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Erich Schmid

Erich Schmid, né à Balsthal dans le canton de Soleure le et mort à Zurich le , est un chef d'orchestre et compositeur suisse.

Erich Schmid
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Biographie
Naissance
Décès
(Ă  93 ans)
Zurich
Nationalité
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Biographie

Schmid est le fils du pasteur protestant de Balsthal. Il fréquente de 1922 à 1926, l'institut de formation des enseignants à Soleure, où il a comme professeur Max Kaempfert (de). Après un bref passage en tant que professeur de l'école primaire à partir de 1927 jusqu'en 1930, Schmid fréquente le Conservatoire Hoch à Francfort[2] où il étudie avec Bernhard Sekles (théorie et composition), Fritz Malata et Hermann Schmeidel. De 1928 à 1932, il reçoit une bourse de la Fondation Mozart (Mozart-Stiftung) de Francfort[3] et ses premiers œuvres sont diffusées à la radio. Encouragé par ces succès, il décide de 1931 à 1933 de suivre la classe de maître d'Arnold Schönberg à Berlin[2].

Après son retour en Suisse, pour des raisons politiques et financières, il reprend en 1934 à la suite de Jacob Gehring, le poste de directeur de la musique à Glaris Centre, fonction qu'il occupe jusqu'en 1949. En 1949, il prend en charge la direction de l'Orchestre de la Tonhalle de Zurich jusqu'en 1956[2]. Ensuite, il dirige jusqu'en 1970 l'Orchestre de la Radio Beromünster. De 1963 à 1973, il enseigne également la direction d'orchestre à l'Académie de musique de Bâle. De 1979 à 1981, il est le chef de l'Orchestre symphonique de Birmingham[2]. De nombreux engagements de chef d'orchestre invité, le conduisent en Angleterre dès les années 1960, mais également en Israël, Hongrie, Allemagne, Danemark et dans d'autres pays. Longtemps président de la branche de Zurich de la Société internationale pour la musique contemporaine[3], il défend le répertoire de la musique moderne et donne de nombreuses œuvres de compositeurs suisses[2].

Il a réalisé un arrangement pour orchestre des Six épigraphes antiques de Claude Debussy[3].

Ĺ’uvres

Privilégiant les petits ensembles et la forme brève, l'œuvre d'Erich Schmid est écrite dans un idiome post-schönbergien[3].

  • Sonatine, op. 1 (1929) pour violon et piano
  • Suite sur des poèmes de Rainer Maria Rilke, op. 2 (1929/30) pour mezzo-soprano et orchestre de chambre
  • Drei Sätze, op. 3 (1930/36) pour orchestre
  • Quatuor Ă  cordes, op. 4 (1930–1931/34) (In modo classico) pour quatuor Ă  cordes
  • Trio, op. 5 (1931) pour clarinette, violoncelle et piano
  • Sechs StĂĽcke, op. 6 (1932) pour piano
  • Suite Nr. 1, op. 7 (1931) pour orchestre de cuivres
  • Zwei Sätze (Sonatine II), op. 8 (1932–1938) pour violon et piano
  • Widmungen, op. 9 (1933–1935) FĂĽnf kleine StĂĽcke fĂĽr Klavier (Cinq petits morceaux pour piano)
  • Notturno, op. 10 (1935) pour hautbois, clarinette basse, violon et violoncelle
  • Rhapsodie, op. 11 (1936) pour clarinette et piano
  • Drei Gesänge, op. 12 (1938–1941) pour baryton et piano
  • Kleines Hauskonzert, op. 13 (1937–1940) Zwölf StĂĽcke fĂĽr verschiedene Instrumente
  • FĂĽnf Bagatellen, op. 14 (1943) pour piano
  • Vier Chöre, op. 15 (1930–1940) pour chĹ“ur a cappella
  • Mura, op. 16 (1955) Petit trio pour flĂ»te, violon, violoncelle

Écrits

  • Ein Jahr bei Arnold Schönberg in Berlin, dans Melos. vol. 4, 1974, p. 190–203.
  • Studie ĂĽber Schönbergs Streichquartette II. Streichquartett in fis-Moll Op. 10, dans Schweizerische Musikzeitung. 3, 1934, p. 84–91.
  • Studie ĂĽber Arnold Schönbergs Streichquartette. III. Streichquartett, Op. 30, dans Schweizerische Musikzeitung. 5, 1934, p. 155–163.
  • Studie ĂĽber Schönbergs Streichquartette, dans Schweizerische Musikzeitung. 1, 1934, p. 1–8, 84–91, 155–163.

Notes et références

(de) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en allemand intitulé « Erich Schmid (Komponist) » (voir la liste des auteurs).

Bibliographie

  • (de) Rudolf Schoch, Erich Schmid, dans Rudolf Schoch (Ă©d.), Hundert Jahre Tonhalle ZĂĽrich. Festschrift zum hundertjährigen Bestehen der Tonhalle-Gesellschaft ZĂĽrich. ZĂĽrich 1968, p. 139–141.
  • (de) Roland Moser, Der Komponist Erich Schmid, dans Dissonanz. 3, 1985, p. 11–14.
  • Theodore Baker et Nicolas Slonimsky (trad. de l'anglais par Marie-Stella Pâris, prĂ©f. Nicolas Slonimsky), Dictionnaire biographique des musiciens [« Baker's Biographical Dictionary of Musicians »], t. 3 : P–Z, Paris, Robert Laffont, coll. « Bouquins », (rĂ©impr. 1905, 1919, 1940, 1958, 1978), 8e Ă©d. (1re Ă©d. 1900), 4728 p. (ISBN 2-221-06787-8), p. 3676.
  • (en) Fritz Muggler, « Schmid, Erich », dans Stanley Sadie (Ă©d.), The New Grove Dictionary of Music and Musicians, vol. 29, Londres, Macmillan, , 2e Ă©d., 25 000 p. (ISBN 9780195170672, lire en ligne).
  • (de) Christoph Keller, Zum Tode Erich Schmids, dans Dissonanz. 67, 2001, p. 44–45.
  • (de) Thomas Gartmann, „Weitergehen, den Weg, den man vorgezeigt bekommt …“. Erich Schmid und die kulturpolitische Situation in der Schweiz 1933–1960, dans Ludwig Holtmeier (Ă©d.), Arnold Schönbergs „Berliner Schule“. (Musik-Konzepte 117), Munich 2002, p. 20–36.
  • (de) Roland Moser, Zu seiner Zeit. Ăśber die späte Wahrnehmung von Erich Schmids Werken, dans Dissonanz. p. 97, 2007.
  • Regula Puskás, « Schmid, Erich » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
  • (de) Erich Schmid, Lebenserinnerungen. (Ă©d. Lukas Näf). vol. 1: Autobiographie, vol.2: Briefe, vol. 3: Konzertprogramme und Radioaufnahmen. ZĂĽrcher Musikstudien, vol. 8. Peter Lang, Berne 2014, (ISBN 978-3-0343-0533-4).

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