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FĂȘte de l'Internet

La FĂȘte de l'Internet est un Ă©vĂ©nement organisĂ© en France depuis 1997.

Histoire et origine

Le concept remonte aux mois de février- à une réunion du Club de l'Arche conçu et animé par Jean-Michel Billaut. Les premiÚres rencontres de l'Internet d'Autrans venaient de se terminer. On avait pu y mesurer le retard pris en France sur le développement et l'utilisation de l'Internet. Bruno Oudet proposa pour faire avancer l'Internet en France d'organiser une journée dans l'esprit des Netdays.

Ces Netdays sous le patronage et avec la participation active de Bill Clinton et d'Al Gore consistaient Ă  cĂąbler des Ă©coles durant un week-end pour les relier Ă  l'Internet

Le Président Bill Clinton cùblant une école avec le Vice Président Al Gore "le jour du Net" à l'Ygnacio_Valley_High_School (en) à Concord, Californie, le

En France, ce fut Bruno Oudet qui proposa d'organiser la fĂȘte de l'Internet sur le modĂšle de la fĂȘte de la musique.

L'idée fut immédiatement approuvée et soutenue.

Plusieurs associations se regroupent - Vecam (Veille EuropĂ©enne et Citoyenne sur les autoroutes de l'information et le multimĂ©dia, crĂ©Ă©e en 1995 par un collĂšge de chercheurs et philosophes), l'Association des BibliothĂ©caires et Documentalistes (ADBS, l'AFTT, le Chapitre Français de l'Internet Society, le Club de l'Arche, Admiroutes, l'Association des Villes NumĂ©riques (AVN), l'Association Française des Utilisateurs d'Unix et des SystĂšmes ouverts (AFUU) et MĂ©lusine (prĂ©sidĂ©e par Pierre de La Coste) se sont mises autour d'une table et ont donnĂ© naissance Ă  la premiĂšre fĂȘte au printemps 1998. Fred Forest, comme artiste emblĂ©matique du Net, est dĂ©signĂ© pour en assurer le cĂŽtĂ© festif et ludique de la fĂȘte.

L'Association pour la FĂȘte de l'Internet est crĂ©Ă©e aprĂšs la premiĂšre Ă©dition, Brunot Oudet en assure la prĂ©sidence, Florence Durand-Tornare le secrĂ©tariat gĂ©nĂ©ral[1].

En 2004, elle est parrainĂ©e par Edgar Morin, un virage sur l'Ă©thique essentiel, puis depuis 2007 par l'association La Voix du Net, Edgar Morin en assure la prĂ©sidence et ValĂ©rie-Eve Moreau fondatrice, la dĂ©lĂ©gation gĂ©nĂ©rale (coordinatrice de l'Ă©vĂ©nement depuis 2001)[2]. En 2008, La Voix du Net, fait entrer la marque dans le domaine public [3].et se consacre Ă  l'appropriation de la sociĂ©tĂ© au dĂ©bat public et se reporte sur la journĂ©e mondiale de la sociĂ©tĂ© de l'information pour fĂȘter la participation de la sociĂ©tĂ© (civile)[4].

Chronologie

  • 1997 : premiĂšre annĂ©e de la FĂȘte qui se dĂ©roule dans l'espace Renault des Champs-ÉlysĂ©es. On y fait des dĂ©monstrations, on rĂ©pond aux questions des journalistes. L'AFUU y joue un rĂŽle important.
  • 1998 : deuxiĂšme annĂ©e de la fĂȘte qui dure deux jours, les 20 et . Le PROCES de l'INTERNET organisĂ© par Olivier Iteanu de l'Internet Society France, avec plus de 120 bĂ©nĂ©voles, crĂ©e l'Ă©vĂ©nement. Ce procĂšs, simulĂ©, s'est dĂ©roulĂ© au Palais de Justice de Paris. 4 motifs d'accusation : l'espace/temps assassinĂ© ; Internet liberticide ; Internet accĂ©lĂšre la fracture sociale et Internet, victime des contenus illicites". CNN, France 3... relatent l'Ă©vĂ©nement. À cette occasion, Fred Forest rĂ©alise un site artistique participatif sur le thĂšme " J'arrĂȘte le temps ". La chaĂźne de tĂ©lĂ©vision MCM lui consacre une Ă©mission spĂ©ciale "La nuit du net" prĂ©sentĂ© par Édouard Marquis. À Libreville (Gabon), aux mĂȘmes dates, la FĂȘte est rĂ©alisĂ©e autour de l'Institut Africain d'Informatique et du Centre Culturel Français par Bertil Willotte. À l'issue de l'Ă©vĂ©nement, l'association FĂȘte de l'Internet en Afrique est crĂ©Ă©e pour dynamiser les Ă©changes et crĂ©er des synergies sur le continent africain lors des Ă©ditions suivantes.
  • 1999 : La FĂȘte s'installe progressivement dans le paysage et elle donne aussi lieu Ă  des prises de positions comme l'appel au boycott. On voit alors la FĂȘte de l'Internet bĂąillonnĂ©e avec un appel Ă  la grĂšve des sites. L'Internet Society France rĂ©itĂšre son coup d'Ă©clat en organisant au SĂ©nat LA LOI de L'INTERNET. Avec, en toile de fond, l'affaire Altern/Estelle Hallyday. Un des sĂ©nateurs prĂ©sents fera mĂȘme voter, par la suite, une vraie loi concernant le statut des hĂ©bergeurs. En mĂȘme temps, Fred Forest rĂ©alise avec Sophie Lavaud le premier vrai mariage au monde sur Internet, cĂ©lĂ©brĂ© par AndrĂ© Santini Ă  Issy-les-Moulineaux, utilisant la rĂ©alitĂ© virtuelle, avec pour tĂ©moins, Vinton Cerf, Jean-Michel Billaut, Françoise Schmitt, Eduardo Kac Ă  Chicago et le compositeur Charles Ă  Tokyo.
  • En 2000, ValĂ©rie-Ève Moreau est mandatĂ©e pour rĂ©aliser le bilan de l'Ă©dition 2000. Au vu des investigations et des auditions, le document, qu’elle propose, s'architecture autour de deux principales parties. La premiĂšre concerne avant tout les faits et rapporte les actions effectuĂ©es par les diffĂ©rents acteurs de cette Ă©dition. La seconde tend Ă  mettre en exergue les facteurs de rĂ©ussite et les points de vigilance. À la suite de ce rapport, en , Olivier Iteanu (prĂ©sident ISOC France, et coprĂ©sident AFI) propose Ă  l'association de suivre ces recommandations et de confier la mission Ă  son auteur.
  • L'Ă©dition 2001 de la FĂȘte a Ă©tĂ© bridĂ©e par les contraintes juridiques de la campagne des Ă©lections municipales, ne permettant pas d'engager une politique de communication et l'organisation de manifestations. Une premiĂšre Ă©dition de la FĂȘte de l'Internet est organisĂ©e en Belgique (CommunautĂ© française) par Philippe Allard.
  • En 2002, l'Association des Maires Francophones (AMF) devient partenaire et participe au maillage des territoires, pour une fĂȘte de plus en plus implantĂ©e dans le paysage : mise en place de rĂ©seaux locaux constituĂ©s notamment par les collectivitĂ©s locales, leurs Ă©tablissements et les espaces publics multimĂ©dias.
  • en 2003, l'externalisation de la fĂȘte se met en place, principalement dans le rĂ©seau francophone, soutenus par l'OIF (Organisation Internationale de la Francophonie) et l'AIMF (Association Internationale des Maires Francophones).
  • en 2004, la FĂȘte de l'Internet sollicite Edgar Morin qui accepte chaleureusement d'ĂȘtre le parrain :

J'appuie chaleureusement l'initiative de Pythagore communication qui vise Ă  donner Ă  la fĂȘte de l'Internet une dimension humaniste et planĂ©taire. Que ce soit Ă  travers les multiples expressions artistiques qui tĂ©moignent de la diversitĂ© crĂ©atrice des cultures, de la crĂ©ativitĂ© Ă©galement de leurs rencontres et mĂ©tissages, et du caractĂšre transculturel qui vient de la comprĂ©hension d’une culture Ă  l’autre, que ce soit Ă  travers l'effort de conscience planĂ©taire Ă  laquelle s’est vouĂ©e une telle initiative, je pense que les meilleurs potentialitĂ©s d'Internet sont appelĂ©es Ă  se concrĂ©tiser Ă  travers les manifestations et rencontres de cette grande fĂȘte d’amitiĂ© entre les citoyennes et citoyens de la terre-Patrie - Edgar Morin -

  • En 2005, la fĂȘte compte plus de 20 pays Ă  l'unisson, adopte la charte d'Ă©thique dont voici un extrait :
    • Ɠuvrer pour que l'Internet ne constitue pas une juxtaposition d'Ă©goĂŻsmes mais au contraire un lieu universel de dĂ©bat favorisant l'Ă©dification d'une vĂ©ritable sociĂ©tĂ© civile internationale,
    • instaurer un dialogue authentique destinĂ© Ă  l’amĂ©lioration de la comprĂ©hension mutuelle,
    • contribuer Ă  la constitution d'une Ɠuvre commune par l'apprentissage de la coopĂ©ration universelle,
    • d'aider le plus grand nombre, et en particulier les jeunes, Ă  accĂ©der de façon permanente aux informations nĂ©cessaires Ă  leur dĂ©veloppement personnel - y compris au moyen de mesures d'ordre Ă©conomique.
  • En 2006, Les organisateurs souhaitaient l'inscrire dans un esprit participatif : "Tous acteurs, Tous mĂ©dias".

La premiĂšre confĂ©rence de presse s'est dĂ©roulĂ©e le place de Valois (Paris 1er). La mise Ă  disposition d'outils et d'Ă©nergies ont permis Ă  cette fĂȘte de prĂ©senter diffĂ©rents modes de participation.

  • En 2007, sous le thĂšme « l'Ăąge de la participation », un wiki Ă  disposition et quelques Ă©lĂ©ments visuels
  • En 2009, la fĂȘte de l'Internet commence du 14 au sur le thĂšme « L'Internet, pour quoi faire », avec la participation de la DĂ©lĂ©gation aux Usages de l'Internet sous le haut patronage de Nathalie Kosciusko-Morizet, secrĂ©taire d'État chargĂ© de l'Ă©conomie numĂ©rique.

et se poursuit en mai lors de la semaine mondiale de la société de l'information, du 13 au dans la continuité de l'appel aux biens communs d'Edgar Morin vers une culture du partage pour le partage de la culture.

Notes et références

Liens externes

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