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Ferdinand Kobell

Ferdinand Kobell, né le à Mannheim et mort le à Munich, est un peintre paysagiste et graveur sur cuivre allemand.

Ferdinand Kobell
Gravure de Wilhelm Friedrich Schlotterbeck, d'après Joseph Hauber (de).
Naissance
Décès
(Ă  58 ans)
Munich
Nationalité
Activités
Formation
Enfant

Biographie

La famille Kobell est originaire de Hesse. Ferdinand est un petit-fils de Johann Heinrich Kobell, épicier prospère établi à Francfort, puis à Mannheim en 1720. Il a pour parents Balthasar Kobell († 1762), entrepreneur, puis conseiller de la chambre de la Cour de Mannheim, et Maria Franziska née Mezinger (1718-1762). Un oncle, le marchand d'art Johann Heinrich Kobell, s'installe en 1755 à Rotterdam.

Ferdinand Kobell étudie le droit à Heidelberg. En 1760, il devient secrétaire de la chambre de la Cour ; mais il se dirige ensuite vers la peinture. Il est libéré de son service et obtient une bourse pour suivre les cours de l'académie de dessin de Mannheim. En 1764, il est peintre de décors pour le théâtre et se marie avec la fille d'un conseiller à la Cour, Maria Anna Lederer (1744-1820)[1]. Parmi les sept enfants du couple, l'on compte Wilhelm von Kobell (1766-1853), futur peintre paysagiste, peintre animalier et peintre de batailles, Egid von Kobell (1772-1847), futur membre du conseil d'État de Bavière, et Franz von Kobell (1779-1850), futur secrétaire général du ministère de l'Intérieur de Bavière. En 1766, Ferdinand Kobell est nommé peintre du Cabinet. Afin de parfaire sa formation, il part pendant dix-huit mois effectuer un voyage d'étude à Paris. Dans la capitale française, en 1773, sur les conseils de Jean-Georges Wille, il charge Philippe-Louis Parizeau de constituer un catalogue d'estampes destinées à une vente[2].

Son frère Franz (1749-1822) après des années à Rome devient dessinateur de paysages.

En 1794, Ferdinand Kobell s'installe à Munich, suivant son maître Charles-Théodore, devenu aussi prince de Bavière. En 1798, Ferdinand Kobell est nommé directeur de la galerie de peintures du Palatinat qui a été transférée en 1798 de Düsseldorf à Mannheim. Il meurt quelque temps plus tard à Munich avant d'être entré en fonction.

Ĺ’uvre

L'Ĺ“uvre de Kobell, souvent Ă  la manière de Berchem, se caractĂ©rise par un dessin efficace et une grande facilitĂ© de reprĂ©sentation. Sur ses quelque 300 eaux-fortes, Frauenholz de Nuremberg en a fait une collection et un catalogue en 1809, intitulĂ© Ĺ’uvre complet de F. K., avec 178 feuilles publiĂ©es par Kugler de Stuttgart en 1842. L'ensemble de son Ĺ“uvre a Ă©tĂ© recensĂ© par Stephan von Stengel (de) (Nuremberg, 1822).

Le Cycle d'Aschaffenburg

Pont principal d'Aschaffenburg (1786), Nouvelle pinacothèque de Munich.

Le Cycle d'Aschaffenburg de Kobell se trouve Ă  la collection d'État d'Aschaffenburg, installĂ©e au château de Johannisburg. Ce cycle est constituĂ© de paysages et de vues urbaines, dans lequel six peintures Ă  l’huile peintes de diffĂ©rents Ă©tages et fenĂŞtres du château de Johannisburg donnent une sorte de panorama Ă  300 degrĂ©s du fleuve et du paysage de Spessart autour d’Aschaffenburg.

Ce sont les peintures avec les numéros d'inventaire 6585 (Vue du château d'Aschaffenburg sur Marstall et le pont principal), 9802 (Pont principal d'Aschaffenburg), 6544 (Vue d'Aschaffenburg sur le château de Schönbusch), 6545 (Vue du château d'Aschaffenburg sur la rue principale), 6587 (Vue du château d'Aschaffenburg sur la ville au nord) et 6546 (Vue d'Aschaffenburg à Goldbach).

Cependant, le caractère panoramique de ces six peintures n'est pas spécifiquement mentionné dans le catalogue. De plus, le lien étroit qui unit ces peintures ne s'ouvre pas au spectateur à première vue, car elles sont accrochées sur des murs différents et non dans la juxtaposition correspondante. Le Cycle d'Aschaffenburg, qui consistait à l'origine en 15 peintures selon Eduard Coudenhove-Erthal, inclut toujours les peintures portant les numéros d'inventaire 6586 (Le Lac supérieur à Beau-Buisson, près d'Aschaffenburg), 9803 (Le château d'Aschaffenburg) et 9807 (Vue d'Aschaffenburg de l'est), représentant la ville et ses environs depuis Godelsberg.

Autres

Vieux pont Ă  Heidelberg (1784).

Deux grandes représentations de paysages de montagne se trouvent dans le cabinet de l'appartement de l'Empereur de la Nouvelle-Résidence de Bamberg.

Notes et références

  1. (de) Königlich-Baierische(r) Polizey-Anzeiger von München. 29 octobre 1820, p. 710.
  2. Roger Portalis et Henri Beraldi, Les graveurs du Dix-huitième siècle, Paris, Morgand et Fatout, tome III, p. 270-272.

Annexes

Bibliographie

  • Ĺ’uvre complet de Ferdinand Kobell: peintre de la cour Ă©lectorale bavaro-palatine et graveur Ă  l’eau-forte; contenant 179 planches de paysages et de figures. Frauenholz, Nuremberg, 1809.
  • Stephan von Stengel, Catalogue raisonnĂ© des estampes de Ferdinand Kobell, Nuremberg, Riegel et Wiesner, (lire en ligne).
  • (de) Franz Kugler: Ueber Ferdinand Kobell und seine Radirungen. Göpel, Stuttgart, 1842.
  • (de) Joseph August Beringer: Ferdinand Kobell: eine Studie ĂĽber sein Leben und Schaffen. Hahn, Mannheim, 1909.
  • (de) Ausstellung Ferdinand, Franz u. Wilhelm Kobell – Handzeichnungen, Aquarelle und Graphik. Städtisches Schlossmuseum, Mannheim, 1931.
  • (de) Brigitte Schad: Aschaffenburg im Spiegel alter Graphik. Stadt- und Stiftsarchiv, Aschaffenburg, 1990.

Liens externes

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