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Fatimata Touré

Fatimata Aliou Touré est une militante sociale, au Mali, qui agit pour la défense des droits des femmes. Elle dirige le forum régional pour la réconciliation et la paix à Gao[1]. Elle est également à la tête du Groupe de Recherche, d’Étude, de Formation Femme-Action (GREFFA), qui lutte aussi contre la fistule[2]. Pendant l'occupation du Mali, en 2012 et 2013, elle aide les patientes atteintes de fistule en soin à l'hôpital de Gao à déménager et trouver de l'aide médicale : en effet l'hôpital a été attaqué par les extrémistes[2]. Elle fournit également un abri aux femmes victimes de mariage forcés et de viols.

Fatimata Touré
Description de cette image, également commentée ci-après
Fatimata TourĂ©, laurĂ©ate du prix international de la femme de courage en 2014, aux cĂ´tĂ©s de Michelle Obama, Première dame des États-Unis et de Heather Higginbottom (en), reprĂ©sentant le DĂ©partement d'État des États-Unis.
Pays de résidence Drapeau du Mali Mali
Activité principale
Défense des droits des femmes, leur santé et les violences sexuelles[1].

Elle reçoit, le , de Heather Higginbottom (en), représentant le Département d'État des États-Unis, le Prix international de la femme de courage[3].

Elle est élue députée à l'Assemblée nationale dans le cercle de Gao aux élections législatives maliennes de 2020[4]. L'Assemblée nationale est dissoute le 19 août 2020 après un coup d'État[5].

Notes et références

  1. (en) « Bios of 2014 Award Winners (Ms. Fatimata Touré) », sur le site du département d'État des États-Unis, (consulté le ).
  2. (en) « Malian Woman Awarded for Promoting Health, Fighting Violence : Fatimata Touré brings safety and health care to women in need », sur le site USAID (consulté le ).
  3. (en) « 2014 International Women of Courage Award », sur le site du département d'État des États-Unis, (consulté le ).
  4. « Mali : le nombre des femmes députés à Assemblée nationale du Mali passe de 14 à 42 », sur nordsudjournal.com, (consulté le )
  5. « Mali : le président démissionne, les militaires au pouvoir », La Croix,‎ (lire en ligne, consulté le )
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