ForĂȘt Molai
La forĂȘt Molai est situĂ©e sur l'Ăźle de Majuli du fleuve Brahmapoutre, sur les rives de Jorhat de l'Ă©tat indien de l'Assam. Elle a Ă©tĂ© crĂ©Ă©e par Jadav Payeng[1].
FĂŽret Molai | ||
Localisation | ||
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CoordonnĂ©es | 26° 51âČ 00âł nord, 94° 09âČ 08âł est | |
GĂ©ographie | ||
Superficie | 5,5 km2 | |
GĂ©olocalisation sur la carte : Inde
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Histoire
Tout a commencĂ© en 1979. Des crues avaient rejetĂ© un grand nombre de serpents sur le banc de sable. AprĂšs le retrait des eaux, Payeng, qui nâavait que 16 ans, trouva le site couvert de reptiles morts. Ce fut un tournant dans sa vie : « Les serpents Ă©taient morts de chaleur, il nây avait pas dâarbres pour les protĂ©ger. Je me suis assis et jâai pleurĂ© sur leurs corps sans vie. CâĂ©tait un carnage. Jâai alertĂ© le ministĂšre des ForĂȘts et leur ai demandĂ© sâils pouvaient planter des arbres. Ils mâont rĂ©pondu que rien ne pousserait ici. »[2] Il dĂ©cida alors de planter des bambous. Au fil du temps, les plants poussĂšrent et donnĂšrent naissance Ă une vĂ©ritable forĂȘt de bambous. Puis, quand il constata qu'il pouvait planter des arbres, il alla en chercher et ramassa aussi des fourmis rouges qui peuvent changer les propriĂ©tĂ©s du sol. Quelque temps aprĂšs, plusieurs espĂšces de fleurs et d'autres plantes ont commencĂ© Ă se multiplier. Au fur et Ă mesure, un grand nombre dâespĂšces animales recolonisa la bande de sable (dont notamment plusieurs espĂšces d'animaux en voie de disparition[3]).
Faune et Flore
La forĂȘt Molai abrite aujourd'hui des tigres du Bengale, des rhinocĂ©ros indiens, plus de 100 cerfs et lapins en plus des singes et plusieurs variĂ©tĂ©s d'oiseaux, dont un grand nombre de vautours. Il y a plusieurs milliers d'arbres, dont le valcol, l'arjun (Terminalia arjuna), le Pride of India (Lagerstroemia speciosa), le royal poinciana (Delonix regia), les arbres Ă soie (Albizia procera), le moj (rchidendron bigeminum) et les cotonniers (Bombax ceiba). Le bambou couvre une superficie de plus de 300 hectares[3].
Un troupeau d'une centaine d'Ă©lĂ©phants d'Asie visite rĂ©guliĂšrement la forĂȘt chaque annĂ©e et y sĂ©journe gĂ©nĂ©ralement environ six mois. Ils ont donnĂ© naissance Ă 10 Ă©lĂ©phanteaux dans la forĂȘt[3].
Dans la culture populaire
La forĂȘt est connue pour avoir fait l'objet de plusieurs documentaires. Le plus connu est le court-mĂ©trage Forest Man de William D. McMaster prĂ©sentĂ© au Festival de Cannes 2014[4] - [5].
Références
- « "Forest Man", l'homme qui a plantĂ© Ă lui seul une forĂȘt de 550 hectares », sur Maxisciences, (consultĂ© le )
- « INSOLITE. Inde : lâhomme qui a plantĂ© une forĂȘt de ses mains », sur Courrier international, (consultĂ© le )
- (en) Pti et Itanagar, « Man creates forest single-handedly on Brahmaputra sand bar », sur The Asian Age (consulté le )
- Forest Man (lire en ligne)
- Marie Salah, « "Forest Man" : l'homme qui a plantĂ© une forĂȘt Ă mains nues », sur Le Point, (consultĂ© le )