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Famille Fouquet de La Varenne

La Famille Fouquet de la Varenne est une famille noble angevine, originaire de La Flèche.

Descendance des Fouquet de La Varenne et la dévolution du château de Sainte-Suzanne (Maine)

Guillaume, 1er Marquis de la Varenne, eut avec Catherine Foussard trois enfants :

  • 1. Guillaume Fouquet de la Varenne, Ă©vĂŞque d'Angers, 1584 - 1621.
  • 2. RenĂ© Fouquet, 2e Marquis de la Varenne 1586 - 1656 : prend dès 1606 le titre de baron de Sainte-Suzanne et succède Ă  son père, en 1617, comme seigneur de cette baronnie. MariĂ© Ă  Jeanne Girard, fille de la seconde femme de Guillaume, Jeanne de Poix. Elle lui laisse quatre fils et trois filles; RenĂ© meurt en fĂ©vrier 1656 et Jeanne Girard en 1674..
  • 3. Catherine Fouquet (1590 - 1670, Ă©pouse 1) de Claude de Bretagne (12 enfants), puis 2) d'Armand de la Porte.
    • Les trois premiers fils de RenĂ© Ier Ă©tant morts avant 1670, dont RenĂ© II, 3e Marquis de la Varenne, c'est le quatrième, Claude II, qui devient, après eux, 4e Marquis de la Varenne, seigneur de Sainte-Suzanne. Il obtient en 1670 des lettres de confirmation de l'engagement fait en 1604 Ă  son grand-père, et en 1679 des lettres de surannation, dĂ»ment enregistrĂ©es en Chambre des comptes. Ă€ cette Ă©poque, les vassaux de la baronnie de Sainte-Suzanne avaient Ă  prĂ©senter leurs obĂ©issances fĂ©odales non pas aux La Varenne, mais au roi de France, Ă  cause de son duchĂ© de Beaumont et de sa baronnie de Sainte-Suzanne.
    • Claude II de La Varenne (1635 - 1699), qui avait Ă©pousĂ© le Marie-Françoise Philiberte de Froullay-TessĂ©, meurt le ; son fils "Anonyme", nĂ© en 1699, lui succède comme Ve et dernier marquis de la Varenne, mais il meurt Ă  l'âge de 15 ans le . Son tutorat avait Ă©tĂ© exercĂ© par la veuve de Claude II, Marie-Françoise de la Varenne nĂ©e Froullay-TessĂ©, fille du marĂ©chal de TessĂ©.
    • Sainte-Suzanne revient alors Ă  la descendance de Catherine-Françoise de la Varenne, fille de RenĂ© Ier et sĹ“ur de Claude II, dĂ©cĂ©dĂ©e en 1661, mariĂ©e Ă  Hubert de Champagne de Villaines, mère de RenĂ© Brandelis de Champagne, marquis de Villaines, puis, Ă  la mort de celui-ci, Ă  son Ă©pouse ThĂ©rèse Le Royer de Forges.
    • Deux filles sont issues du mariage de RenĂ©-Brandelis de Champagne et ThĂ©rèse Le Royer de Forges: Anne-Catherine, qui Ă©pouse en 1736 Louis CĂ©sar Le Tellier de Louvois et meurt sans postĂ©ritĂ© ; et Anne-Marie, unie en 1732 Ă  CĂ©sar Gabriel de Choiseul-Praslin. Ă€ la mort de la marquise de Villaines sa mère, c'est Ă  Anne-Marie qu'Ă©choient les biens de la maison de Champagne-Villaines, dont la terre de Sainte-Suzanne.
      • Leur fils, Arnault CĂ©sar Louis de Choiseul-Praslin Ă©pouse en 1754 Marguerite-Philippine de Durfort, duchesse de Lorges; il meurt en 1792.
      • En 1789, lors des Ă©lections aux États-GĂ©nĂ©raux, c'est Marguerite de Paralery, veuve de Gaston des Hayes, qui figure sur la liste de la noblesse du Maine en qualitĂ© de dame de la baronnie de Sainte-Suzanne.
      • En 1792, Marguerite-Philippine de Durfort de Lorges revendique au nom de ses enfants de Choiseul-Praslin la jouissance de la cidevant baronnie de Sainte-Suzanne. Par suite d'une alliance avec cette famille, qui rentre de fait en possession de ses terres, le Prince de Beauvau possède le château au dĂ©but du XIXe siècle.
  • Le château changera ensuite de propriĂ©taire non plus par hĂ©ritage familial dans la lignĂ©e des Fouquet, mais par vente. Le Prince de Beauvau le vend en 1820 au Baron de Damas, qui le revend en 1855 Ă  Mme HĂ©lène Ollivier Veuve Delespinasse. Celle-ci le vend Ă  son tour en 1865 Ă  Mme Marie-Louise Nelly de Girardin, Ă©pouse du Vicomte Henri Louis Picot de VaulogĂ©.
  • Ste-Suzanne restera aux VaulogĂ© pendant plus de 100 ans, habitĂ© puis mis en location ou occupĂ© par des colonies de vacances ou des orphelinats, jusqu'Ă  sa revente en 1969, par Mme Marie-BĂ©atrice de Carini-Livonnière, hĂ©ritière du château, Ă  une sociĂ©tĂ© civile immobilière animĂ©e par le Dr Aude Chape-Fonquernie, qui font d'importants travaux d'habitabilitĂ© et y organisent de nombreuses manifestations culturelles de qualitĂ©.
  • Le château est enfin rachetĂ© par des collectivitĂ©s territoriales :
    • en 1969 par le syndicat intercommunal et dĂ©partemental pour le dĂ©veloppement du tourisme, reprĂ©sentĂ© par la Commune de Sainte-Suzanne,
    • puis en 1999 par le DĂ©partement de la Mayenne, qui entreprend alors un très important chantier de restauration en vue de l'amĂ©nagement du logis en Centre d'interprĂ©tation de l'architecture et du patrimoine, inaugurĂ© en 2009.
      Le château rénové
    • voir Pays d'art et d'histoire CoĂ«vrons-Mayenne.

Depuis 2008, une rue de Sainte-Suzanne, qui mène au château qu'il a construit, porte le nom de Fouquet de la Varenne. Une importante exposition lui a été consacrée en 2010 au CIAP (Centre d'Interprétation de l'Architecture et du Patrimoine) du Château de Sainte-Suzanne (Mayenne).

Les Fouquet de La Varenne à La Flèche

Guillaume Fouquet de la Varenne

  • 1593 : construction d'une enceinte fortifiĂ©e et rĂ©tablissement de l'Élection
  • 1595 : Ă©tablissement d'un siège prĂ©sidial et d'une juridiction prĂ©vĂ´tale, reconstruction du pont des Carmes
  • 1597 : travaux d'urbanisme, pavage des rues
  • 1599 : Ă©tablissement de foires franches
  • printemps 1603 : intervention de Fouquet auprès du roi : prĂ©sentation des JĂ©suites de Verdun pour obtenir le rĂ©tablissement de l'Ordre en France, oĂą ils Ă©taient bannis depuis 1594 (attentat de Jean Châtel). L'Édit de rĂ©tablissement des JĂ©suites est signĂ© Ă  Rouen le , et ratifiĂ© le . Le roi offre son château, son parc, ses jardins, 300 000 livres et le revenu de plusieurs abbayes et prieurĂ©s ; les FlĂ©chois eux-mĂŞmes souscrivent pour 6 000 livres
  • 1604 : ouverture du collège Henri IV dans le Château-neuf (actuel PrytanĂ©e national militaire), bâti par Françoise d'Alençon de 1539 Ă  1541
  • 1604 : construction d'une grande porte de ville dite porte mancelle, de l'Epau ou de Paris
  • 1603-1606 : construction du château de Guillaume Fouquet de la Varenne
  • 1606 : adjudication des halles
  • 1616 : crĂ©ation d'une Maison de ville.

Le roi ayant été assassiné le , Guillaume rappela à Marie de Médicis que le défunt roi voulait que son cœur reposât dans l'église du collège de La Flèche. Les jésuites reçurent la précieuse relique des mains du prince François de Bourbon-Conti et le lundi , le cortège funèbre quitta Paris pour La Flèche, en carrosse par la route de Chartres. L'arrivée à La Flèche le donna lieu à une impressionnante cérémonie, ordonnancée par Guillaume et René Fouquet de la Varenne et en présence de Hercule de Rohan, duc de Montbazon, pair de France, Grand veneur de France, dans les bras de qui était mort le roi.

La mort du roi amoindrit le rôle de Fouquet mais n'entraîne pas sa disgrâce, puisqu'il se voit confier par Marie de Médicis plusieurs missions diplomatiques en 1611 et 1612 ; il est confirmé le par Louis XIII lieutenant-général de la province d'Anjou et ses terres sont réunies et érigées en marquisat le . Guillaume Fouquet de la Varenne meurt en son château de La Flèche le .

Dès 1609 Guillaume avait obtenu d'Henri IV la faveur de faire édifier son tombeau au pied de l'urne devant contenir le cœur du roi. Lorsque la chapelle du collège fut construite, René de la Varenne en 1655 ajouta au monument le buste de son père et une épitaphe. Mais en 1793 des révolutionnaires étrangers à La Flèche profanent les tombes, brûlent le cœur du roi et dispersèrent les restes de sa famille et de ses meilleurs serviteurs.

Le château de La Flèche

  • Guillaume achète maisons et terrains Ă  partir de 1590 et construit le château de 1603 Ă  1606 dans le style architectural caractĂ©ristique du XVIIe siècle, avec porche imposant, deux murs de 55 mètres de long, pavillons bordant l'allĂ©e menant au pont-levis et enceinte de douves Ă  eau vive (par dĂ©rivation du Loir). Le logis comprend un important corps de bâtiment de deux Ă©tages Ă  huit fenĂŞtres chacun, encadrĂ© par deux grandes ailes symĂ©triques en potence sur les deux façades. De hautes toitures percĂ©es de lucarnes aux ailerons sculptĂ©s coiffent majestueusement l'ensemble. Une vaste esplanade rectangulaire formant terrasse entoure le corps de logis. Quatre pavillons carrĂ©s reliĂ©s par des balustrades Ă  colonnes en ornent les angles.
  • La noblesse de province perd beaucoup de son lustre Ă  la fin du règne de Louis XIV, et le château n'est plus aussi prospère sous RenĂ©, puis Claude II de la Varenne, dont la gestion est mĂ©diocre.
  • Ă€ la mort de celui-ci sa veuve, nĂ©e Marie-Françoise Philiberte-Damaris de Froullay-TessĂ©, fille de RenĂ© de Froulay de TessĂ©, est encore mineure. Son fils, « Anonyme Â», 5e marquis de La Varenne, est âgĂ© de quelques semaines et mourra Ă  l'âge de 15 ans. L'intĂ©rim du gouvernorat de La Flèche est assurĂ© en 1714 par RenĂ©-François de Froullay-TessĂ©, frère de Marie-Françoise, puis en 1733 par François de Briqueville, comte de la Luzerne avec lequel Marie-Françoise s'est remariĂ©e en 1715. En 1719 une sentence Ă©tablit la succession des La Varenne au profit du marquis de Champagne de Villaines (Ă©poux de Catherine Françoise de La Varenne, sĹ“ur de Claude) et de son fils RenĂ©-Brandelys de Champagne de Villaines.
  • Mais c'est en fait lors du dĂ©cès de Madame de Briqueville le que la famille de Champagne reprend ses droits sur les seigneuries de La Flèche et de Sainte-Suzanne. Les biens passent ensuite par mariage Ă  la famille de Choiseul-Praslin.
  • La pĂ©riode rĂ©volutionnaire est mouvementĂ©e pour le château, envahi, qui devient entre autres quartier gĂ©nĂ©ral, maison d'arrĂŞt, infirmerie, Ă©curie pour 250 chevaux, refuge pour les Ă©quipages de Saumur et Ă©cole de canonniers. Le duc CĂ©sar-Hippolyte de Choiseul-Praslin en est bouleversĂ© et meurt Ă  36 ans en 1793. PillĂ© et privĂ© de ses richesses, qui en faisaient l'attrait, le château est de plus, gravement endommagĂ© par une tempĂŞte le ; il est probablement inoccupĂ© sous l'Empire.
  • CĂ©sar-RenĂ© de Choiseul-Praslin (1779-1846), frère de CĂ©sar-Hippolyte, dĂ©cide d'abattre le vieux logis et de lotir le parc. La demeure est rasĂ©e entre 1818 et 1820.

Les Fouquet de La Varenne Ă  Sainte-Suzanne

  • Alençon
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  • Bourbon
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  • VendĂ´me
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  • Albret
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  • Navarre
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  • France
    France
  • La Flèche
    La Flèche
  • La Varenne
    La Varenne

Lorsque le futur Henri IV devient roi de Navarre Ă  la mort de sa mère (1572), il observe que son royaume est chargĂ© de « grandes et excessives doibtes (dettes) Â», et obtient le du roi de France Henri III (roi de 1574 Ă  1589), des lettres patentes l'autorisant Ă  mettre en vente « les boys et forets de Charnye, Lange et Montaigu situez en la baronnie de Sainte-Suzanne, ensemble les terres vacques, vaines et incultes dudit lieu Â»â€¦ Il vend une partie de ces titres, terres, landes, Ă©tangs et taillis le Ă  Honorat de Bouchet, seigneur de Sourches, et Ă  Claude de BouillĂ©.

  • Enfin, le , Henri IV vend, par engagement, Ă  son Ă©pouse la reine Marguerite de Valois, dite la « Reine Margot Â», le reste du domaine de la baronnie dont la forteresse de Sainte-Suzanne, moyennant la somme de 18 000 Ă©cus.
  • La reine ne garde pas longtemps cet engagement et Fouquet de La Varenne rachète la seigneurie de Sainte-Suzanne le . Il ne reste alors Ă  Sainte-Suzanne « austres bastiments et logements qu'une ceinture de murailles avec quelques tours et une masse de pierres en forme de donjon. (…) proche laquelle ceinture de murailles et ledit donjon estoit une petitte maison et une cour appelĂ©e la cour Marye, et ung petit appenty au long d'icelle (…), dans laquelle petitte maison demeuraient Estienne Deslandes et Marie Arthuis sa femme en qualitĂ© de concierges, et que ledit patit appenty servoit de cuisine et de boullangerye Â».
  • Fouquet achète Sainte-Suzanne car il « conçoit de s'y retirer et d'y construire des bâtiments pour y loger avec sa famille Â», mais ne concrĂ©tise son projet que quelques annĂ©es plus tard. Il obtient du roi le le permis de faire bâtir jusqu'Ă  le somme de 36 000 livres. Il fait alors « bastir le grand corps de logis dans l'enclos de la ceinture de murailles du château et en faict ruiner le petit logis comme inutile, condamne l'ancien portail et construit Ă  neuf celluy qui est Ă  prĂ©sent avecq le corps de garde et des escuiryes ; fait faire plusieurs gros piliers (contreforts) de pierre autour de ladite ceinture de murailles pour la soustenir parce qu'elle estoit fendue et preste Ă  cabrer en plusieurs endroictz et menaçoit ruisne, rĂ©pare toutes les courtines extĂ©rieures, ou contre icelles faist faire Ă  neuf une muraille vers la ville, une poterne avecq un corps de garde et des guĂ©rittes Ă  toutes les tours, et refaist presqu'Ă  neuf les parapets, letout pour la commoditĂ©, utillitĂ© et seuretĂ© dudit chasteau Â».
  • Fouquet fait venir le tuffeau d'Angers et les pierres de taille de Bernay dans la Sarthe. Il rabaisse sensiblement la hauteur des remparts au sud-est, rĂ©utilise la base de l'une des grosses tours pour construire celle de son nouveau château, remblaie de manière importante la cour entre l'ancien pont-levis et la poterne de la porte de fer. L'ancien pont-levis est dĂ©saffectĂ©, et le nouveau portail d'entrĂ©e permet aux visiteurs entrants de dĂ©couvrir majestueusement, avec du recul et de face, la façade et l'entrĂ©e du logis.
Tableau attribuĂ© Ă  Frans Pourbus le Jeune : Henri IV et la famille royale. En bas, Fouquet de la Varenne avec cette lĂ©gende : « Il m'a fait acquĂ©rir l'honneur et m'a donnĂ© le bien Â».
  • Mais Fouquet n'aura pas le temps ni les moyens de poursuivre la construction jusqu'Ă  l'accomplissement du projet tel qu'il l'imaginait au dĂ©part. L'assassinat du roi Henri IV par Ravaillac le lui fait perdre ses fonctions, ses titres et ses ressources : Guillaume Fouquet de La Varenne a perdu son protecteur. Le chantier est abandonnĂ©, alors que seule la partie ouest est construite : les pierres d'attente sur le pignon nord tĂ©moignent encore de nos jours de son intention initiale.
  • Guillaume meurt Ă  La Flèche le .
Détail du tableau attribué à Frans Pourbus le Jeune: "Il m'a fait acquérir l'honneur et m'a donné le bien".
  • Le château est caractĂ©ristique de l'Ă©poque Henri IV, style de transition entre la Renaissance et l'architecture classique : toiture Ă  forte pentes en ardoises d'Angers, façade rythmĂ©e par des travĂ©es, frontons coiffant les lucarnes rappellent la Renaissance. Mais la sobriĂ©tĂ© du dĂ©cor, notamment dans les bossages encadrant les baies, est typique de l'architecture classique, mĂŞme si le pavillon d'escalier d'entrĂ©e, conçu comme une loggia, vient nuancer le caractère dĂ©pouillĂ© de cette façade.
  • Le bâtiment comprend quatre niveaux : un sous-sol voĂ»tĂ© rĂ©servĂ© Ă  l'office, avec escalier d'accès direct Ă  la cour ; un rez-de-chaussĂ©e, un Ă©tage de salles de rĂ©ception et de chambres, et des combles remarquables (charpente en forme de coque de navire inversĂ©e).
  • Après la rĂ©habilitation du donjon, du pont-levis, de la porte de fer et d'une partie des remparts de 2003 Ă  2007, le logis, propriĂ©tĂ© du Conseil gĂ©nĂ©ral depuis 2000, a fait l'objet de 2006 Ă  2009 de travaux importants et abrite depuis le , le CIAP Centre d'InterprĂ©tation de l'Architecture et du Patrimoine de la Mayenne.
La tour du château vue de la promenade de la poterne.
Le pignon du logis de Fouquet : pierres d'attente en vue de l'agrandissement - non réalisé - du bâtiment.

Notes et références

    Articles connexes

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