Famille de Leusse
La famille de Leusse, que l'on trouve également sous les formes Lusse, Leusson, Lusson, est une famille subsistante de la noblesse française, d'extraction chevaleresque, originaire du Dauphiné. Sa filiation est suivie depuis 1349. Elle dérogea au XVIe siècle puis fut rétablie en sa noblesse par le roi Henri IV.
Famille de Leusse, Lusse, Leusson, Lusson | |
Armes | |
Blasonnement | De gueules, à 2 brochets adossés d'or, accompagnés de 3 croix de Malte d'argent. |
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Devise | « Onor in terra. » |
Période | XIVe siècle - XXe siècle |
Pays ou province d’origine | Dauphiné |
Elle compte parmi ses membres des officiers, des hommes politiques, deux diplomates dont l'un des deux fut un des négociateurs français des accords d'Évian en 1962.
Héraldique
- De gueules, à 2 brochets adossés d'or, accompagnés de 3 croix de Malte d'argent.[1]
- Devise : Onor in terra[1] Onor in terra, lo spirito in cielo ("Honneur sur Terre, Esprit dans le Ciel")
Histoire
Au XIVe siècle, la famille Leusse (ou Leuczon ou Leutzon) vit dans le Dauphiné : les Leuczon de Pauta (car ayant des domaines à La Paute, dit Pauta à l’époque). D'où aussi la Tour Leuczon.
Au XVIe siècle, Bernardin de Leusse (père de Laurent) déroge et abandonne sa condition noble pour devenir notaire. Le roi Henri IV rétablira Laurent de Leusse dans sa noblesse.
Au XVIIIe siècle, Louis de Leusse introduit dans le Dauphiné la pomme de terre. Conseiller au parlement du Dauphiné, à Grenoble (comme son père), il est exécuté, place des Terreaux, en 1794, pour la révolte de Lyon (mais au moment des faits, il était détenu à Grenoble).
Au XIXe siècle, François de Syon (fils d'Antoine de Syon et Adélaide de Leusse), étant dernier de la famille de Syon (pas de descendance), demandera par testament a son filleul et héritier, Robert de Leusse, d'ajouter de Syon à son nom, et ce en souvenir de cette famille, d’où une nouvelle branche « de Leusse de Syon » (devise des Syon: "Unguibus et rostro" (Par les griffes et par le bec)) .
Personnalités
- Paul-Louis de Leusse (1835-1906), lieutenant-colonel, maire, député. Sa femme, Marie-Madeleine de Leusse, née Renouard de Bussière (1837-1916), a une rose qui porte son nom « Comtesse de Leusse ».
- Jean de Leusse (1877-1963), maire, député, sénateur.
- Bruno de Leusse (1916-2009), haut fonctionnaire, ambassadeur de France, l'un des négociateurs français des accords d'Évian.
- François de Leusse, capitaine[3] et maire[4].
- Pierre de Leusse (1905-1976), maire, ambassadeur de France[5].
Postérité
- Une rose porte le nom « Comtesse de Leusse »
- Le collège de La Londe-les-Maures porte le nom « François de Leusse »
- L'école élémentaire et maternelle de Reichshoffen portent le nom « Pierre de Leusse »
Notes et références
- Rivoire, p. 350 (lire en ligne).
- « La table des familles #L », sur anf.asso.fr (consulté en ).
- La prise du fort de Brégançon par le capitaine François de Leusse et les commandos d’Afrique sur clan-r.org
- Stèle de la Libération : Le général de Gaulle vient s'y recueillir, accueilli par le maire M. François de Leusse sur mpmtourisme.com
- Notice sur data.bnf.fr
Annexes
Bibliographie
- Le Mémorial de Lyon en 1793 : vie, mort et famille des victimes lyonnaises de la Révolution, Lyon, Editions lyonnaises d'art et d'histoire, 1986-2004, 206 p. (ISBN 2-905230-06-1, 9782905230065 et 2841471578, OCLC 18414694, lire en ligne).
- Annuaire de la noblesse de France et d'Europe. Vol.17, Bureau de la publication, (lire en ligne), p. 202.
- Gustave de Rivoire de La Bâtie, L'armorial de Dauphiné : contenant les armoiries figurées de toutes les familles nobles & notables de cette province, accompagnées de notices généalogiques complétant jusqu'à nos jours les nobiliaires de Chorier et de Guy Allard, Lyon, impr. de L. Perrin, (lire en ligne), p. 349-350, « Leusse, Lusse, Leusson, Lusson ». .
- Régis Valette, Catalogue de la noblesse française au XXIe siècle, Paris, Éditions Robert Laffont, , 410 p. (ISBN 2-221-09701-7), p. 127.