Filles de la divine providence de Créhen

En 1822, alors qu'il est recteur de Créhen depuis 1818, le père Guy Homery entend lors d'une prière une voix qui lui affirme : « Commence mon enfant, la Providence viendra à ton secours »[1]. Il rassemble alors cinq jeunes femmes à Créhen le 20 octobre 1822 par le curé de la paroisse, Guy Homery (1781-1861) pour l'éducation de jeunes démunis et abandonnés et l'assistance au malade. La congrégation est marquée par la spiritualité ignatienne (le cousin du père Guy Homery est longtemps provincial des Jésuites en France), mais aussi par l'exemple de saint Vincent de Paul [2] et leurs règles basées sur la règle de saint Augustin. La devise de la congrégation est Cor amator pauperum (un cœur aimant pour les pauvres).

Cet institut est érigé canoniquement en congrégation diocésaine le 28 avril 1826 par Mathias Le Groing de La Romagère, évêque de évêque de Saint-Brieuc et reçoit le décret de louange le 1er mai 1961[3].

Les sœurs se consacrent à l'enseignement, aux soins des orphelins, des personnes âgées et des malades, à l'aide aux prêtres et aux missions.

Elles sont présentes en :

• Europe : France, Belgique, Pays-Bas.
• Afrique : République démocratique du Congo, Gabon.

La maison-mère est à Créhen.

En 2017, la congrégation comptait 231 sœurs dans 31 maisons[4].