Emily Mae Smith
Emily Mae Smith née à Austin au Texas en 1979 est une artiste plasticienne, féministe. Elle vit et travaille à Brooklyn, New York. Elle traite de la question du genre dans ses peintures.
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Biographie
Emily Mae Smith frĂ©quente l'UniversitĂ© du Texas de 1999 Ă 2001, obtenant un baccalaurĂ©at en beaux-arts en 2002. L'UniversitĂ© du Texas lui dĂ©cerne le prix Roy Crane. En 2005, Emily Mae Smith reçoit la bourse Edward Mazzella Jr. de l'UniversitĂ© Columbia[1]. Sa pratique s'inscrit dans la tradition pop art. Elle s'intĂ©resse au sexe et au genre sous un angle satirique. Le travail de Emily Mae Smith fait rĂ©fĂ©rence Ă l' Art Nouveau, Ă l'univers Walt Disney et au mouvement Chicago Imagists (en) auquel elle emprunte les couleurs Ă©clatantes, le grotesque, et le dĂ©calage. Ses Ćuvres sont narratives. Elle utilise la technique de la peinture Ă l'huile et un format affiche[2].
Description de son Ćuvre
Tirant profit du surrĂ©alisme et de l'Art nouveau, la sĂ©rie Tesla Girls de Emily Mae Smith explore le corps fĂ©minin, le regard masculin et la corporalitĂ©. Le titre de l'exposition fait rĂ©fĂ©rence au roman de 1995, The Prestige, de Christopher Priest[3]. Dans cette fiction, un scientifique Nikola Tesla construit une machine pour se tĂ©lĂ©porter. L'invention ne fonctionne pas, elle crĂ©e uniquement une copie de l'ĂȘtre Ă tĂ©lĂ©porter. Les Ćuvres Tesla Girls d'Emily Mae Smith traitent du thĂšme de la conformitĂ© par rapport Ă lâoriginal. Emily Mae Smith utilise la planĂ©itĂ© et des formes reprĂ©sentant les organes gĂ©nitaux pour Ă©voquer le genre et la sexualitĂ©[4].
La série The Studio est nommée d'aprÚs le magazine britannique The Studio, fondé en 1893, qui fait le lien entre l'Art nouveau et le mouvement Arts and Crafts[6]. Cette série s'inspire de personnages féminins de Walt Disney. Les personnages de princesse au rÎle traditionnel sont représentés par des balais issus du film Fantasia. Les balais représentent à la fois les organes génitaux masculins, le travail domestique des femmes et le rÎle traditionnel de celles-ci[7].
Expositions personnelles
- Tesla Girls, Rodolphe Janssen, Brussels, Belgium, 2016
- Honest Espionage, Mary Mary, Glasgow, Ăcosse, 2016
- Medusa, Laurel Gitlen, New York, 2015
- The Sphinx ou The Caress, Simone Subal Gallery, 2017[8]
- Consortium Museum, Dijon, France, 24 Novembre 2018 - 14 Avril 2019[9]
Notes et références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalitĂ© issu de lâarticle de WikipĂ©dia en anglais intitulĂ© « Emily Mae Smith » (voir la liste des auteurs).
- « Emily Mae Smith Biography â Emily Mae Smith on artnet », sur www.artnet.com (consultĂ© le )
- « Emily Mae Smith au Consortium : une peinture qui questionne le genre », sur Paris Art, (consulté le )
- « Rodolphe Janssen | Emily Mae Smith - 13.10.2016 », sur www.rodolphejanssen.com (DOI 10.2016/, consulté le )
- Myriam Salah, « Rodolphe Janssen | Emily Mae Smith - October 13, 2016 », Rodolphe Janssen,â fall 2016 (lire en ligne)
- (en-US) The Editors of ARTnews, « âEmily Mae Smith: Medusaâ at Laurel Gitlen », sur ARTnews, (consultĂ© le )
- Clémentine Mercier, « Emily Mae Smith, jeux, sexe et manches », sur Libération.fr, (consulté le )
- (en-US) « Art, Performativity, & Gender as a Tool of Capitalism in Emily Mae Smithâs âThe Studioâ », The Chart,â (lire en ligne, consultĂ© le )
- (en) BWW News Desk, « Emily Mae Smith's 'The Sphinx or The Caress' Opens Tomorrow », sur BroadwayWorld.com (consulté le )
- « "Emily Mae Smith" »