Fauste de Cyzique

La vie et le martyre de Fauste sont l'objet de deux versions différentes.

• Dans l'une, issue d'une famille chrétienne, elle est orpheline à treize ans[2]. Comme elle refuse le culte des idoles, le sénateur Evilassios la fait flageller. Devant son martyre, il la relâche et se met à croire au Christ, mais est dénoncé[2].
• Dans l'autre, elle est la fille d'Evilase, prêtre des idoles. Celui-ci découvre que Fauste est chrétienne. Il la torture mais devant son courage, devient chrétien[2].

Ils sont alors tous deux martyrisés : Fauste a la tête trouée[1] et Evilase est ébouillanté et transpercé de clous[2].

Au VIII^e siècle, les reliques de sainte Fauste sont rapatriées à Fidenciacus en Gascogne[1]. Devant la menace des invasions normandes, elles sont encore déplacées dans le Bas Limousin en 864 à Puy-d'Arnac, puis à Brivezac[1]. En 1247, une partie des reliques est transférée dans le Berry, dans un lieu qui prendra le nom de Sainte-Fauste[1].

Sainte Fauste est fêtée le 6 février et le 20 septembre[2].

Outre la commune de Sainte-Fauste, il existe un lieu-dit du même nom sur la commune de Cazaubon dans le Gers[3]. En Corrèze, Sainte-Fortunade correspond à Sainte-Fauste[1]. En Rouergue, l'église de Bozouls est dédiée à sainte Fauste[1].