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Famille Pabot du Chatelard

La famille Pabot du Chatelard est une famille subsistante de la noblesse française.

Armes des Pabot du Chatelard-Église de Saint Pardoux de Mareuil

Histoire

C'est à Limoges qu’ont été découvertes les premières traces de cette famille. Elle apparaît nettement parmi les plus anciennes et distinguées familles de cette ville.

Le premier personnage dont la tradition orale familiale ou la légende retient le nom semble être un certain Jean Pabot auteur et troubadour du XIIe siècle.

Déjà au Moyen Âge, plusieurs textes font référence aux Pabot (donation faite par Pierre et Martial Pabot en 1327 à la Confrérie de Notre-Dame du Puy fondée en 1182 par les bourgeois de Limoges effrayés par la marche du roi d’Angleterre Henri II et de son fils Richard contre leur bonne ville).

Tels les Ardant, les Bourdeau, les représentants de cette famille ont toujours exercé au sein du consulat leur pouvoir sur la cité limousine. L'importance des Pabot à l'époque médiévale est également prouvée par la présence parmi les 100 prud'hommes de plusieurs membres de cette lignée. Les prud'hommes étaient chargés d'élire les consuls de Limoges. Par ailleurs, une chapelle dite de Pabot existait en 1562 au bourg de Panazol. Elle fut édifiée au moment de la visite d'Eléonore de Habsbourg, reine de France par son mariage en 1530 avec Francois Ier.

De Limoges vont essaimer trois branches. La première, celle des Pabot du Breuil de Chavagnac anoblie au XVIIIe siècle restera sur place et se forgera de nombreuses alliances avec la bourgeoisie et la noblesse limousine. Cette branche s'éteindra au XVIIIe siècle. La seconde remontera au nord se fixer à Bourges. Son personnage central est François Pabot échevin et gouverneur de l’Hôtel Dieu en 1567. Cette branche s'éteindra elle aussi à l'aube de la Révolution de 1789. Enfin la troisième est celle qui est venue vers 1500 du Limousin pour se fixer en Périgord. Parmi ses membres, Jean Pabot habitant de Chalais (Chaleix) qui figure dans le Catalogue des Gentilshommes du Périgord en 1665. Monsieur de Pelot, Intendant de Guyenne, dans cet ouvrage est d'avis de lui accorder des lettres de confirmation d'anoblissement.

Jean Pabot de Lavergne de Beauregard, Chevalier de Saint Louis et Garde du Corps du roi.

Le premier porteur de ce nom semble être Aubin Pabot de la Morinie du Chatelard né en 1660. La famille Pabot du Chatelard est liée à l'histoire du Limousin et du Périgord et en particulier du village de Teyjat du XVIIe au début du XXe siècle. Quatre maires en sont issus. Héritiers d'une longue tradition de serviteurs de l’État sous tous les régimes, les Pabot du Chatelard, en leur nom propre ou par leurs alliances, ont donné des maires, militaires, officier de la maison du Roi, députés, préfets, ministres (Pierre Cathala, Jean Montigny, Henri Laforest), académiciens (Jean Bourdeau, Jean Cathala), gouverneur de la Banque de France (Renaud de la Genière)…

Plus récemment, les membres de cette famille ont cultivé des amitiés avec des personnages de renom comme Felix Faure, Guy de Maupassant, Marcel Proust, Jean Jaures, Aristide Briand, Gabrielle Chanel, Léon Gambetta, Auguste Renoir ou Claude Monet.

Les membres de la famille Pabot furent seigneurs de Gaubert, de Fougueyrolles, du Pré, de Maneau, de la Ferrandie, des Nauches, de L’étang, du Repaire, des Rochattes, de Pomeret, de Lignerat, de Beynac, de la Morinie, du Breuil, de Chavagnac, de La Vergne, de Beauregard, du Chatelard.

Héraldique

Le premier date du Moyen Âge et il est présent depuis l'origine de la famille Pabot à Limoges :

  • Armes : d'azur, au chevron d'argent accompagné de 3 mondes du même et croisetés d'or
  • Heaume : de chevalier[1]

Depuis la fin du XVIIIe siècle :

  • Armes : d'azur, aux 6 besants d'or posées 3,2 et 1[2]
  • Couronne : comtale

Branche de Bourges :

  • Armes : "d'argent aux 5 flammes de gueules, parti du premier aux 5 besans du second mis en sautoir."

Décorations : Légion d'honneur, croix de chevalier de Saint-Louis, médaille de Sainte-Hélène...

Principales alliances

Familles Ardant, Dorat, Feydeau de Saint Christophe, de Petiot, de Montluc de la Rivière, Faurichon de la Bardonnie, de Lapouyade, de Sanzillon, de Lubersac, de Jalagnac, Agard de Roumejoux, Lageon-Bourdeau, de Verneilh Puyraseau, d'Estriché de Baracé, de Belot, de Beynac, Deschamps du Puy, de La Brunie, Durand de Nouaillac, Marcillaud de Goursac, Cathala, Montigny, Picaud, Pichon, Pautier de la Breuille, de Malet de Chatillon, Sègue de Buxerolles, de Roulhac, Dumas de la Rongère, de Chirac, de Chapelle, de la Congérie, Peltier-Lefebvre.

Château du Chatelard (Teyjat-Dordogne)

Références

  1. Armorial de Poncet émailleur à Limoges, Lettre P
  2. Histoire généalogique et chronologique de la Maison royale de France des pairs, grands officiers de la couronne et de la maison du roy, et des anciens barons du royaume ... Par Anselme (de Sainte Marie, père), Honoré Caille Dufourny · 1879. Page 473

Sources

  • Témoignages de traditions recueillis après de la famille elle-même.
  • Monographie du canton de Jumilhac ( ville de Chalais) de Ribault de Laugardière
  • Registres Consulaires, t. I, p. 339.
  • Art curiam .Sancti Marcialis ducenti XI milites novifiunt. —1203: Ad curiam Sancti Marcirdis M. milites fuerunt al. /fiunt (Duplès.Agier: Chron. de Saint. Martial, p. 56, 57,70).
  • Registres consulaires de Limoges, Tome 2 (1552-1581), p. 83, 354, 372 et 426.
  • Registres consulaires de Limoges, Tome 3 (1592-1662), p. 116, 126, 200, 235, 251, 323, 359 et 361.
  • Registres consulaires de Limoges, Tome 4 (1662-1740), p. 31, 47-48,149-150,156-157, 296 et 301.
  • Registres consulaires de Limoges, Tome 5 (1741-1768), p. 89, 91, 198 et 373.
  • Registres consulaires de Limoges, Tome 6 (1774-1790), p. 465, 498 et 514.
  • Histoire de Berry. II, Livres IV-VII par G. Thaumas de La Thaumassière p. 363-364.
  • Nobiliaire du diocèse et de la généralité de Limoges. T 3- Abbé Joseph Nadaud, p. 304, 529 et 656.
  • Généalogie des Pabot du Chatelard par Yves de la Genière.
  • Monographie de la ville et du canton de Nontron (article sur Teyjat) par Ribault de Laugardière.
  • Bulletins de la Société Archéologique du Périgord 1878 p. 197, 1880 p. 82, 1913 p. 304.
  • Bulletins de la Société Archéologique du Périgord 1876 p. 147.
  • Bulletins de la Société Archéologique du Périgord 1892 p. 198-397 et 500.
  • Bulletins de la Société Archéologique du Limousin 1912 p. 33 et 168, 1847 p. 149, 152, 155 et 159.
  • Bulletins de la Société Archéologique du Limousin 1919 p. 58 et 205, 1918 p. 294-295.
  • Chaix d'Est-Ange-Dictionnaire des familles françaises notables à la fin du XIXe siècle, lettre P.
  • Dictionnaire raisonné des domaines et droits domaniaux.Tome 1- de J.-J. Le Boullenger, p. 439
  • Armorial général de l'Anjou. Fascicule 12 - J Denais-Germain et G. Grassin-1879-1884, p. 12.
  • Les anciennes confréries de la basilique de Saint-Martial par Louis Guibert, p. 32 et 106.
  • Histoire généalogique et héraldique des pairs de France, Volume 6, p. 64.
  • Un crime de braves gens: Hautefaye de Georges Marbeck, Périgord 1870, p. 160 et 166.
  • Les Secrétaires du Roi de la Grande Chancellerie de France - Christine Favre-Lejeune, p. 933.
  • Revue du Centre : littérature, histoire, archéologie, sciences, statistique et beaux-arts, p. 132.

Voir aussi

Articles connexes

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