Ne doit pas être confondu avec Pluvier.
La famille de Pluvié est une famille subsistante de la noblesse française d'extraction chevaleresque établie à Plouay dans le Morbihan, en Bretagne. Sa filiation est suivie depuis 1386.
Livre d'Alain de Pluvié: Un siècle de vénerie dans l'Ouest de la France
Fortuné de Pluvié Maire de Plouay et violoncelliste virtuose
« La famille de Pluvié jouit en Bretagne d'une considération qu'on n'accorde qu'à la bonne noblesse. Cet avantage est fondé sur sa comparution dans les plus anciennes reformation de la noblesse de cette province c'est à dire en 1427 (158)».
Elle a été maintenue noble en 1668 à Rennes. Elle a été admise à l'ANF en 1949.
Armes et devise
Armes : "De sable au chevron d'or accompagné de trois roses de même"
Devise : "En bonne odeur"
Histoire
La famille Pluvié est une famille dont la première trace écrite remonte à Éon de Pluvié, cité en 1386 à Cléguer.
Son fils, Eon de Pluvié est compris avec son frère Jean au nombre des nobles de la paroisse de Plumelec (56), dans le rôle de réformation de l'évêché de Vannes le 10 mai 1427. Il est encore nommé sur un autre rôle de réformation du même évêché le 12 janvier 1441[2].
Sa filiation noble prouvée remonte à 1418 avec ce dernier Eon de Pluvié
Branches
Les deux branches de la famille Pluvié sont la branche mère et la branche de Kerdrého, disparue.
Branche mère
La branche mère est la branche de Ménéhouarn, aussi appelée Manéhouarn ou Menchouarn. C'est, des deux branches, la seule encore subsistante.
Branche de Kerdrého
La branche de Kerdrého est une branche fille crée par l'acquisition par un Pluvié du château de Kerdrého, voisin de Manéhouarn. Elle portait d'azur au chevron d'or accompagné de trois roses de même.
Cette branche est aujourd'hui éteinte.
Personnalités
- Eon de Pluvié est le fondateur de la famille. Il est cité en 1386 à Cléguer (56).
- Eon de Pluvié, son fils (?-†1441), a joué un rôle important dans la réformation de l'évêché de Vannes en 1427 et en 1441.
- Jean de Pluvié (1623-1675) qui fut maintenu noble en 1669, et fut sénéchal de la Cour et siège royal de Quimperlé
- Jacques de Pluvié (†-1702) qui fut sénéchal de Quimperlé en 1653.
- Jean Fortuné Toussaint de Pluvié, (1723-1763), dit le comte de Pluvié. Page de la grande-écurie (24 septembre 1749), capitaine au régiment de Clermont-Tonnerre (1746)[3].
- Jean-Jacques de Pluvié de Ménéhouarn, agréé pour être élevé page du roi dans sa Grande Ecurie, sous le commandement de Son Altesse Monseigneur le prince Charles de Lorraine, Grand Écuyer de France.
- Auguste de Pluvié (1780-1836) qui fut maire de Plouay de 1816 à 1836.
- François-Benoît-Fortuné de Pluvié, dit Guibert (1779-1799), aide de camp du général Bonaparte et mort à Aboukir
- Fortuné de Pluvié (1810-1882) qui fut un violoncelliste virtuose mais aussi maire de Plouay de 1837 à 1840 puis de 1870 à 1881 et conseiller général du Morbihan[4]. Fortuné de Pluvié eu un violoncelle construit par le luthier italien Antonio Stradivari (Stradivarius) et un violon de Bartolomeo Giuseppe Antonio Guarneri.
- Auguste de Pluvié (1843-1925) qui fut maire de Plouay de 1882 à 1925.
- Alain de Pluvié (1878-1949), officier de l'armée et chasseur au souvenir mémorable racontant ses mémoires de chasses dans Un siècle de vénerie dans l'Ouest de la France.
- Jacques de Pluvié (1875-1947) qui fut maire de Plouay de 1925 à 1935
- Hubert de Pluvié (1891-1914), Saint-Cyrien et officier 48e régiment d'infanterie. Mort pour la France en 1914. Croix de Guerre et Légion d'honneur
- Philippe de Pluvié (1940-?), grand chasseur dans sa jeunesse, aujourd'hui joueur émérite de bridge à Rennes et Président du Syndicat de la Propriété Rurale d’Ille et Vilaine.
Propriétés
La famille Pluvié a, au fil des siècles, possédé plusieurs propriétés et châteaux parmi lesquels:
Titres
La famille Pluvié porte aujourd'hui le titre de Comte, qui est un titre de courtoisie
Références
Articles connexes