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Elizabeth Maconchy

Elizabeth Maconchy est une compositrice et pédagogue britannique, née à Broxbourne (Hertfordshire, Angleterre) le , morte à Norwich (Comté de Norfolk, Angleterre) le .

Elizabeth Maconchy
Biographie
Naissance
Décès
(Ă  87 ans)
Norwich
Nationalité
Formation
Activité
Père
Gerald Edward Campbell Maconchy (d)
Conjoint
William A. Leight (d) (Ă  partir de )
Enfants
Elizabeth Anna Le Fanu (d)
Nicola LeFanu
Autres informations
Maître
Distinctions
Plaque commémorative

Biographie

Née de parents d'origine irlandaise, elle prend d'abord des leçons privées de piano, d'harmonie et de contrepoint, avant d'étudier de 1923 à 1927 au Royal College of Music de Londres. Ses professeurs sont :Charles Wood, Ralph Vaughan Williams pour la composition, et Arthur Alexander pour le piano. Elizabeth Maconchy poursuit sa formation, à l'aide d'une bourse, en 1929 à Prague (Tchécoslovaquie). Auprès du chef d'orchestre Karel Jirák est créé son concerto pour piano et orchestre en 1990, avec Erwin Schulhoff au piano. Elle séjourne également à Vienne. Lors de son séjour en Europe centrale, elle découvre la musique de Béla Bartók, Alban Berg et Leoš Janáček qui influenceront (de même que Vaughan Williams) ses propres compositions, lesquelles resteront tonales. Comme Bartók, elle est l'auteur d'un corpus important de quatuors à cordes, treize en tout s'échelonnant de 1933 à 1984, de ses 25 à ses 75 ans.

De retour à Londres en 1930, elle envoi une partition à Sir Henry Wood. « J'ai eu de la chance, il a joué ma suite The Land au Proms la même saison. Elle a reçu, je peux le dire, des avis de presse incroyablement bon mais c'est tout. Cette bonne réception n'a été suivie d'aucune commande, ni de subventions, ni même d'interview à bâton rompu, ni d'une autre exécution. Ça ne me paraissait même pas étrange à cette époque. Il semblait que c'était le lot du compositeur et qu’écrire de la musique devait être sa propre récompense »[1].

On lui diagnostic une tuberculose en 1932 et on lui conseille alors d'aller se soigner en Suisse. Elle refuse et s'installe dans le Kent avec son mari, où une grande partie de la journée, elle compose à l'extérieur. Vers 1936, ces œuvres ont déjà été donnée à Paris, aux Etats-Unis et même en Australie.

Après la Seconde guerre mondiale, sa musique est très peu jouée. Elle obtient des prix, le Edwin Ewan pour son 5e quatuor. Et avec son ouverture, Proud Thames, elle gagne le concours organisé en 1953 au moment du couronnement d'Élisabeth II. La BBC joue 6 de ses quatuors en 1955, une fierté personnelle. En 1959, elle est nommée Présidente de la Guilde des Compositeurs britanniques, la première femme à ce poste.

Elle aide les jeunes compositeurs arrivant sur la scène musicale. Très critique envers sa musique, elle cesse volontairement d'écrire à l'aube de ses 80 ans, ne voulant pas ajouter à son catalogue des partitions qui n'en vaudrait pas la peine.

On lui doit ainsi des pièces pour instrument solo (dont le piano), d'autres œuvres de musique de chambre, de la musique avec orchestre (dont plusieurs concertinos), des œuvres chorales et/ou avec voix soliste(s), dont des opéras.

Outre ses activités de compositrice, elle sera aussi professeur de musique au King's College de Londres, à partir de 1947.

De son mariage en 1930 avec William Richard LeFanu, est née notamment Nicola LeFanu, également compositrice.

Elizabeth Maconchy a été anoblie en 1987.

Œuvres (sélection)

Pièces pour instrument solo

Quatuors Ă  cordes

no 1 (1933) ; no 2 (1936) ; no 3 (1938) ; no 4 (1943) ; no 5 (1948) ; no 6 (1950) ; no 7 (1955) ; no 8 (1967) ; no 9 (1969) ; no 10 (1972) ; no 11 (1976) ; no 12 (1979) ; no 13 Quartetto Corto (1984).

Autres Ĺ“uvres

Concertinos

pour piano et petit orchestre (1928) ; pour clarinette et orchestre Ă  cordes (1945) ; pour piano et orchestre Ă  cordes (1949) ; pour hautbois, basson et orchestre Ă  cordes (1949) ; pour basson et orchestre Ă  cordes (1952) ; pour clarinette (1985).

Autres Ĺ“uvres concertantes

  • 1937 : Concerto pour alto ;
  • 1940 : Dialogue, avec piano ;
  • 1962 : Serenata concertante, avec violon ;
  • 1965 : Variazioni concertanti, pour hautbois, clarinette, basson, cor et orchestre Ă  cordes ;
  • 1975 : Epyllion, pour violoncelle et petit orchestre Ă  cordes (15 instruments).

Ĺ’uvres pour orchestre Ă  cordes

Autres Ĺ“uvres pour orchestre

Ĺ’uvres chorales

  • 1965 : Nocturnal, pour chĹ“urs a cappella ;
  • 1969 : And Death shall have no Dominion, avec deux cors, trois trompettes et trois trombones ;
  • 1978 : Four Miniatures, pour chĹ“urs a cappella ; HĂ©loĂŻse and AbĂ©lard, cantate avec soprano, tĂ©nor, baryton et orchestre ; The Leaden Echo and the Golden Echo, avec flĂ»te, alto et harpe ;
  • 1979 : Creatures, pour chĹ“urs a cappella ;
  • 1985 : Still falls the Rain, pour chĹ“urs a cappella ;
  • 1989 : On Stephenses Day pour chĹ“ur de femmes a cappella ;

Ĺ’uvres avec voix soliste(s)

  • 1938 : The Garland, pour soprano et piano ;
  • 1949 : A Winter's Tale, pour soprano et quatuor Ă  cordes ;
  • 1957 : The Sofa, opĂ©ra en un acte pour soli, chĹ“urs et orchestre ;
  • 1961 : The Departure, opĂ©ra en un acte pour mezzo-soprano, baryton, chĹ“urs et orchestre ;
  • 1965 : Four Shakespeare Songs, pour voix haute et piano ;
  • 1966 : Three Donne Songs, pour tĂ©nor et piano ;
  • 1967 : The Three Strangers, opĂ©ra en un acte pour soli, chĹ“urs et orchestre ;
  • 1968 : The Birds, opĂ©ra en un acte pour trois rĂ©citants, soli, chĹ“urs et orchestre ;
  • 1970 : Ariadne, pour soprano et orchestre ; Three Settings of Poems by Gerard Manley Hopkins, pour voix haute et orchestre ;
  • 1978 : Sun, Moon and Stars, pour soprano et piano ;
  • 1981 : My Dark Night, pour soprano et ensemble instrumental.

Bibliographie

Liens externes

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