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Eleni Paschalidou-Zongolopoulou

L’artiste Eleni Paschalidou-Zongolopoulou, Ă©pouse du sculpteur Georges Zongolopoulos, est nĂ©e en Asie Mineure en 1909.

ElĂ©ni PaschalĂ­dou-ZongolopoĂșlou
Naissance

Moda (en)
DĂ©cĂšs
(Ă  81 ans)
AthĂšnes
Nationalité
Activité
Formation
MaĂźtre
Konstantínos Parthénis (en)
Fratrie
LĂ­li PaschalĂ­dou-TheodorĂ­dou (en)
Alexåndra Paschalídou-Moréti
Conjoint
Georges Zongolopoulos (de Ă  )

Biographie

Elle grandit Ă  Constantinople dans un environnement aisĂ©, oĂč les Arts et les Lettres constituent une valeur qu’Eleni adopte, dĂšs son plus jeune Ăąge, tout comme ses trois plus jeunes sƓurs. En la voyant dessiner, sa mĂšre l’encourage Ă  s’occuper sĂ©rieusement de la peinture. Nombre de ses cousins deviennent des artistes connus, parmi lesquels on compte : le sculpteur Giannis Pappas (ΓÎčÎŹÎœÎœÎ·Ï‚ Î Î±Ï€Ï€ÎŹÏ‚) et les peintres Eleni Pangalou (ΕλέΜη Î Î±ÎœÎłÎșÎŹÎ»ÎżÏ…) et Andreas Vourloumis (ΑΜΎρέας Î’ÎżÏ…ÏÎ»ÎżÏÎŒÎ·Ï‚). Sa sƓur AlexĂĄndra PaschalĂ­dou-MorĂ©ti deviendra architecte[1]. Elle frĂ©quente une Ă©cole de filles Ă  Constantinople, et dans ce milieu culturellement riche elle dĂ©veloppe son critĂšre artistique et esthĂ©tique. Lorsqu’elle termine le collĂšge elle sait dĂ©jĂ  qu’elle veut devenir peintre.

La connaissance de trois langues en dehors du grec (français, anglais et italien) va s’avĂ©rer extrĂȘmement utile lors des voyages qu’elle entreprendra Ă  l’avenir. En 1922, sa famille quitte Constantinople pour s’installer initialement en Bulgarie, et par la suite dĂ©finitivement en GrĂšce en 1925. En 1928, elle s’inscrit Ă  l’École SupĂ©rieure des Beaux Arts d’AthĂšnes et commence ses Ă©tudes de dessin, avec le professeur K. Parthenis (Κ. ΠαρΞέΜης).

En 1933, elle termine ses Ă©tudes et lait la connaissance du sculpteur Georges Zongolopoulos. Leur relation aboutira au mariage en 1936 et Ă  une vie commune de 58 ans.

En 1937, elle voyage Ă  Paris, oĂč elle sera trĂšs intĂ©ressĂ©e par l’Ɠuvre d’El Greco. La mĂȘme annĂ©e, elle participe Ă  l’Exposition internationale de Paris et se voit accorder la mĂ©daille d’argent. Le contact avec l’Ɠuvre de Picasso va la conduire vers l’abstraction.

En 1939, elle participe Ă  l’Exposition internationale de New York, oĂč elle reçoit un diplĂŽme d’honneur, pour sa contribution au pavillon grec.

En 1949, Eleni Zongolopoulou se retrouve Ă  Paris et poursuit ses Ă©tudes Ă  l’école d’AndrĂ© Lhote (1885-1962).

En 1953, elle obtient une bourse d’études pour l’Accademia di Belle Arti de Florence.

À partir de 1953, ses nombreux voyages en Espagne, en Italie, en Angleterre et en France vont influencer sa peinture, qui va dĂ©sormais se concentrer sur l’abstraction et la peinture non figurative. En 1977, elle achĂšte avec son mari un appartement/atelier Ă  Paris, ce qui permet au couple de rester au centre des Ă©volutions artistiques. Elle va travailler dans cet atelier jusqu’en 1982.

L’artiste a participĂ© Ă  toutes les Expositions PanhellĂ©niques jusqu’en 1965 et Ă  de nombreuses expositions collectives et individuelles Ă  l’étranger jusqu’en 1986.

Membre de la Société européenne de culture, à partir de 1956 et elle a en outre enseigné à un grand nombre de jeunes artistes.

Ses Ɠuvres sont dispersĂ©es dans de nombreuses collections privĂ©es et publiques en GrĂšce (PinacothĂšque Municipale d’AthĂšnes, MinistĂšre de l’Éducation, Banque nationale de GrĂšce, MusĂ©e VorrĂ©s), en Europe, aux États-Unis et en IsraĂ«l. Elle a conçu, entre autres, les fresques murales de la gare de Corinthe (1955) et de la FacultĂ© de MĂ©decine de l’UniversitĂ© d’AthĂšnes (1961).

Elle est morte Ă  AthĂšnes le .

Notes et références

  1. Lydia Sapounaki-Dracaki, « Paschalidou-Moreti, Alexandra [Constantinople 1912 - AthĂšnes 2010] », dans BĂ©atrice Didier, Antoinette Fouque et Mireille Calle-Gruber (dir.), Dictionnaire universel des crĂ©atrices, Éditions Des femmes, , p. 3366-3367

Liens externes

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