Ferrari 250 GT Berlinetta « Tour de France »
La Ferrari 250 GT Berlinetta « Tour de France », appelée aussi Ferrari 250 GT Berlinetta LWB (pour Long Wheel Base) est une voiture sportive de prestige développée par le constructeur automobile italien Ferrari.
Ferrari 250 GT Berlinetta « Tour de France » | |
Ferrari 250 GT TdF | |
Marque | Ferrari |
---|---|
Années de production | 1955 - 1959 |
Production | 84 exemplaire(s) |
Classe | Sportive de prestige |
Usine(s) d’assemblage | Maranello |
Moteur et transmission | |
Énergie | Essence |
Moteur(s) | V12 « Colombo » 60°, 24s |
Cylindrée | 2 953 cm3 |
Puissance maximale | 280 ch |
Boîte de vitesses | Manuelle |
Poids et performances | |
Poids à vide | 1 180 kg |
Accélération | 0 à 100 km/h en 5,2 s |
Histoire
Motivé et mis au défi par la victoire d'Armando Zampiero au Championnat italien des voitures de Sports de 1955 avec une Mercedes 300 SL, Ferrari décide de produire une GT apte à concourir dans cette catégorie.
Apparue en 1956, la 250 GT Berlinetta « Tour de France » est le fruit des carrossiers Pinin Farina et Scaglietti[1].
D'une conception allégée grâce à l'aluminium, elle s'équipe du châssis de la 250 GT Boano/Ellena afin de produire rapidement une centaine d'exemplaires et ainsi d'obtenir l'homologation de cette nouvelle GT. Toujours propulsée par le V12 « Colombo », la 250 GT TdF innove puisqu'elle s'équipe de ressorts hélicoïdaux à l'avant.
Fort de 240 ch — portés par la suite à 260 ch — elle triomphe à trois reprises, en 1957, 1958 et 1959, au Tour de France automobile en catégorie GT avec les Belges Olivier Gendebien et Lucien Bianchi, d'où son nom éponyme[1] (après une première victoire de la GT en 1956 avec l'espagnol Alfonso de Portago), la GT berlinetta traditionnelle remportant également la toute dernière édition des Mille Miglia en 1961, avec le champion d'Europe Gunnar Andersson.