Eugène Bertol-Graivil
Eugène Martin Léonard[1] Domicent dit Eugène Bertol-Graivil, né le dans l'ancien 12e arrondissement de Paris et mort le dans le 17e arrondissement[2], est un journaliste, écrivain et auteur dramatique français.
Naissance | |
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Décès |
(Ă 53 ans) 17e arrondissement de Paris |
SĂ©pulture | |
Nom de naissance |
Eugène Domicent |
Pseudonyme |
Eugène Bertol-Graivil |
Nationalité | |
Activités | |
Parentèle |
Jules Mottu (beau-père) |
Biographie
Fils du peintre Martin Domicent (1823-1897)[3] et d'Euphémie Van Meenen, époux originaires de Belgique, il travaille à la Préfecture de la Seine et devient percepteur.
Comme journaliste, il fonde avec Victor Souchon, Le Progrès artistique, pour défendre les intérêts des artistes musiciens instrumentistes et donne des articles à de nombreux titres de presse littéraires et politiques[4]. Il devient aussi syndic de la Presse républicaine et rédacteur à L'Écho de Paris[5].
Au théâtre, il commence sa carrière avec La Rédemption d'Istar, un drame lyrique sur une musique de Charles de Sivry.
Il est aussi de romans et d'essais : Gambetta ; souvenirs (1883), Les Voyages présidentiels illustrés (1889-1890), Le Livre d'or des fêtes franco-russes (1894).
Le , il est grièvement blessé au front lors de l’attentat perpétré par Auguste Vaillant à la Chambre des députés[6].
Mort à 53 ans en son domicile de la rue de Courcelles, il était marié depuis 1885 à Jeanne Mottu (1856-1936), fille du banquier et homme politique Jules Mottu qui fut conseiller de Paris et maire du 11e arrondissement.
Sa tombe est au cimetière du Père-Lachaise (division 90).
Distinctions
- Officier d'Académie
- Officier de l'Instruction publique (arrêté du 1er janvier 1891)
- Chevalier de la Légion d'Honneur au titre du ministère de l'Intérieur (décret du 3 août 1890)
- Officier de la Légion d'Honneur au titre du ministère de l'Intérieur (décret du 1er août 1901).
Ĺ’uvres
- 1879 : La Rédemption d'Istar, drame lyrique en 2 parties, musique de Charles de Sivry, Théâtre des Nations, 29 juin
- 1882 : Maladie grave
- 1882 : Par procuration
- 1882 : Aveugle par amour, opérette en 1 acte, musique de Charles de Sivry, château de Ferrières, 10 décembre, casino d’Étretat, 7 août 1883
- 1883 : Deux Orages
- 1883 : Marcel
- 1883 : A la mer
- 1883 : Dans le Nord
- 1883 : Pas pressé
- 1883 : Le Crime
- 1883 : HĂ©sitations
- 1884 : Maitre et Valets, Ă -propos en un acte, en vers
- 1886 : Les Tonneaux
- 1892 : Victime
- 1893 : Pédrolino, opéra-comique en 1 acte, musique d'Émile Boussagol, hôtel Continental, Paris, 13 avril
- 1893 : La Petite Princesse, opérette en 1 acte, musique de Charles de Sivry, Théâtre d'Application de la Bodinière, 8 mai
- 1894 : Le Livre d'or des fĂŞtes franco-russes
- 1894 : Le Sabre enchanté, opéra-comique en 1 acte, musique d’Émile Boussagol, Galerie Vivienne, 8 février
- 1894 : Kiki, folie-vaudeville en 4 actes, avec Hippolyte Raymond et Marc Sonal
- 1894 : Fausse Manœuvre
- 1896 : Le Vieux Sorcier, opéra-comique en 1 acte, musique de Félix Desgranges, Galerie Vivienne, 6 mars
- 1896 : Diane de Messine, opéra-comique en 4 actes, avec Charles Laborde, musique de Adolphe Dietrich, Grand Théâtre de Dijon, 7 mars
- 1897 : Trop de fleurs, vaudeville en un acte, théâtre des Folies-Dramatiques, 12 janvier
- 1897 : Honneur pour honneur
- 1898 : L’École des gendres
- 1898 : L'Affaire Machin
- 1899 : Crise ministérielle
- 1901 : Le Monsieur de Madame
- 1902 : Main droite et Main gauche
- 1903 : Paragraphe III
- 1904 : Un vieux Parisien
- 1904 : Le Coup du téléphone
- 1907 : Ministrable
- 1908 : Paternité
- 1909 : Propos d'antichambre
Notes et références
- Son dossier de la Légion d'honneur et son acte de décès le prénomment Eugène Martin Édouard.
- Acte de décès n° 2384 (vue 3/31). Archives en ligne de la Ville de Paris, état-civil du 17e arrondissement, registre des décès de 1910.
- Acte de décès n° 2394 (vue 24/31). Archives en ligne de la Ville de Paris, état-civil du 17e arrondissement, registre des décès de 1897.
- Alfred Mézières, Lettres, sciences, arts : Encyclopédie universelle du XXe siècle, 1908, p. 412
- Berol-Graivil sur artlyriquefr.fr
- Paul Bauer, Deux siècles d'histoire au Père Lachaise, 2006, p. 112