AccueilđŸ‡«đŸ‡·Chercher

Fondation Farefuturo

La fondation Farefuturo est une fondation italienne de culture politique, imputable Ă  l'epace centre-droit.

Fondée en 2007 à l'instigation de Gianfranco Fini et Adolfo Urso sur la base de l'expérience de l'Observatoire parlementaire, elle a précisément pour objectif de développer une droite laïque, libérale, ouverte du cÎté des droits civiques et de ceux de la nouvelle citoyenneté. La collaboration avec Nicolas Sarkozy, David Cameron et José María Aznar est révélatrice d'un sentiment européaniste, incarné par le Parti Populaire Européen.

Histoire

La fondation naĂźt le 15 mai 2007[1] par le prĂ©sident d'alors de l'Alleanza Nazionale, Gianfranco Fini, qui sera le prĂ©sident de la fondation, et l'ancien vice-ministre adjoint du Commerce extĂ©rieur, Adolfo Urso, qui en sera le secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral. Pour le siĂšge de la fondation, le choix s'est portĂ© sur l'historique palazzo Serlupi Crescenzi Ă  Rome, qui abritait auparavant la fondation de l'Observatoire parlementaire d'Adolfo Urso dans les mĂȘmes locaux, rĂ©novĂ©s pour l'occasion.

Le comitĂ© de promotion, coordonnĂ© par Adolfo Urso, comptait 105 personnalitĂ©s du monde de la culture, de l'Ă©conomie et de l'art : le prĂ©sident Ă©mĂ©rite de la Cour constitutionnelle, Annibale Marini; la prĂ©sidente de la Commission nationale pour l'Ă©galitĂ© Tina Lagostena Bassi; le pro-recteur de l'École polytechnique de Milan, Giovanni Azzone; le sociologue Sabino Acquaviva; l'acteur Luca Barbareschi; la journaliste Rita dalla Chiesa et la soprano Cecilia Gasdia[2]. Les premiers nommĂ©s sont Adolfo Urso, le directeur scientifique Alessandro Campi et le directeur du magazine Farefuturo Web, Filippo Rossi quant Ă  lui est secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral. Le but de la fondation, selon les mĂȘmes fondateurs, n'est pas de dĂ©passer l'AN, mais d'enrichir la droite et le centre-droit, en les repensant dans une perspective europĂ©enne, et de redonner la victoire Ă  la Casa delle LibertĂ  aprĂšs la dĂ©faite des Ă©lections gĂ©nĂ©rales de 2006.

Sa fondation est Ă©galement parrainĂ©e par JosĂ© MarĂ­a Aznar du Parti populaire europĂ©en[3] - [4] et Ă  la propre requĂȘte d'Aznar en septembre 2007, la fondation est invitĂ©e au meeting des fondations du PPE[5]. En 2009, la fondation Farefuturo tisse un jumelage avec la Fundacion para el AnĂĄlisis y los Estudios Sociales, la fondation d'Aznar adhĂ©rente du centre pour les Ă©tudes europĂ©ennes[6].

En mai 2009, elle a été à l'origine d'un débat à droite et pas seulement[7] - [8], par une intervention de la politologue Sofia Ventura contre les éléments de langage en politique[9] - [10] - [11] publié sur le magazine web de Farefuturo. La polémique s'étend aussi aux colonnes de journaux étrangers[12]. Avec la création en 2010 de Futuro e Libertà, d'abord comme groupe parlementaire puis comme parti, la fondation est restée proche des partisans de Gianfranco Fini.

Des changements importants interviennent en mars 2011 à l'intérieur de la fondation: Campi laisse la direction scientifique, et le Farefuturo Web Magazine est fermé[13], tandis que le nouveau président de la fondation devient Adolfo Urso[14] - [15]; Fini n'ayant que la présidence honoraire[15]. Urso sort de la FLI et dÚs lors il y a une équidistance entre les forces du PDL, de l'UDC et du FLI, appelés à la naissance d'une section italienne du PPE.

D'un point de vue politique, ses tenants se référaient à l'origine au courant libéral de l'Alliance nationale. Avec la dissolution de l'AN dans le Popolo della Libertà, la fondation se réfÚre alors au courant finien du PdL, qui a fondé ensuite Futuro e Libertà per l'Italia. Depuis juillet 2011, avec le départ d'Adolfo Urso de FLI, la fondation est proche de l'association d'Urso: FareItalia. En mai 2013, le nom de Gianfranco Fini a disparu de l'organigramme de la fondation[16].

Objectifs

Elle entend faire prendre conscience du patrimoine commun, de la culture, de l'art, de l'histoire et de l'environnement, du développement durable et des nouveaux droits civils, sociaux et environnementaux et développer à tous les niveaux une culture de la responsabilité et du mérite. Elle vise à fournir des outils et des analyses culturelles aux forces du centre-droit italien dans une logique bipartite afin de renforcer la démocratie de l'alternance, dans le cadre d'une vision européenne, méditerranéenne et occidentale.

Direction

Organigramme

  • PrĂ©sident: SĂ©n. Adolfo Urso
  • SĂ©n. Giuseppe Basini
  • Av. Giancarlo Lanna
  • Amb. Giulio Terzi di Sant'Agata
  • Hon. Andrea Delmastro Delle Vedove
  • SĂ©n. Franco Zaffini – secrĂ©taire administratif

Directeurs

  • Prof. Roberto Pasca di Magliano – directeur scientifique
  • Doct. Chiara Moroni – directrice Ă©ditoriale
  • SĂ©nateur Giuseppe Basini – directeur des Ă©tudes
  • Av. Kiril K. Maritchkov – directeur politique de l'immigration
  • Doct. Federico Eichberg – directeur des relations internationales
  • Av. Giovanni Basini – directeur de la communication et de la jeunesse
  • Doct. Gabriele Guida – directeur de l'observatoire Ă©conomique

RĂ©viseurs

  • SĂ©n. Andrea De Bertoldi
  • Av. Andrea Brancadoro

Notes et références

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplĂ©mentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimĂ©dias.