Famara
Famara est le principal massif montagneux du nord de l'île de Lanzarote dans les îles Canaries. C'est le versant oriental d'un volcan en éruption au Miocène. Les falaises de Famara (Risco de Famara) sont les restes émergés d'une caldeira d'une dizaine de kilomètres de diamètre centrée sur le sud de La Graciosa[1].
| Famara | |
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| GĂ©ographie | |
|---|---|
| Altitude | 674 m, Peñas del Chache |
| Massif | Lanzarote |
| Longueur | 22 km |
| Largeur | 9 km |
| Superficie | 140 km2 |
| Administration | |
| Pays |  Espagne |
| Communauté autonome | Îles Canaries |
| Province | Las Palmas |
| GĂ©ologie | |
| Âge | Miocène |
| Roches | Basalte |
Les falaises de Famara culminent à 674 m d'altitude aux Peñas del Chache.
Playa de Famara
La plage au sud des falaises de Famara, la playa de Famara, est une plage de sable et de galets volcaniques. Elle est longue de deux kilomètres. Son orientation face à l'océan Atlantique, la rend propice à la pratique du surf.
Une station balnéaire très fréquentée, Caleta de Famara, y a été construite.
Environnement
La côte au nord de la plage de Famara est fermée par les falaises et inaccessible aux véhicules. C'est un site de biodiversité remarquable, avec une dizaine d'espèces de plantes endémiques au site[2].
L'ensemble des falaises de Famara et de son littoral est intégré au parc naturel de l'archipel de Chinijo.
Flore
Il existe une dizaine d'espèces de plantes endémiques à la plaine côtière au pied des falaises de Famara. Cet endémisme a été favorisé par un isolement datant de plus d'un million d'années.
Pollution
Exposée aux courants venant de l'ouest, la plage de Famara est un site d'accumulation des déchets provenant du vortex de déchets de l'Atlantique nord
Références
- « The Volcanism in Lanzarote », Sixth International Conference on Geomorphology
- Kunkel 1982.
Voir aussi
Bibliographie
- (es) GĂĽnther W.H. Kunkel, Los Riscos de Famara (Lanzarote, Islas Canarias) : Breve descripciĂłn y guĂa florĂstica, Madrid, Instituto nacional para la conservacion de la naturaleza, coll. « Naturalia Hispanica » (no 22), , 118 p.