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Emmanuel des Essarts

Emmanuel des Essarts, né le à Paris et mort le à Lempdes-sur-Allagnon[1] (Haute-Loire), est un poète et professeur d'université français. Il a utilisé le nom de plume de Georges Marcy pour des articles dans la Revue fantaisiste.

Emmanuel des Essarts
Biographie
Naissance
Décès
SĂ©pulture
Nom de naissance
Emmanuel Alfred Langlois des Essarts
Nationalité
Formation
Activités
Père
Parentèle
signature d'Emmanuel des Essarts
Signature

Biographie

Fils d’Alfred des Essarts (1811-1893), poète et écrivain, conservateur de la bibliothèque Sainte-Geneviève et d'Anne-Émilie Doussin-Dubreuil (fille de Jacques-Louis Doussin-Dubreuil, médecin), Emmanuel Alfred Langlois des Essarts naît le à Paris.

Il étudie au lycée Henri-IV. Normalien, agrégé de lettres en 1861, il est nommé professeur de rhétorique au lycée de Sens en 1861. Il fait alors la connaissance de Stéphane Mallarmé qui vient d'obtenir son baccalauréat et les deux jeunes gens deviennent amis. Nommé ensuite professeur de rhétorique au lycée impérial d'Avignon, Emmanuel des Essarts fait connaître les félibres (Frédéric Mistral et Théodore Aubanel, notamment) à Stéphane Mallarmé (qui enseigne alors l'anglais à Tournon-sur-Rhône). À 31 ans, il obtient son doctorat ès-lettres. Il devient ensuite professeur à la faculté des lettres de Dijon en 1872, puis à l'université de Clermont-Ferrand en 1874.

Il a été adjoint au maire de Clermont-Ferrand.

Emmanuel des Essarts meurt le Ă  Lempdes-sur-Allagnon. Il Ă©tait chevalier de la LĂ©gion d'honneur.

Ĺ’uvres

  • PoĂ©sies parisiennes, Paris, Poulet-Malassis, 1862. Texte sur Gallica
  • Les ÉlĂ©vations, 1864. Texte sur Gallica
  • Les Voyages de l'esprit, 1869.
  • Du type d'Hercule dans la littĂ©rature grecque, 1871.
  • De veterum poetarum, tum Greaciae, tum Romae apud Miltonem imitatione, 1871.
  • Origines de la poĂ©sie lyrique en France au XVIe siècle, 1873.
  • Les PrĂ©dĂ©cesseurs de Milton, 1875.
  • Du gĂ©nie de Chateaubriand, 1876.
  • Éloge de la folie, d'Érasme traduction, 1877.
  • Contributions aux trois recueils du Parnasse contemporain :
    • en 1866, quatre poèmes : Ă€ celle qui est trop loin, Les DĂ©livrĂ©s, Placida, Les Vierges ;
    • en 1871, un poème : Les Amants de la libertĂ© ;
    • en 1876, deux poèmes (repris plus tard dans Poèmes de la RĂ©volution) : Épisodes hĂ©roĂŻques, I - Lanjuinais, II - Danton au cimetière.
  • Poèmes de la RĂ©volution 1789-1796, G. Charpentier, 1879.
  • Pallas AthĂ©nĂ©e, Clermont-Ferrand : impr. de G. Mont-Louis, 1887, prix de poĂ©sie de l’AcadĂ©mie française.
  • Portraits de maĂ®tres, Perrin et Cie, 1891. Table des matières : Chateaubriand, Lamartine, Alfred de Vigny, George Sand, BĂ©ranger, Sainte-Beuve, Michelet, ThĂ©ophile Gautier, Victor de Laprade, Edgar Quinet, Victor Hugo. texte sur Gallica.
  • L'Illustre Théâtre, comĂ©die en un acte, CrĂ©pin-Leblond imprimeur-Ă©diteur, 1900. texte sur Gallica.
  • L’École parnassienne — Son histoire et sa doctrine, in « Revue politique et littĂ©raire — Revue bleue », , p. 16 ; texte sur Gallica

Notes et références

  1. Son acte de décès atteste son décès à Lempdes ; mais beaucoup de sources situent son décès à Clermont-Ferrand, où se trouvait son domicile.

Liens externes

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