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Errigoiti

Errigoiti[1] en basque ou Rigoitia en espagnol est une commune de Biscaye dans la communauté autonome du Pays basque en Espagne.

Errigoiti
Nom officiel
(eu) Errigoiti
Nom local
(es) Rigoitia
GĂ©ographie
Pays
Communauté autonome
Province
Comarque
Partie de
Intercommunalité des services sociaux de Busturialdea (d)
Chef-lieu
Rigoitia (d)
Superficie
16,42 km2
Altitude
265 m
Coordonnées
43° 19′ 12″ N, 2° 43′ 26″ O
DĂ©mographie
Population
504 hab. ()
Densité
30,7 hab./km2 ()
Gentilé
Errigoitiar
Fonctionnement
Statut
Chef de l'exécutif
Iñaki Madariaga Otazua (d)
Histoire
Fondation
Identité
Langue officielle
Identifiants
Code postal
48309
INE
48079
TGN
Immatriculation
BI
Carte
mairie d'Errigoiti

Le nom officiel de la ville est Errigoiti.

Toponymie

Le nom Errigoiti provient de l'expression basque, herri (ville) et goitia (haut), signifiant la ville d'en haut.

Il s'agit d'une ancienne ville médiévale créée en 1376 pour protéger le chemin qui unissait la vallée de la rivière Butron (à Mungia) avec celle de la rivière Oka (Guernica). Du point de vue de quelqu'un qui allait de Guernica à Mungia, Errigoiti était effectivement la ville d'en haut.

C'est le toponyme officiel depuis le (publié dans le BOE[2] en ).

Quartiers

  • Atxika-Errekalde (57 habitants.) :
  • Elexalde-Olabarri (159 habitants.) : Elexalde est le quartier de l'Ă©glise. C'est le noyau originaire de l'elizate.
  • Metxika (117 habitants.)
  • Errigoiti (Quartier d'Uri ou de la Villa) (178 habitants.) : de fondation mĂ©diĂ©vale, il est le principal quartier de la commune.

Histoire

Les origines de cette commune se trouvent dans l'elizate de Santa MarĂ­a d'Idoibalzaga, dont les origines se perdent dans le Moyen Ă‚ge.

Afin de consolider et protéger la voie qui unit Guernica avec Mungia, en 1376 le seigneur de Biscaye Don Juan de Castille concède les territoires étendus aux habitants de Santa María Idoibalzaga et du droit de régir par le For de Logroño, en fondant dans son territoire une villa[3] appelée Rigoitia.

Ă€ 500 mètres de distance du noyau original de l'elizate (actuel quartier d'Eleizalde), apparaĂ®t un petit noyau urbain organisĂ© dans des rues qui suivent le modèle de villa caminera medieval. Bien qu'ayant le rang historique de Villa, Errigoiti est toujours restĂ© dans des dimensions modestes.

Patrimoine

Patrimoine religieux

  • Église de Santa MarĂ­a de Idoibaltzaga: c'est l'Ă©glise paroissiale de Rigoitia qui fait partie d'un ensemble constituĂ© d'une Ă©glise, ermitage, cimetière et maisons rurales situĂ© hors du noyau urbain original de la population. Du dĂ©but du XVIe siècle dont il conserve une partie des murs et du portail, elle a Ă©tĂ© largement modifiĂ©e dans une rĂ©forme effectuĂ©e au XIXe siècle par MartĂ­n de Echaburu.
De plan rectangulaire (double en longueur par rapport à sa largeur) et trois nefs de hauteur égale qui forment une église salon, aussi appelée columnaria ou hallenkirche. Elle ne possède pas de tête et les nefs sont séparés par des colonnes toscanes de type classique, baída de tabiquería. Cette réforme a donné au temple l'aspect des églises salon de transition gothique-Renaissance typiques.
Le portail, situé dans le centre de la paroi droite, est Renaissance. C'est un arc d'un demi - point qui est encadré dans des pilastres ioniques de fût réduits. Sur l'arc s'ouvre un fronton triangulaire avec miroir dans le tympan. Il y a deux médaillons aux deux côtés de la porte représentant San Pedro et San Pablo et au centre, un relief de l'Assomption.
Un grand porche entoure toute la construction. La tour, qui est placée aux pieds, permet le passage d'un côté à l'autre. C'est un bâtiment de trois étages dont le dernier est équipé de cloches. Début du XVIIe siècle, elle l'œuvre de Juan Ochoa Uría et de Domingo de Erezuma.
À l'intérieur, le retable du grand utel a été construit pendant la réforme mais profite des motifs décoratifs du précédent qui datent d'entre 1649 et 1653. Les autres retables sont : un de 1747 d'Andres de Uribe et l'autre de 1760 Pedro de la Lastra. Dans la chapelle du Corps Saint, se conserve un corps momifié connu comme Gorputz Santue (corps saint en basque) qui a été très vénéré dans la comarque. Avec cette momie il y a un tableau en bas-relief daté du XVIIe siècle qui illustre la légende d'Idibaltzaga qui raconte le transfert par la vierge des travaux de l'église que les habitants voulaient construire dans le village. (commentaire personnel: Cette légende revient très souvent en Pays basque, principalement en Navarre)[4].
  • Église de Santa MarĂ­a de Idoibaltzaga
    Église de Santa María de Idoibaltzaga
  • Portail de l'Ă©glise
    Portail de l'Ă©glise

Notes et références

  1. (eu) Toponymes officiels du Pays basque de l'Académie de la langue basque ou Euskaltzaindia, avec la graphie académique actuelle ainsi l'équivalent en français ou espagnol. Autres sources: Euskal Herriko udalerrien izendegia [PDF] ou directement sur le site d'Euskaltzaindia (EODA).
  2. Le Bulletin officiel de l'État (BOE, Boletín Oficial del Estado, en espagnol) est le journal officiel de l'État espagnol, dans lequel sont consignés tous les évènements législatifs (lois, décrets), règlementaires (arrêtés), déclarations officielles et publications légales relevant des institutions nationales (Gouvernement, Cortes Generales…), ainsi que les dispositions générales des communautés autonomes.
  3. Une villa est une population rurale de taille intermédiaire entre une aldea et une ciudad. Le terme «villa» dérive du latin villa, domaine rural.
  4. (es)(eu) Iglesia de Santa MarĂ­a de Idibaltzaga

Voir aussi

Sources

Liens externes

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