture militaire grecque, Paris, Picard, 2000.