Famille Stoppa

Jean Nicolas ou Johannes Nikolaus Stoppa[8], né à Chiavenna en décembre 1542. Il latinise son nom en Stupanus[9].

Il traduit plusieurs ouvrages de médecine et de science : en 1573, Historiae de bello nuper Venetis a Selimo II [10], en 1577 L'usage de l'holomètre, pour savoir mesurer toutes choses qui sont sous l'étendue de l'œil, tant en longueur et largeur qu'en hauteur et profondeur[11], cet appareil est inventé par Abel Foullon en 1555 ; en 1580, il écrit l'introduction de la seconde édition de Il principe de Nicolas Machiavel[12], en 1588 Discours sur la vie de Nicolas Machiavel[4]. Il écrit en 1614 un livre sur la médecine Medicina theorica ex Galeni et Hippocratis physiologicis, pathologicis et semeioticis[13].

Le Kunstmuseum de Bâle a exposé en 1863 son portrait dans la galerie des tableaux et dessins du XVI^e siècle[14].

Emmanuel Stoppa, est le fils de Nicolas Stoppa et de Catherine Iselin, il est né le 13 décembre 1587 à Bâle[15]. En 1614, il est docteur en médecine et en 1620 succède à son père à la chaire de médecine de l'université de Bâle [16]

Il publia en 1607 De elementis velitatio amica[17], en 1613 "De omnis pleuritidis theorica et generali therapia thermata medica"[17], en 1618 Institutionum medecina ad Hippocratis, Galeni, aliorumque veterum Scripta recte intelligenda mire utiles Libti quinque[18], en 1620 De fraudibus Paracelsistarum et, en 1637, il fut tuteur de la thèse de doctorat de Franciscus de Le Boë, De animali motu ejusque laesionibus[19].

Bernardin Stoppa, né à Chiavenna vers 1579, marchand-banquier à Lyon, s'implique dans l'église réformée de Lyon[20]. En 1604, lors d'un procès, il met en doute la bonne foi de Saint Francois de Sales[21].

Jean Antoine Stoppa, né avant 1597 à Chiavenna[22].

En 1630, il devient diplomate et accompagne le père Joseph, à la diète de Ratisbonne[23] En janvier 1638, il acquit le brevet de capitaine dans une compagnie franche suisse qu'il avait levée en 1635[23]. En 1648 sa compagnie est incorporée à titre de demi-compagnie dans le régiment des Gardes suisses[24]. En 1650, sa compagnie est couplée avec celle de Zür-Lauben[24], il est promu gentilhomme ordinaire de la chambre du roi[25]. En juillet 1652, il meurt suite d'une blessure reçue lors du siège de Coucy-le-Château[26].

Jean Baptiste Stoppa, né à Chiavenna en 1570[27] et décédé à Genève le 1^er mars 1647[28]. En 1611 il devient membre du Conseil de la ville de Chiavenna et en 1619 il est élu consul[29].

En 1624, Jean Baptiste Stoppa s’établit à Lyon, avec sa famille, pour s’associer avec son frère qui est marchand-banquier[5] - [30].

• Fragments biographiques et historiques, extraits des registres du conseil d’État de la république de Genève, Imp.Manget & Cherbuliez, Genève, 1815.
• Dominique Georges Colliot, Un canal de sang de Bâle à Paris : histoire de la famille Stoppa, Paris, Éditions du Palio, 2019, 445 p. (ISBN 978-2-354-49091-1, OCLC 1121600736), pages 61 à126 et http://www.histoirestoppa.com
• Jacques Augustin Galiffe, Notices généalogiques sur les familles genevoises (vol.3 ), Genève, J. Barbezat, 1829-1895 (lire en ligne), p. 463-466.
• Mathieu Da Vinha, Au service du roi: dans les coulisses de Versailles, Tallandier, 2015 (ISBN 9791021010048).
• Emmanuel May, Histoire militaire de la Suisse et celle des Suisses, J. P. Heubach et cie, Lausanne 1788 (8 t.).
• François Richard, Histoire d’Autremencourt, Le Livre d’histoire-Lorisse, 2002 (ISBN 2-84373-131-3) et (ISSN 0993-7129).
• Louis de Rouvroy de Saint-Simon, Mémoire de Saint-Simon, Bibliothèque de la Pléiade, t.3, chap.4, p. 34-37.
• Zür-Lauben, « Histoire militaire des suisses au service de la France », Desaint & Saillant, Jean-Thomas Hérissant et Vincent, Paris, (8 t.).