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Fanny Kemble

Frances Anne "Fanny" Kemble, née le à Londres et morte le également à Londres, est une actrice et femme de lettres britannique et connue pour sa condamnation de l’esclavage aux États-Unis.

Fanny Kemble
Fanny Kemble par Thomas Lawrence, 1873.
Biographie
Naissance
Décès
(Ă  83 ans)
Londres
SĂ©pulture
Nom de naissance
Frances Anne Kemble
Nationalité
Activités
Père
Mère
Maria Theresa Kemble (en)
Fratrie
John Mitchell Kemble
Henry James Vincent Kemble (d)
Adelaide Kemble
Conjoint
Pierce Butler (d) (Ă  partir de )
Enfants
Sarah Butler (d)
Frances Butler (d)
signature de Fanny Kemble
Signature

Issue d’une famille d'acteurs de théâtre renommée, elle rencontra d'abord le succès à Londres avant d'épouser en 1834 un riche héritier du sud des États-Unis, Pierce Butler (1806-1867), au terme d’une tournée américaine triomphale. Les limites que son mari tenta d'imposer au comportement de sa femme, et notamment à l'expression publique de ses opinions antiesclavagistes, provoquèrent un divorce retentissant qui obligea Kemble à reprendre une carrière d’actrice qu’elle limita pour l’essentiel à des lectures de Shakespeare.

Fruits de son expérience américaine, son Journal (1835) et son Journal of a Residence on a Georgian Plantation in 1838-1839 (1863), publié en Angleterre après qu’elle eut quitté les États-Unis au début de la guerre de Sécession, furent des succès de librairie considérables, qui restent aujourd’hui encore des sources précieuses sur la vie des plantations dans le Sud.

Biographie

Une enfant de la balle

Formal facial portrait photo of attractive young woman with ringlets, smiling softly and looking into the camera.
Fanny Kemble dans ses jeunes années.

Fanny Kemble est né à Londres dans la famille d'acteurs la plus prestigieuse que compte l'Angleterre de son temps. Son père, Charles Kemble, comme sa mère, Marie-Therèse de Camp, étaient des acteurs réputés, qui n'égalaient toutefois pas en notoriété sa tante, la tragédienne Sarah Siddons. Elle grandit dans un environnement culturel privilégié, côtoyant dès son plus jeune âge aussi bien Walter Scott que Thomas Moore. Une partie de son éducation lui fut dispensée à grand frais à Paris, où elle ne tarda pas à se démarquer par un caractère original. Elle se destina tout d'abord à une carrière littéraire mais accepta finalement, à contre cœur, de monter sur scène, pour venir au secours de ses parents dont les difficultés financières menaçaient le théâtre[1] - [2] - [3] - [4].

Elle fit sensation dès sa première apparition dans le rôle de Juliette dans Roméo et Juliette, le 26 octobre 1829 au Covent Garden. Elle devint rapidement la coqueluche de la scène londonienne, s'illustrant dans la plupart des grands rôles féminins du répertoire, de la Portia du Le Marchand de Venise à la Beatrice de Beaucoup de bruit pour rien en passant par Lady Teazle de L'École de la médisance de Sheridan. James Sheridan Knowles écrivit tout spécialement pour elle un rôle sur mesure, celui de Julia dans The Hunchback. Aux yeux des critiques, elle combinait « la technique majestueuse de son père avec le sentiment passionné de sa mère » (her father’s stately technique with her mother’s passionate feeling), empruntant au premier « sa voix profonde et sonore » et à la seconde ses « grands yeux noirs hypnotiques »[1] - [3] - [4].

Elle publia son premier roman Frances I, qui devint une pièce de théâtre montée pour la première fois avec succès en 1832. Cette ascension soudaine et les déboires financiers persistants de sa famille la poussèrent à accepter une tournée aux États-Unis, alors en pleine vogue shakespearienne. En 1832, elle incarna Bianca dans Fazio à New York City devant un public « ému, étonné et ravi ». Ses prestations lui valurent d'être considérée comme la première grande actrice à se produire devant le public américain qui lui donna le surnom de « Reine de la Tragédie ». Parmi ses admirateurs figure le poète Walt Whitman qui mentionne sa prestation dans son Leaves of Grass. Après sa prestation inaugurale à New York, elle se produisit à Philadelphie où elle fut immédiatement remarquée par Pierce Butler, un gentleman bien né du sud du pays, qui, séduit par son apparition sur scène, la poursuivit de ses assiduités et s'imposa comme le véritable régisseur de son voyage, en mettant tout en œuvre pour rendre son séjour américain agréable[1] - [2] - [3].

Un mariage américain

En 1834, mettant de côté les doutes qu'elle éprouvait sur sa capacité à se plier aux contraintes d'une vie maritale, elle céda aux avances de Butler et se retira de la scène pour épouser son prétendant à Philadelphie[1]. Petit-fils du père fondateur Pierce Butler, son mari était l’héritier d’une fortune fondée sur le coton, le tabac, le riz et donc sur l’esclavage dont son grand-père s'était fait le farouche défenseur au moment de l'indépendance du pays. Deux filles naquirent rapidement de cette union : Sarah Butler Wister et Frances Butler Leigh[2].

Kemble mit Ă  profit le temps qu'elle passait Ă©loignĂ©e de la scène pour mettre sur le papier ses observations sur son expĂ©rience amĂ©ricaine, genre auquel s'Ă©tait essayĂ©e avec succès trois ans plus tĂ´t Frances Trollope avec The Domestic Manners of the Americans (1832). Ce projet fut un premier sujet de discorde pour le jeune couple, Butler estimant qu'une femme mariĂ©e, qui plus est une lady de l'aristocratie du sud, ne devait pas exercer d'activitĂ©s publiques, sous peine de se montrer inconvenante. L'Ă©criture, et surtout la publication de rĂ©cits personnels ou fictionnels comptaient au nombre des activitĂ©s proscrites par le nouveau statut de sa jeune Ă©pouse. Se heurtant Ă  la volontĂ© farouche de sa femme de voir son journal publiĂ©, il tenta, sans plus de succès, de racheter pour 2 500 dollars l'ouvrage Ă  son Ă©diteur, avant qu'il ne parĂ»t en 1835. Ce Journal of Frances Anne Butler (2 vols., 1835), sans ĂŞtre aussi acerbe que celui de Trollope, n'Ă©tait pas sans rĂ©vĂ©ler une certaine condescendance vis-Ă -vis des mĹ“urs amĂ©ricaines, lesquelles restaient marquĂ©es pour la jeune femme par leur provincialisme[1] - [2] - [4].

L'esclavage, dont les revenus du couple dépendirent directement après que Butler eut hérité des plantations de son père à la mort de celui-ci, devint un autre casus belli. Gagnée à la cause abolitionniste, sous l'influence du pasteur unitarien William Ellery Channing, Fanny Kemble tint à accompagner son mari en Géorgie lorsqu'il dut prendre en charge la gestion de ces nouvelles terres. De ce séjour de 18 mois, elle tira un nouveau récit, intitulé Residence of a Georgian Plantation in 1838-1839, qui déclencha la fureur de son mari. Il parvint cette fois-ci à repousser sa publication puisque Kemble ne publia son journal qu'en 1863 en Angleterre, alors que le divorce avait été prononcé depuis plusieurs années. Après son séjour géorgien, désireuse de prendre quelques distances, Kemble regagna l'Angleterre, bientôt rejointe par son mari. Pendant deux ans et demi la crise qui avait secoué le couple sembla éteinte mais les difficultés refirent surface à leur retour aux États-Unis en 1843. Butler tentait toujours de régir la vie de sa femme, utilisant leurs deux filles, qu'il menaçait de lui enlever, pour contenir ses désirs de remonter sur scène ou d'exprimer publiquement de ses sentiments antiesclavagistes. Le mari tenta ensuite de priver sa femme de ses longues randonnées à cheval, qu'il assimilait à des tentatives pour échapper temporairement et symboliquement aux contraintes de la vie maritale, en vendant son cheval. Cette dernière répondit dans la foulée en publiant une série de poèmes dont elle tira les bénéfices nécessaires au rachat de sa monture[1] - [2] - [3] - [4]

L'Ă©pisode marqua une rupture qui devait s'avĂ©rer dĂ©finitive. Ă€ la suite de ce premier bras de fer, Butler limita drastiquement la possibilitĂ© pour sa femme de voir ses enfants, qui vivait pourtant sous le mĂŞme toit qu'elle. Elle repoussa fermement l'offre Ă©crite de rĂ©conciliation, subordonnĂ©e Ă  une promesse de soumission, qu'il lui prĂ©senta en ces termes : « Si vous contrĂ´lez votre tempĂ©rament irritable, et si vous consentez Ă  soumettre votre volontĂ© Ă  la mienne, nous pourrions nous rĂ©concilier et ĂŞtre heureux ». Elle regagna Ă  nouveau l'Angleterre, oĂą elle tenta sans grand succès un retour Ă  la scène, sĂ©vèrement jugĂ© par la critique, qui retrouvait une actrice dont le jeu, estimait-elle, Ă©tait dĂ©sormais gâtĂ© par des « sentiments amĂ©ricains exprimĂ©s trop librement ». Elle dut retourner aux États-Unis en 1848 pour faire face Ă  la demande de divorce dĂ©posĂ©e par son conjoint. Celui-ci plaida publiquement l'abandon dans son Statement auquel elle s'empressa de rĂ©pondre par un texte intitulĂ© Answer. Le divorce fut prononcĂ© en 1849, laissant Ă  Fanny Kemble la garde de ses filles deux mois dans l'annĂ©e et une pension annuelle de 1 500 dollars[1].

Retour sur le devant de la scène

L'argent n'était toutefois pas la préoccupation première de Kemble qui rencontrait depuis son retour aux États-Unis un vif succès dans ses lectures de Shakespeare, dont elle n'hésitait pas à déclamer le texte original des pièces les plus audacieuses, alors qu'il était de coutume de ne jouer du dramaturge qu'une partie soigneusement choisie du répertoire ou de n'offrir au public qu'un texte expurgé des passages susceptibles de heurter les oreilles les plus chastes. Profitant de ce revirement de fortune, Kemble fit l'acquisition de la propriété de Tanglewood dans les Monts Berkshire où elle mena une vie affranchie des contraintes qui pesaient sur son sexe. Un de ses contemporains notait ainsi qu'« elle pêchait, portait d'amples pantalons, montait seule à cheval et corsait si bien son punch que toute la bonne société de la ville était un jour reparti passablement éméchée d'une de ses réceptions »[1].

La guerre de Sécession ayant détourné le public de ses représentations théâtrales, elle reprit une fois de plus le chemin de l'Angleterre en 1863. Un recueil de ses pièces de théâtre ainsi que son Journal of a Residence on a Georgian Plantation in 1838-1839 parurent cette année-là dans son pays d'origine. Ce dernier texte connut un retentissement d'autant plus grand que sa parution coïncida avec les discussions engagées au Parlement à propos du soutien à apporter aux belligérants américains. Le Royaume-Uni ne savait quel parti soutenir. Ces intérêts économiques dans le secteur textile l'incitait à soutenir le Sud, son principal pourvoyeur de coton, le rôle de porte-drapeau international de l'antiesclavagisme, qu'il assumait depuis qu'il avait lui-même aboli l'esclavage, à prendre le parti du Nord. Le Journal de Kemble joua un rôle non négligeable dans le débat public. Il fournissait un témoignage de première main sur les conditions de vie des esclaves du Sud. Kemble décrivait de manière poignante l'arbitraire qui régnait dans les plantations, ainsi que ses tentatives infructueuses pour améliorer le sort des captifs. Plusieurs députés ne manquèrent pas de citer à l'Assemblée des passages de l'ouvrage pour repousser l'idée d'un rapprochement avec la Confédération[1].

Personnalité désormais bien établie du monde des lettres, Kemble continua de 1863 à 1879 à naviguer régulièrement entre l'Angleterre et les États-Unis. Elle poursuivit l'édition de ses mémoires et établit à Londres un salon assez couru. Henry James, qu'elle avait rencontré à Rome en 1872 par l'intermédiaire de sa fille Sarah devint un de ses invités réguliers. Fanny lui inspira plusieurs nouvelles et son roman Washington Square, basé sur un épisode de la vie sentimentale de son frère. James considérait qu'elle était « la première femme de Londres...un volcan...qui écrit exactement comme elle parle ». Elle s'installa définitivement en Europe en 1879 et mourut à Londres en 1893[1] - [2].

Influences

Ĺ’uvres

Journaux

  • (en) A Year of Consolation, Vol. 1, New York, Wiley & Putnam, 1847, rĂ©Ă©d. 19 janvier 2019 aux Ă©d. forgotten books, 302 p. (ISBN 9781331207245, lire en ligne),
  • (en) A Year of Consolation, Vol. 2, New York, Wiley & Putnam, 1847, rĂ©Ă©d. 7 octobre 2018 aux Ă©d. forgotten books, 344 p. (ISBN 9781334551093, lire en ligne),
  • (en) Records of Later Life, New York, Henry Holt, 1882, rĂ©Ă©d. 17 mai 2018 aux Ă©d. trieste publishing, 696 p. (ISBN 9780649687893, lire en ligne),
  • (en) Records of a girlhood, New York, Henry Holt, 1883, rĂ©Ă©d. 9 septembre 2021 aux Ă©d. legare street press, 626 p. (ISBN 9781014547552, lire en ligne),
  • (en) Journal of a Residence on a Georgian Plantation in 1838-1839, Chicago, Afro-Am Press, 1863, rĂ©Ă©d. 1 mars 1984 aux Ă©d. university of georgia press, 352 p. (ISBN 9780820307077, lire en ligne),
  • (en) Fanny Kemble : journal of a young actress, New York, Columbia University Press, , 246 p. (ISBN 9780231070362, lire en ligne),

Poésie et théâtre

  • (en) Francis The First - An Historical Drama, Philadelphie, W. Turner, 1832, rĂ©Ă©d. 14 fĂ©vrier 2018 aux Ă©d. palala press, 86 p. (ISBN 9781377407562, lire en ligne),
  • (en) The Star Of Seville - A Drama. In Five Acts, New York, Saunders and Otley, 1837, rĂ©Ă©d. 27 avril 2011 aux Ă©d. lewis press, 154 p. (ISBN 9781446058503, lire en ligne),
  • (en) Poems, Philadelphie, John Penington, 1844, rĂ©Ă©d. 27 mai 2018 aux Ă©d. trieste publishing, 158 p. (ISBN 9780649531875, lire en ligne),
  • (en) Notes Upon Some of Shakespeare's Plays, Londres, London Bentley, 1882, rĂ©Ă©d. 29 avril 2018 aux Ă©d. forgotten books, 186 p. (ISBN 9780332801001, lire en ligne),

RĂ©cit

  • (en) Far away and long ago, Londres, Richard Bentley and Son, 1889, rĂ©Ă©d. 23 avril 2018 aux Ă©ditions forgotten books, 336 p. (ISBN 9780243323845, lire en ligne),

Traductions

  • (en) Mary Stuart translated from the german of Schiller et Mademoiselle de & Belle Isle translated from the french of Alexandre dumas, Londres, Longman, Green, Longman, Roberts, & Green, , 626 p. (lire en ligne).

Notes et références

  1. (en-US) John A. Garraty, American National Biography, vol. 12: Jeremiah - Kurtz, New York, Oxford University Press, USA, , 955 p. (ISBN 9780195127911, lire en ligne), p. 242-244
  2. (en-US) « Kemble, Fanny (1809–1893) | Encyclopedia.com », sur www.encyclopedia.com (consulté le )
  3. (en-US) Marjorie Smelster, « Kemble, Fanny | Encyclopedia.com », sur www.encyclopedia.com (consulté le )
  4. (en-US) Catherine Clinton, « Fanny Kemble », sur New Georgia Encyclopedia (consulté le )

Bibliographie

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Notices dans des encyclopédies et manuels de références

  • (en-US) Paul Wilson Boyer (dir.), Notable American Women : A Biographical Dictionary, 1607-1950, vol. 2 : G-O, Cambridge, Massachusetts, Belknap Press of Harvard University Press, , 659 p. (ISBN 9780674288355, lire en ligne), p. 324-327,
  • (en-GB) Una Pope-Hennessy, Three English Women In America, Londres, Century, , 324 p. (ISBN 9780712617925, lire en ligne), p. 113-208,
  • (en-US) Suzanne Michele Bourgoin (dir.), Encyclopedia Of World Biography, vol. 8. Hoxha-Kierkegaard, Detroit, Michigan, Gale Research, , 549 p. (ISBN 9780787622213, lire en ligne), p. 491,
  • (en-US) John A. Garraty (dir.), American National Biography, vol. 12: Jeremiah - Kurtz, New York, Oxford University Press, USA, , 955 p. (ISBN 9780195127911, lire en ligne), p. 542-544. Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article,
  • (en-US) Anne Commire & Deborah Klezmer (dir.), Women in World History : A Biographical Encyclopedia, vol. 8. Jab-Kyt, Waterford, Connecticut, Yorkin Publications / Gale Cengage, , 879 p. (ISBN 9780787640675, lire en ligne), p. 547-552,
  • (en-US) Joanne L. Godwin (dir.), Encyclopedia of Women in American History, vol. 2. Civil War, western expansion, and industrialization, 1820-1900, Armonk, Ă©tat de New York, Sharpe Reference, , 262 p. (ISBN 9780765680389, lire en ligne), p. 128-129,
  • (en-GB) Brian Howard Harrison & Lawrence Goldman (dir.), Oxford Dictionary of National Biography, vol. 31 : Kebell-Knowlys, Oxford, Oxford University Press, , 998 p. (ISBN 9780198614111, lire en ligne), p. 148-151,

Essais et biographies

  • (en-US) Margaret Armstrong, Fanny Kemble: A Passionate Victorian, New York, MacMillan, 1938, rĂ©Ă©d. 28 mai 2005 aux Ă©d. kessinger publishing, 412 p. (ISBN 9781417989362, lire en ligne),
  • (en-US) Laura Kerr, Footlights to Fame the Life of Fanny Kemble, New York, Funk & Wagnalls Company, Inc, 1962, rĂ©Ă©d. 5 septembre 2015 aux Ă©d. palala press, 232 p. (ISBN 9781341655449, lire en ligne),
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  • (en-US) Constance Wright, Fanny Kemble and the Lovely Land, New York, Dodd Mead, , 270 p. (ISBN 9780396066453, lire en ligne),
  • (en-GB) Dorothy Marshall, Fanny Kemble, Londres, St. Martin's Press, , 304 p. (ISBN 9780297772828, lire en ligne)
  • (en-US) Joseph Chamberlain Furnas, Fanny Kemble: Leading Lady of the Nineteenth Century Stage, New York, Dial Press, , 526 p. (ISBN 9780385272087, lire en ligne),
  • (en-US) Mary M. Turner, Forgotten Leading Ladies of the American Theatre, Jefferson, Caroline du Nord, McFarland & Company, 1 mars 1990, rĂ©Ă©d. 27 janvier 2014, 175 p. (ISBN 9780786493739, lire en ligne), p. 103-118,
  • (en-US) Catherine Clinton, Fanny Kemble's Civil Wars, Simon & Schuster, , 312 p. (ISBN 9780684844145, lire en ligne),
  • (en-US) Deirdre David, Fanny Kemble : A Performed Life, Philadelphie, Pennsylvanie, University of Pennsylvania Press, , 376 p. (ISBN 9780812240238, lire en ligne),

Articles

  • (en-US) Egbert S. Oliver, « Melville's Goneril and Fanny Kemble », The New England Quarterly, Vol. 18, No. 4,‎ , p. 489-500 (12 pages) (lire en ligne Inscription nĂ©cessaire),
  • (en-US) Ellen Rambo Cowart, « Fanny Kemble in Georgia », The Georgia Review, Vol. 8, No. 3,‎ , p. 324-330 (7 pages) (lire en ligne Inscription nĂ©cessaire),
  • (en-US) Richard Beale Davis, « Hawthorne, Fanny Kemble, and "The Artist of the Beautiful" », Modern Language Notes, Vol. 70, No. 8,‎ , p. 589-592 (4 pages) (lire en ligne Inscription nĂ©cessaire),
  • (en-US) Margaret Davis Cate, « Mistakes in Fanny Kemble's Georgia Journal », The Georgia Historical Quarterly, Vol. 44, No. 1,‎ , p. 1-17 (21 pages) (lire en ligne Inscription nĂ©cessaire),
  • (en-US) John A. Scott, « On the Authenticity of Fanny Kemble's Journal of a Residence on a Georgian Plantation in 1838-39 », The Journal of Negro History, Vol. 46, No. 4,‎ , p. 233-242 (10 pages) (lire en ligne Inscription nĂ©cessaire),
  • (en-US) Clifford Ashby, « Fanny Kemble's "Vulgar" Journal », The Pennsylvania Magazine of History and Biography, Vol. 98, No. 1,‎ , p. 58-66 (9 pages) (lire en ligne Inscription nĂ©cessaire),
  • (en-US) Catherine Clinton, « Fanny Kemble's Journal: A Woman Confronts Slavery on a Georgia Plantation », Frontiers: A Journal of Women Studies, Vol. 9, No. 3,‎ , p. 74-79 (6 pages) (lire en ligne Inscription nĂ©cessaire),
  • (en-US) Julian Mason, « Fanny Kemble: The Actress as a Reader of Shakespeare », Shakespeare Bulletin, Vol. 5/6,‎ , p. 22 (1 page) (lire en ligne Inscription nĂ©cessaire),
  • (en-US) Blake Allmendinger, « Acting and Slavery: Representations of Work in the Writings of Fanny Kemble », The Mississippi Quarterly, Vol. 41, No. 4,‎ , p. 507-513 (7 pages) (lire en ligne Inscription nĂ©cessaire),
  • (en-GB) Tamara Follini, « The Friendship of Fanny Kemble and Henry James », The Cambridge Quarterly, Vol. 19, No. 3,‎ , p. 230-242 (13 pages) (lire en ligne Inscription nĂ©cessaire),
  • (en-US) Alison Booth, « From Miranda to Prospero: The Works of Fanny Kemble », Victorian Studies, Vol. 38, No. 2,‎ , p. 227-254 (28 pages) (lire en ligne Inscription nĂ©cessaire),

Liens externes

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