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Ernst Reijseger

Ernst Reijseger (né le 13 novembre 1954 à Bussum) est un violoncelliste et un compositeur néerlandais. Inclassable, il se situe aux croisées des chemins entre musique contemporaine, free jazz, avant-garde jazz, et musique improvisée.

Ernst Reijseger
Description de l'image Ernst Reijseger 5257427.jpg.
Informations générales
Naissance
Bussum
Drapeau des Pays-Bas Pays-Bas
Genre musical Free jazz
Musique improvisée
Musique contemporaine
Instruments violoncelle
Labels FMP, Music & Arts

Biographie

Ernst Reijseger commence à jouer du violoncelle à huit ans et bénéficie de la formation de grands maîtres classiques[1]. Rapidement, il participe à différents courants musicaux sans s'enfermer dans aucun d'entre eux. Au début des années 1970, il s'intéresse ainsi à la musique improvisée. Il joue notamment avec Derek Bailey[1]. Il se produit à travers l'Europe, avec différents artistes dont Burton Greene[1] dont la notoriété s'était construite initialement sur la scène new-yorkaise de free jazz. Il intervient aussi dans des spectacles de danse et de théâtre, et joue au sein du Theo Loevendie Consort.

Dans les années 1980, il joue dans divers ensembles tels que l'Amsterdam Stringtrio, le Guus Janssen Septet, et l'Instant Composers Pool . Ce dernier ensemble dirigé par Misha Mengelberg interprète d'une manière innovante les œuvres de Thelonious Monk, Herbie Nichols et Duke Ellington, ainsi que ses propres compositions inspirées par le jazz, le tango et la musique folk. Reijseger joue pendant 10 ans au sein de cet orchestre.

À la fin des années 1980, il fonde avec le saxophoniste Michael Moore et le batteur Han Bennink le Trio Clusone, nommé d'après le festival du même nom en Italie, le Clusone Jazz Festival, à Clusone, où ils ont joué ensemble. Ce trio se produit pendant une dizaine d'années et enregistre six albums. Parallèlement, Ernst Reijseger enregistre avec l'Arcado String Trio et se produit dans les mêmes années avec de nombreux compositeurs et instrumentistes tels Louis Sclavis[2], Steve Lacy ou Yo-Yo Ma[3].

Dans les années 2000 et 2010, il compose des musiques de films et de documentaire notamment pour des œuvres de Werner Herzog[4] - [5]. Il forme également un nouveau trio avec la violoncelliste Larissa Groeneveld et le pianiste Frank Van De Laar[6] et multiplie les rencontres musicales[7].

Discographie

Au sein du Theo Loevendie Consort
Au sein du Guus Janssen Septet
  • 1984 : Guus Janssen Septet – Claxon
  • 1987 : 85 .... 86 – Claxon
Au sein du Amsterdam Stringtrio (Ernst Glerum, Ernst Reijseger, Maurice Horsthuis)
  • 1986 : Dodokakania – Data Records
  • 1988 : Wild West (live) – Nimbus West Records
  • 2000 : Winter Theme – Winter & Winter
  • 2002 : Lente In De Werkplaats , avec le Nederlands Jeugd Strijkorkest – Cococon
Au sein du Trio Clusone (Ernst Reijgeser, Han Bennink, Michael Moore)
  • 1992 : Clusone 3 – Ramboy Records
  • 1994 : Soft Lights And Sweet Music – Hat ART
  • 1994 : I Am An Indian – Ramboy Records
  • 1997 : Love Henry – Gramavision
  • 1999 : Rara Avis – hatOLOGY
  • 2000 : An Hour With... – hatOLOGY
Au sein de l'Arcado String Trio (Ernst Reijgeser, Mark Feldman, Mark Dresser)
Mola Sylla, Concordu e Tenore de Orosei et Ernst Reijseger jouant la musique du film The Wild Blue Yonder de Werner Herzog

Musiques de films

Notes et références

Notes

    Références

    Voir aussi

    Ouvrages

    • (en) Kevin Whitehead, New Dutch swing, Billboard Books, , 338 p..

    Articles de journaux

    • Thierry Jousse, « Ernst Reijseger - Colla parte », Les Inrocks,‎ (lire en ligne).
    • Sylvain Siclier, « Louis Sclavis, clarinettiste, saxophoniste et compositeur », Le Monde,‎ .
    • Isabelle Regnier, « Werner Herzog, envoĂ»tant cinĂ©aste des cavernes : « Je voulais transmettre le tourment que ces peintures n'ont jamais cessĂ© de me causer » », Le Monde,‎ .
    • « 38e Rugissants », LibĂ©ration,‎ (lire en ligne).
    • (en) RaphaĂ«lle Tchamitchian, « Tell Me Everything - Ernst Reijseger », Citizenjazz.com,‎ (lire en ligne).
    • Yannick Delneste, « Groove LĂ©lĂ© et Ernst Reijseger : de Lormont au Châtelet », Sud Ouest,‎ (lire en ligne).
    • « Ernst Reijseger : Do you Still ? », TĂ©lĂ©rama,‎ (lire en ligne).

    Liens externes et sources web

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