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Flamme de mon amour

Flamme de mon amour (ă‚ăŒæ‹ăŻç‡ƒăˆăŹ, Waga koi wa moenu) est un film japonais rĂ©alisĂ© par Kenji Mizoguchi et sorti en 1949.

Flamme de mon amour

Titre original ă‚ăŒæ‹ăŻç‡ƒăˆăŹ
Waga koi wa moenu
RĂ©alisation Kenji Mizoguchi
Scénario Yoshikata Yoda
Kaneto Shindƍ
Kƍgo Noda (roman)
Musique Senji Itƍ
Acteurs principaux
SociĂ©tĂ©s de production Shƍchiku
Pays de production Drapeau du Japon Japon
Genre drame
Durée 84 minutes
Sortie 1949

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Synopsis

1884. La militante fĂ©ministe Toshiko Kishida se rend Ă  Okayama, oĂč Eiko Hirayama a fondĂ© une Ă©cole destinĂ©e Ă  promouvoir une conception neuve du rĂŽle de la femme dans la sociĂ©tĂ© japonaise. Eiko dĂ©couvre, par exemple, que Chiyo, la fille des domestiques de sa propre famille, a Ă©tĂ© vendue Ă  un habitant de Tokyo. HĂ©las, l'Ă©cole de Eiko est bientĂŽt fermĂ©e par les autoritĂ©s. Elle se voit contrainte de partir pour Tokyo afin de se rendre au siĂšge du Parti libĂ©ral, pourtant menacĂ© de dissolution. LĂ , elle devient chroniqueuse pour le journal du Parti et se lie avec Kentaro Omoi, le responsable du mouvement. Elle va enquĂȘter, notamment, sur la rĂ©volte des fermiers de la soie Ă  Chichibu. Ceux-ci luttent, en particulier, contre les terribles conditions de travail imposĂ©es aux ouvriĂšres des filatures. Eiko assiste Ă  l'esclavage de ces femmes qui, de plus, sont souvent battues, torturĂ©es voire violĂ©es. Parmi celles-ci, elle reconnaĂźt Chiyo. Cette derniĂšre vient prĂ©cisĂ©ment d'incendier un bĂątiment. Omoi, Eiko et Chiyo sont tous trois accusĂ©s de complicitĂ© et arrĂȘtĂ©s. Chiyo, enceinte, se donne Ă  un gardien dans l'espoir d'obtenir un moyen d'Ă©vasion. Au lieu de cela, elle est violemment frappĂ©e et son bĂ©bĂ© mourra. Plus tard, Eiko apprend qu'Omoi, qui dĂ©sire l'Ă©pouser, a aussi pour maĂźtresse Chiyo. Omoi trouve cette situation normale. Eiko comprend, dĂšs lors, qu'il y a beaucoup Ă  faire pour modifier la mentalitĂ© masculine japonaise. Mais, persĂ©vĂ©rante, elle continue son combat, d'autant que le contexte politique, dĂ©sormais plus favorable, lui permet de rouvrir son Ă©cole Ă  Okayama. Dans le train qui la ramĂšne vers sa ville natale, Eiko est rejointe par Chiyo.

Fiche technique

  • Titre du film : Flamme de mon amour
  • Titre original : ă‚ăŒæ‹ăŻç‡ƒăˆăŹ (Waga koi wa moenu)
  • RĂ©alisation : Kenji Mizoguchi
  • ScĂ©nario : Yoshikata Yoda, Kaneto Shindƍ d'aprĂšs le roman de Kƍgo Noda, tirĂ© de l'autobiographie Warawa no hanshogai de Hideko Kageyama.
  • Photographie : Kƍhei Sugiyama, Tomotarƍ Nashiki / noir et blanc
  • DĂ©cors : Dai Arokama, Hiroshi Mizutami, Junichi Ozumi
  • Musique : Senji Itƍ
  • Production : Shƍchiku/Kyoto, (Hisao Itoya, Kiyoshi Shimazu)
  • Pays d'origine : Drapeau du Japon Japon
  • Langue originale : japonais
  • Genre : drame
  • DurĂ©e : 84 minutes[1] (mĂ©trage : 9 bobines - 2 293 m[1])
  • Date de sortie :

Distribution artistique

Commentaire

AprÚs La Victoire des femmes (1946), c'est le deuxiÚme film délibérément féministe de Kenji Mizoguchi, réalisateur « voué de façon essentielle et comme organique à exprimer le tragique de la condition féminine à travers l'histoire du Japon. » (Jacques Lourcelles)

Le message est pourtant inhabituellement optimiste chez Mizoguchi, dont l'Ɠuvre revĂȘt globalement une tonalitĂ© dĂ©sespĂ©rĂ©e. « Tant par sa force de conviction, son enracinement dans l'histoire d'un pays que par la magie victorieuse de son style, Flamme de mon amour est sans doute l'un des premiers et des meilleurs films fĂ©ministes jamais rĂ©alisĂ©s. » (Jacques Lourcelles, in : Dictionnaire du cinĂ©ma/Les films, Robert Laffont)

Notes et références

Liens externes

Ressources relatives Ă  l'audiovisuel :
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