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Florilegium Gallicum

Le Florilegium Gallicum est une compilation d'extraits d'une quarantaine d'auteurs latins qui date du XIIe siècle. Il appartient au genre de l'anthologie, particulièrement pratiqué au Moyen Âge. C'est l'un des plus importants ouvrages de ce genre.

Origine

Le Florilegium Gallicum semble avoir été composé dans le milieu intellectuel de la cathédrale d'Orléans, comme c'est aussi le cas du Florilegium Angelicum[1].

Contenu

Les extraits compilés correspondent à quatre-vingt-neuf ouvrages différents. Les œuvres poétiques sont réunies en premier ; une deuxième section comprend les œuvres en prose. Pour certains auteurs comme Ovide, Cicéron et Sénèque, les extraits se trouvent à plusieurs endroits du florilège.

Parmi les auteurs latins dont des extraits ont été réunis dans le Florilegium Gallicum, on trouve :

Manuscrits

Le Florilegium Gallicum est conservé à travers plusieurs manuscrits, qui datent pour la plupart du XIIIe et du XIVe siècles. Le plus ancien est un manuscrit de la Bibliothèque nationale de France (Lat. 7647), copié vers 1200 ; il n'est pas complet. Les autres manuscrits les plus importants sont : Paris, Bibliothèque nationale de France, Lat. 17903 ; Madrid, Biblioteca del Monasterio de San Lorenzo del Escorial, ms. Q-I-14 ; Arras, Bibliothèque municipale, ms. 64 (65).

Notes et références

  1. R. H. Rouse, op. cit. en bibliographie.
  2. « â€¦this florilegium offered its readers a very limited and superficial understanding of the poet. Â» Sally A. Rackley, « The Amatory Excerpts of Ovid in the Florilegium Gallicum : Evidence of the Knowledge of this Poet ine the Twelfth Century Â», Florilegium, 8, 1986, p. 71-112 (en ligne). Sur les Fastes : Beatriz Fernández de la Cuesta González, « Los Fastos de Ovidio en el Florilegium Gallicum Â», Revue d'histoire des textes, 7, 2012, p. 221-250 (en ligne).
  3. Tilo Brandis, Widu-Wolfgang Ehlers, « Zu den Petronexzerpten des Florilegium Gallicum Â», Philologus, 118-1, 1974, p. 85-157 (en ligne).
  4. Les comédies de Térence, bien que composées en vers, ont été en général traitées au Moyen Âge comme de la prose ; dans le recueil, elles ont été placées entre la partie en vers et la partie en prose.

Voir aussi

Bibliographie

  • (de) A. Gagner, “Florilegium Gallicanum“. Untersuchungen und Texte zur Geschichte der mittellateinischen Florilegienliteratur, Lund, 1936.
  • (de) J. Hamacher, “Florilegium Gallicum“ : Prolegomena und Edition der Exzerpte von Petron bis Cicero “De Oratore“, Franfort-sur-le-Main, 1975.
  • (en) R. H. Rouse, « â€śFlorilegia“ and Latin Classical Authors in Twelfth and Thirteenth Century OrlĂ©ans Â», Viator, 10, 1979, p. 131-160.
  • (en) R. Burton, Classical Poets in the “Florilegium Gallicum“, Francfort-sur-le-Main, 1983.
  • MĂ©langes Birger Munk Olsen, La rĂ©ception de la littĂ©rature classique au Moyen Ă‚ge (IXe-XIIe siècle) : choix d'articles publiĂ© par des collègues Ă  l'occasion de son soixantième anniversaire, Museum Tusculanum Press, 1995. (ISBN 9788772893570) (en ligne)
  • (es) (la) B. Fernández de la Cuesta González (ed.), En la senda del 'Florilegium Gallicum'. EdiciĂłn y estudio del florilegio del manuscrito CĂłrdoba, Archivo Capitular 150 (coll. « Textes et Ă©tudes du Moyen Ă‚ge Â», 45), Turnhout, 2008, 542 p. (ISBN 978-2-503-52879-3)

Articles connexes

Liens externes

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