Falkonéra
Falkonéra (grec moderne : Φαλκονέρα), ou bien Gerakoúlia ou Yerakoúlia (grec moderne : Γερακούλια), anciennement connue sous le nom de Hiérakia (grec ancien : Ἱεράκια)[1], est une petite île inhabitée grecque située dans le sud-ouest de la mer Égée, entre l’île de Milos et le Péloponnèse. L’île est aussi connue sous les noms de Nisí ou Nisída Falkonéra, soit « île de Falkonéra »[2].
Falkonéra Φαλκονέρα (el) | |||
Vue de la côte est de Falkonéra | |||
Géographie | |||
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Pays | Grèce | ||
Archipel | îles Saroniques | ||
Localisation | Mer Égée (Mer Méditerranée) | ||
Coordonnées | 36° 50′ 34″ N, 23° 53′ 13″ E | ||
Superficie | 1,15 km2 | ||
Point culminant | 183 | ||
Géologie | Île continentale | ||
Administration | |||
Périphérie | Égée-Méridionale | ||
Démographie | |||
Population | Aucun habitant | ||
Autres informations | |||
Fuseau horaire | UTC+2 | ||
Géolocalisation sur la carte : Grèce
Géolocalisation sur la carte : mer Méditerranée
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Île en Grèce | |||
Bien qu’en dehors du golfe Saronique, elle est généralement incluse parmi les îles Saroniques. L’îlot marque le sommet d’un horst tendant WNW-ESE, qui sépare le bassin de la mer de Myrto au nord du bassin crétois au sud[3].
L’île est administrée dans le cadre de l’unité régionale des îles, une partie de la municipalité de Spetses. Située à la croisée des voies de navigation Le Pirée-La Canée et cap Malée-Izmir, elle est considérée comme un danger important pour la navigation en raison des forts courants environnants. Au cap oriental de l’île, nommé Panaghiá ton revmáton (Παναγιά των Ρευμάτων), signifiant « Panagiá (en) des courants », il y a un phare qui a été détruit par les Allemands en 1941 et reconstruit après la Seconde Guerre mondiale. Le point culminant de l’île est à 183 mètres d’altitude[4].
Le nom « Falkonéra » dérive de l’italien « Falconeria », qui signifie « lieu des faucons ». C’est aussi la signification du nom grec alternatif, Gerakoúlia.
Pendant la Guerre d'indépendance grecque, l’île a servi de point d’unification pour les escadres d'Andréas Miaoúlis et Dimítrios Sachtoúris (el) avant la campagne de Milos[5].
Aux premières heures du , le ferry SS Heraklion (en), en route de La Canée vers Le Pirée, a coulé au large des côtes de Falkonéra, faisant 217 morts. 47 survivants furent retrouvés sur Falkonéra[6]. Connu sous le nom de « naufrage de Falkonéra », il est considéré comme l’un des pires accidents maritimes de l’histoire grecque[7].
Falkonéra fait partie du réseau Natura 2000 avec le code GR3000011, avec les îles inhabitées voisines de Velopoúla et Anánes[8]. L’île isolée possède deux zones de végétation, une zone côtière tolérante au sel et une zone hors de portée des embruns salins du type appelé phrygana en Grèce, et plus généralement de la garrigue[9]. C’est l’une des rares îles de la mer Égée qui abrite une population de lézard des murailles de Milos, Podarcis milensis.
Notes et références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Falkonera » (voir la liste des auteurs).
- Université de Lund. Atlas numérique de l’Empire romain.
- « Falconera (Nisida Falkonera) », sur getamap.net (consulté le ).
- Noté par P. Nomikou, D. Papanikolaou et M. Alexandri , « Volcans sous-marins le long de l’arc volcanique égéen », dans Tectonophysics, 2012
- « NISIS FALKONERA » [archive du ], Marine World Database (consulté le )
- Thomas Gordon, History of the Greek revolution, W. Blackwood, , 2e éd. (lire en ligne), 209
- Norman Hooke, Maritime casualties, 1963-1996, LLP, (ISBN 978-1-85978-110-4, lire en ligne), p. 272
- A. Papapostolou, « Falkonera Shipwreck’s 44th Anniversary », Greek Reporter, (lire en ligne, consulté le ) :
« Yesterday, December 8th, marked the 44th anniversary of one of the worst maritime accidents in Greece, widely known as “Falkonera Shipwreck”. »
- (en) « NATURA 2000 - STANDARD DATA FORM », sur natura2000.eea.europa.eu.
- Biological character of Falkonera and associated islands.