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Filippo Parodi

Giacomo Filippo Parodi (GĂȘnes 1630 – 22 juillet 1702) est un sculpteur italien baroque de l'Ă©cole gĂ©noise.

Giacomo Filippo Parodi
Naissance
DĂ©cĂšs
Nom dans la langue maternelle
Filippo Parodi
Activités
Lieux de travail

Biographie

Giacomo Filippo Parodi naĂźt dans une famille de sculpteurs de GĂȘnes, s'adonne d'abord au bois puis au marbre Ă  partir des annĂ©es 1670. Son style se redĂ©finit aprĂšs deux voyages Ă  Rome et il devient l'assistant de Gian Lorenzo Bernini bien qu'il semble avoir Ă©tĂ© influencĂ© par Alessandro Algardi et son Ă©lĂšve Ercole Ferrata.

RetournĂ© Ă  GĂȘnes, il y rencontre le sculpteur baroque français Pierre Puget[1], qui est restĂ© Ă  GĂȘnes de 1661 Ă  1666.

Parodi y développe un grand atelier pour répondre aux multiples commissions qui lui sont confiées, comme entre 1661 et 1670 :

  • Extase de sainte Marthe pour Santa Marta,
  • Saint Jean pour Santa Maria di Carignano
  • Madone pour San Carlo.

En 1680, il sculpte dans du marbre blanc l'Enfant Jésus endormi (ancienne collection du vicomte Charles-Hippolyte Vilain XIIII, achat en 1844 et resté aux mains d'un de ses descendants jusqu'en 2017).

« Cette statue pose un jalon des plus importants dans la carriÚre de Parodi. Sa datation, autour des années 1680 marque une véritable transition entre une production encore pétrie des influences des grands maßtres baroques et un style propre, fougueux et plus indépendant. »

Cette Ɠuvre repose depuis 2018 au Cleveland museum of art (USA).

En 1691, il part Ă  Padoue oĂč son atelier est responsable de six statues de marbre blanc, la Gloire de saint Antoine (1689-97), en marbre polychrome Ă  La Cappella del Tesoro Ă  la basilique Saint-Antoine. Il Ă©rige la chapelle absidiale de droite de la basilique Sainte-Justine de Padoue, en assurant la totalitĂ© de la dĂ©coration et des statue autour de la PietĂ  et des statues de Marie Madeleine et de saint Jean en 1689.

En 1678, Ă  Venise, il complĂšte le monument funĂ©raire de l'Ă©vĂȘque Francesco Morosini (1678), Ă  San NicolĂČ da Tolentino.

Pour Johann Adam Andreas, prince du Liechtenstein à Vienne, il produit deux bustes allégoriques : Le Vice et La Vertu (collection Liechtenstein à Vienne) dont Le Vice est inspiré par lAnima dannata de Bernini.

Le nom de Parodi est souvent appelé en relation avec les tables et les guéridons latéraux génois du baroque tardif, découpés et dorés.

Parmi les élÚves de son atelier on compte le jeune Andrea Brustolon et son fils génois Giacomo Antonio Ponsonelli (1654-1735) et son fils, Domenico Parodi (it) (1672-1742), était un peintre d'un certain mérite, mis en apprentissage à ses débuts chez Sebastiano Bombelli, puis, dans les années 1690, à l'atelier de Carlo Maratta et puis chez son élÚve Paolo Gerolamo Piola (it). D'autres pupilles de Parodi ont été Angelo de Rossi et les frÚres Francesco et Bernardo Schiaffino (en).

ƒuvres

  • Angelo reggicandelabro, v. 1667.
    Angelo reggicandelabro, v. 1667.
  • La chapelle des reliques de la Basilique Saint-Antoine (Padoue)
    La chapelle des reliques de la Basilique Saint-Antoine (Padoue)
  • LucrĂšce Ca' Rezzonico Venise
    LucrĂšce Ca' Rezzonico Venise

Notes et références

  1. (it) Mariangela Bruno, Daniele Sanguineti, « Filippo Parodi », sur treccani.it, (consulté le ).

Sources

Voir aussi

Liens externes

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