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Église Sainte-Fauste de Bozouls

L'église Sainte-Fauste de Bozouls est une église catholique située à Bozouls, en France[1].

Église Sainte-Fauste de Bozouls
L'église Sainte-Fauste de Bozouls.
Présentation
Type
Destination initiale
Destination actuelle
culte catholique, prière
Diocèse
Paroisse
Paroisse Notre-Dame-des-Causses (d)
Dédicataire
Sainte Fauste
Construction
Religion
Propriétaire
Commune
Patrimonialité
Localisation
Pays
Région
Département
Commune
Coordonnées
44° 28′ 15″ N, 2° 43′ 05″ E
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Géolocalisation sur la carte : Occitanie
(Voir situation sur carte : Occitanie)
Géolocalisation sur la carte : Aveyron
(Voir situation sur carte : Aveyron)

Elle est dédiée à sainte Fauste[2].

Localisation

L'église est située dans le département français de l'Aveyron, sur la commune de Bozouls, à l'intérieur du méandre appelé trou de Bozouls formé par le Dourdou.

Historique

Sur la gauche, l'église au bord du trou de Bozouls.
Date de 1817 inscrite sur la clé d'arc. de l'avant-porche.

L'origine du prieuré de Bozouls n'est pas connue. Il a d'abord dépendu de l'abbaye Saint-Amans de Rodez.

Avec son abbaye-mère et plusieurs autres églises rattachées à cette abbaye, le prieuré est rattaché à l'abbaye Saint-Victor de Marseille avant 1082, probablement en 1079. Cette donation est confirmée par l'évêque de Marseille Adhémar, en 1120, mais dès 1140 le prieuré devient une possession du chapitre de la cathédrale de Rodez malgré l'opposition des moines de l'abbaye marseillaise. Une bulle du pape Alexandre III confirme en 1162 la possession du prieuré par le chapitre de la cathédrale de Rodez.

L'église a été construite au XIIe siècle, probablement pendant la période de possession de l'église par l'abbaye Saint-Victor à la place d'une église du XIe siècle dont il subsiste quelques éléments.

L'étage le plus haut du clocher date du XIVe siècle.

Cinq chapelles sont greffées sur le côté sud de l'église aux XVe et XVIe siècles. Ces constructions sont probablement à l'origine de l'écartement des piles en partie haute par défaut de stabilité. Cela a conduit à ajouter des arcs-boutants au XVIIe siècle. D'autres travaux seront faits pour alléger la toiture en remplaçant la lauze par l'ardoise. Les voûtes de la nef ont probablement dû être reconstruites à cette époque car leur position n'est pas compatible avec la corniche originelle dont les modillons sont visibles dans les combles des chapelles. Les contreforts du mur nord sont renforcés ainsi que le contrebutement du chevet au XVIIe siècle. Une tourelle d'escalier a été greffée sur le côté nord de la première travée. La chapelle haute du massif est divisée en deux par un mur.

En 1783, deux contreforts viennent renforcer la façade occidentale du clocher. Un avant-porche est ajouté en 1817 et la sacristie est construite en 1874-1875.

L'édifice est classé au titre des monuments historiques le [1].

L'église est restaurée en 1946-1947 par un décrépissage de l'intérieur et une réfection des enduits, puis en 1970 ont lieu la réfection des charpentes et de la couverture. En 1980, les maçonneries dégradées sont reprises.

Galerie de photos

  • Le chevet.
    Le chevet.
  • Le clocher.
    Le clocher.
  • L'avant-porche.
    L'avant-porche.
  • La nef.
    La nef.

Notes et références

  1. « Église Sainte-Fauste », notice no PA00093972, base Mérimée, ministère français de la Culture
  2. Jacques Baudoin, Grand livre des saints : culte et iconographie en Occident, éditions CREER, 2006, (ISBN 978-2-84819-041-9), p. 210-211, consulté le 1er juillet 2015.

Voir aussi

Bibliographie

  • Laurence Cabrero-Ravel, Bozouls, église Sainte-Fauste, dans Congrès archéologique de France. 167e session. Monuments de l'Aveyron. 2009, Société française d'archéologie, Paris, 2011, p. 53-60
  • Jean-Claude Fau, Rouergue roman, Éditions Zodiaque, collection la Nuit des temps no 17, 3e édition, La Pierre-qui-Vire, 1991, (ISBN 2-7369-0148-7), p. 273-318
  • Bernard de Gaulejac, Bozouls, p. 433-444, dans Congrès archéologique de France, 100e session, « Figeac, Cahors et Rodez », 1937, Société française d'archéologie, Paris, 1938, p. 570

Articles connexes

Liens externes

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