Accueil🇫🇷Chercher

Everybody's Gone to the Rapture

Trame

Le joueur est invité à explorer une petite ville de la campagne anglaise dont tous les habitants ont mystérieusement disparu[1].

Système de jeu

Le joueur doit se déplacer à travers six zones de jeu de type monde ouvert, correspondant chacune à un chapitre et à un personnage que l'on apprendra à connaître. Les seules actions possibles consistent à pouvoir ouvrir et refermer portes ou portails, ainsi qu'écouter des enregistrements audio en activant des radios ou combinés de téléphone.

Il est possible d'interagir avec des traînées de lumière réparties dans chaque zone du jeu, qui donnent vie aux échos de certains habitants et permettent de reconstituer les événements ayant mené à leur disparition.

Développement

The Chinese Room s'associe à SIE Santa Monica Studio pour développer le jeu, une collaboration que Jessica Curry qualifie quelques mois après sa fin de « toxique ». Sans évoquer de détails afin de ne pas compromettre la réputation du studio, elle admet néanmoins que cet échange anxiogène l'a rendue irascible, paranoïaque et malheureuse, et que « le monde des affaires et la création artistiques ont toujours fait très mauvais ménage[Note 1]. »[2]

Jessica Curry, la cofondatrice du studio et compositrice, souffre beaucoup lors du développement du jeu. Dans une publication du site officiel de The Chinese Room, elle explique que cette mauvaise passe s'explique notamment par son sentiment d'être déconsidérée. Dans les échanges commerciaux et médiatiques liés au jeu, Curry ressent ainsi qu'alors même qu'elle partage la tête du studio et sa direction artistique au même titre que son mari Dan Pinchbeck, ses interlocuteurs de travail la sous-estiment au motif qu'elle est une femme et qu'elle a de surcroît le statut « d'épouse de », dont les qualités seraient exagérées par un mari bienveillant. S'ajoute à ce manque de reconnaissance une maladie dégénérative qui suit l'artiste depuis des années et qui s'est montrée particulièrement lourde lors du développement du jeu, notamment lors d'une séance de mixage audio où Curry s'attend à perdre la vie au studio[2].

Musique

Everybody's Gone to the Rapture
Album
Sortie
Durée 66:56
Genre Musique de jeu vidéo
Compositeur Jessica Curry
Label Sony Classical

La bande originale du jeu a été composée par Jessica Curry. Elle est sortie le 7 août 2015 en CD et sur les plateformes de téléchargement et de streaming. Elle est éditée par Sony Classical, et se compose de 28 pistes[3].

Accueil

Aperçu des notes reçues
Presse papier
Média Note
Edge (UK) 9 / 10[4]
Presse numérique
Média Note
Eurogamer (UK) Recommended[5]
Gameblog (FR) 2,5/5 étoiles[6]
Gamekult (FR) 5 / 10[7]
GameSpot (US) 9 / 10[8]
IGN (US) 8,5 / 10[9]
Jeuxvideo.com (FR) 18 / 20[10]

Notes et références

Notes

  1. Citation originale : « big business and the creation of art have always been extremely uncomfortable bedfellows. »

Références

  1. (en) Kirk Hamilton, « What The Heck Happened In Everybody’s Gone To The Rapture? A Guide », sur Kotaku, .
  2. (en) Patrick Klepek, « Game Studio Co-Founder's Farewell Is A Tough, Sobering Read », sur Kotaku, .
  3. (en) « Everybody's Gone to the Rapture - Release group by Jessica Curry », sur MusicBrainz (consulté le ).
  4. (en) Rédaction d'Edge (article non signé), « Play - Everybody's Gone To The Rapture », Edge, no 284,‎ , p. 108-110.
  5. (en) Christian Donlan, « Everybody's Gone to the Rapture review - Lights out. », sur Eurogamer, (consulté le ).
  6. Carole Quintaine, « TEST de Everybody's Gone to the Rapture (PS4), une somptueuse frustration », sur Gameblog, (consulté le ).
  7. Gautoz (Gauthier Andres), « Test : Everybody's Gone to the Rapture », sur Gamekult, (consulté le ).
  8. (en) Alexa Ray Corriea, « Everybody's Gone to the Rapture Review - Enraptured », sur GameSpot, (consulté le ).
  9. (en) Marty Sliva, « Everybody’s Gone to the Rapture Review - Slow and steady. », sur IGN, (consulté le ).
  10. m0nsieur_t0c (Kévin Foulquier), « Test : Everybody's Gone to the Rapture, un bijou narratif (test contributeur) », sur Jeuxvideo.com, (consulté le ).

Liens externes

Bibliographie

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.