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Flossie Wong-Staal

Flossie Wong-Staal (黃仄靜 en pinyin : HuĂĄng Yǐ jĂŹng, Ă  Canton (Chine) - Ă  La Jolla (Californie)), nĂ©e Yee Ching Wong, est une virologue et biologiste molĂ©culaire sino-amĂ©ricaine.

Flossie Wong-Staal
Description de cette image, également commentée ci-aprÚs
Flossie Wong-Staal.
Nom de naissance Yee Ching Wong
Naissance
Canton (Chine)
DĂ©cĂšs
La Jolla (Californie)
Domaines Virologie, immunologie
Institutions Université de Californie à Los Angeles, Institut national du cancer
DiplÎme Université de Californie à Los Angeles
Renommé pour Travaux sur le virus de l'immunodéficience humaine
Distinctions National Women's Hall of Fame, Member of the National Academy of Medicine

Elle est la premiÚre scientifique à cloner le VIH et à déterminer la fonction de ces gÚnes, une étape majeure pour prouver que le VIH est la cause du SIDA. Elle préside de 1990 à 2002 la Florence Riford Chair in AIDS Research à l'université de Californie à San Diego (UCSD). AprÚs avoir quitté l'UCSD, elle devient la cofondatrice et la directrice scientifique d'Immusol, renommé iTherX Pharmaceuticals en 2007 quand l'entreprise commence à développer des médicaments centrés sur l'hépatite C[1].

Biographie

Flossie Wong-Staal naĂźt en Chine, le 27 aoĂ»t 1946, et part Ă  Hong Kong avec sa famille en 1952. Alors qu'elle suit les cours dans une Ă©cole catholique de Hong Kong, les sƓurs demandent Ă  son pĂšre de lui choisir un nom anglais. Elle choisit le prĂ©nom de Flossie Ă  cause du typhon du mĂȘme nom qui avait frappĂ© Hong Kong la semaine prĂ©cĂ©dente[2].

Flossie Wong-Staal est la premiĂšre femme de sa famille Ă  faire des Ă©tudes. Elle part Ă  l'UniversitĂ© de Californie Ă  Los Angeles (UCLA) oĂč elle reçoit en 1968 un bachelor en bactĂ©riologie, avec mention cum laude. Flossie Wong-Staal reste Ă  l'UCLA pour son doctorat en biologie molĂ©culaire qu'elle obtient en 1972[2].

CarriĂšre

En 1972, Flossie Wong-Staal entame des recherches postdoctorales à l'UCSD. Ce travail continue jusqu'en 1974 quand elle le quitte pour travailler avec Robert Gallo à l'Institut national du cancer (NCI). Elle commence alors des recherches sur les rétrovirus[3].

En 1983, Flossie Wong-Staal travaille avec Gallo sur le virus responsable du SIDA. Robert Gallo clamera avoir découvert le VIH mais sera reconnu coupable de fraude scientifique[4], la paternité de la découverte revenant à Françoise Barré-Sinoussi et Luc Montagnier. Deux ans plus tard, Wong-Staal clone le VIH et décrypte le génome du virus[2].

En 1990, Flossie Wong-Staal part Ă  l'UCSD. Elle y continue ses recherches sur le VIH et sur le SIDA. En 1994, elle est nommĂ©e directrice du nouveau centre de recherche sur le SIDA de l'UCSD[5]. Elle est Ă©lue la mĂȘme annĂ©e Ă  l’Institute of Medicine of the U.S. National Academies.

Dans les annĂ©es 1990, elle concentre sa recherche sur la thĂ©rapie gĂ©nique en utilisant le ribozyme pour lutter contre le VIH dans les cellules souches. Le protocole qu'elle dĂ©veloppe est le second Ă  ĂȘtre financĂ© par le gouvernement amĂ©ricain. Flossie Wong-Staal prend sa retraite de l'UCSD en 2002 et est maintenant professeur Ă©mĂ©rite de cette universitĂ©. Elle rejoint alors Immusol, une entreprise biopharmaceutique qu'elle cofonde, en tant que directrice scientifique. Reconnaissant le besoin d'amĂ©liorer les mĂ©dicaments pour lutter contre l'hĂ©patite C, elle concentre la recherche d'Immusol dans cette direction et renomme l'entreprise iTherX Pharmaceuticals pour marquer ce changement. La mĂȘme annĂ©e, Discover nomme Wong-Staal une des 50 femmes scientifique les plus marquantes[1].

En 2007, The Daily Telegraph déclare Flossie Wong-Staal numéro 32 des 100 plus grands génies vivants[6].

En 2019, elle est inscrite au National Women's Hall of Fame[7].

Elle meurt le 8 juillet 2020 Ă  San Diego Ă  l'Ăąge de 73 ans[8], d'une pneumonie[9] - [10].

Notes et références

  1. (en) « Immusol Chief Scientific Officer, Flossie Wong-Staal, Ph.D., Named One of Top 50 Women Scientists », PR Newswire,‎
  2. (en) World of Health, Gale Group,
  3. (en) Notable Asian Americans, Gale Research,
  4. « La France, pionniĂšre contre le sida », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  5. (en) World of Microbiology and Immunology, Gale,
  6. (en) « Top 100 living geniuses Story », The Daily Telegraph, Londres,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  7. National Women's Hall of Fame, Flossie Wong-Staal.
  8. (en) Faye Flam, « Flossie Wong-Staal, Who Unlocked Mystery of H.I.V., Dies at 73 », sur The New York Times, (consulté le )
  9. (en) In School Team, « Know the scientist: Flossie Wong-Staal », The Hindu,‎ (ISSN 0971-751X, lire en ligne, consultĂ© le )
  10. (en-US) Faye Flam, « Flossie Wong-Staal, Who Unlocked Mystery of H.I.V., Dies at 73 », The New York Times,‎ (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consultĂ© le )

Annexes

Articles de presse

  • (en-US) « Science Superstar », National Geographic,‎ , p. 25–27
  • (en-US) « Intimate Enemies », Discover,‎ , p. 16–17
  • (en-US) Cheryl Clark, « Researcher Stays Hot on the Trail of Deadly Virus », The San Diego Union-Tribune,‎ , p. C–1
  • (en-US) « Science Leaders: Researchers to Watch in the Next Decade », The Scientist,‎ , p. 18–24

Liens externes

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