Etiyé Dimma Poulsen
Etiyé Dimma Poulsen, née en , est une sculptrice danoise d’origine éthiopienne connue pour son travail de céramiste.
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Biographie
Etiyé Poulsen est née en 1968 dans la province des Aroussis et vit jusqu'à l'âge de six ans dans cette région en Éthiopie[1], en Tanzanie puis au Kenya avec ses parents adoptifs de nationalité danoise. Sa famille déménage au Danemark quand elle a quatorze ans. Elle étudie l'histoire de l'art à l'université, puis enseigne l'art dans divers programmes pour les jeunes. Dans un premier temps, Etiyé Poulsen se consacre à l'huile sur toile[2] en peignant des paysages. Intéressée par les arts et civilisations d'Afrique, elle déménage à 22 ans en France, où elle rencontre le céramiste Michel Moglia, qui l'initie aux structures métalliques[2]. Elle commence à travailler l'argile.
Etiyé Poulsen vit et travaille ensuite dans un studio à Anvers, en Belgique.
Son travail s'inspire des statues traditionnelles tout en y ajoutant ses propres sentiments et souvenirs : « Ce qui me séduit vraiment, ce sont les différentes variations des traits humains. Plus mes formes sont simples et sobres, plus elles semblent expressives. Si vous regardez de près les sculptures, vous serez surpris de constater que les expressions sur les visages sont en fait générées simplement par une ligne craquelée qui trace un œil ou une ride. Il semble que c'est exactement par la corrosion et la fragmentation que le contraire - la vie - émerge. »[3].
Carrière artistique
Depuis 1990, des expositions monographiques lui sont consacrées au Danemark, en France, aux États-Unis, en Côte d'Ivoire, au Cameroun et en Suisse. À partir de 1992, elle est représentée dans des expositions de groupe notamment en Espagne, en Belgique, aux États-Unis et en France[2] - [4].
Etiyé Poulsen est surtout connue pour la création de céramique filiforme : « Sa technique consiste à appliquer une fine couche d'argile sur un treillis de fer pour produire, lors du tir, des figures primitives usées. Les fissures qui se produisent forment un œil ou une ride, contribuant aux expressions sur les visages; ainsi, des caractéristiques fortes et délicates sont obtenues simultanément »[2].
Elle est représentée en France par la Galerie Capazza[5] - [6].
Des œuvres de Etiyé Poulsen sont conservées dans la collection du National Museum of African Art à Washington, DC.
Expositions individuelles (sélection)
- 2010
- Galerie d'Haudrecy Knockke, Galerie Claudine Legrand, Paris, France
- 2009
- Willem Elias Woluwe, Belgique
- Galerie Strenger, Tokyo, Japon
- Centre d'Art André Malraux, Colmar, France
- 2008
- Pappirfabrikken Silkeborg, Denmark
- Charteaux d'Hardelay Les Herbiers
- Womanhood Hood Museum, New Hampshire, États-Unis
- Worldbank Washington, États-Unis
- 2007
- UNESCO, Paris, France
- Kolonienpaleis Tervuren, Belgique
- Musée Maurice Denis, Paris, France
- Wertz Contemporary Gallery, Atlanta Géorgie, États-Unis
- 2006
- Galerie Capazza, Nancay, France
- Centre Culturel Scharpoord Knokke, Belgique
- 2005
- Wertz Contemporary Gallery Atlanta, États-Unis
- Galerie Hamlin, Honfleur, France
- Lineart Gent, Belgique
- 2004
- Museum of World Culture, Göteborg, Suède
- 2003
- St'art 2003, Strasbourg, France
- Smithsonian Museum of African Art, Washington, États-Unis
- 2002
- Alliance Française, Ethiopie
- 2001
- Galerie MAM, Douala, Cameroun
- Château des Carmes, La Flèche, France
- 2000
- Biennale Dakar, Sénégal
- 1999
- Maison de la CĂ©ramique, Mulhouse, France
- 1998
- Arts Pluriels, Abidjan, CĂ´te d'Ivoire
- MAM, Douala, Cameroun
- 1997
- Afrique en Création, Ministère de la Coopération, Centre Wallonie, Bruxelles, Belgique
- 1996
- Centre Culturel, Meudon, France
- 1994
- Centre Culturel La Nacelle, Aubergenville, France
Collections de musées
- Herbert F. Johnson Museum of Art, New York, États-Unis
- Smithsonian National Museum of African Art, Washington, États-Unis
- Newark Museum, New Jersey, États-Unis
- Hood Museum of Art, Hanover, New Hampshire, États-Unis
- La Piscine, Roubaix, France
Références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Etiyé Dimma Poulsen » (voir la liste des auteurs).
- Musée du Prieuré (Yvelines France), Terre noire: Ousmane Sow et les tendances de la sculpture africaine aujourd'hui, Somogy éditions d'art, (ISBN 978-2-7572-0123-7, lire en ligne)
- « Poulsen, Etiyé Dimma », Oxford Art Online (consulté le )
- « Etiye Dimma Poulson », Ceramics Monthly, vol. 49, no 2,‎ , p. 20
- « Galerie Capazza, 41ème saison: émotion et transition », sur www.magcentre.fr (consulté le )
- « Galerie Capazza », sur www.galerie-capazza.com (consulté le )
- Centre France, « Art - Des oeuvres de la galerie Capazza dans un salon de coiffure à Vierzon [photos] », sur www.leberry.fr, (consulté le )
Liens externes
- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Ressource relative Ă l'audiovisuel :
- Etiyé Dimma Poulsen sur le site Beddington Fine Art.