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Alexándra Paschalídou-Moréti

Alexándra Paschalídou-Moréti (grec moderne : Αλεξάνδρα Πασχαλίδου-Μωρέτη), née en 1912 à Constantinople, morte en 2010 à Filothéi, est une architecte grecque.

Alexándra Paschalídou-Moréti
Biographie
Naissance
Décès
Nom dans la langue maternelle
Αλεξάνδρα Πασχαλίδου-Μωρέτη
Nationalité
Activité
Mère
Déspina Pappá-Paschalídou (en)
Fratrie
Eléni Paschalídou-Zongolopoúlou
Líli Paschalídou-Theodorídou (en)
Conjoint
Dimítris Morétis (d)

Biographie

Alexándra Paschalídou est née en 1912 à Constantinople[1], plus jeune fille de Konstantínos Paschalídis et de Déspina Pappá. C'est aussi la sœur de la future artiste Eléni Paschalídou-Zongolopoúlou. En 1922, sa famille quitte Constantinople pour s'installer en Bulgarie[2] puis à Thessalonique et enfin à Athènes, où elle s'installe définitivement en 1925.

En 1932, elle s’inscrit à l'université et entame des études d'architecture à l'Université technique nationale d’Athènes (UTNA), jusqu’en 1936[1] - [3]. En 1936, elle devient la septième femme en Grèce à réussir à devenir architecte[1] - [3].

En 1936, Dimítris Pikiónis, professeur à l'Université technique nationale et superviseur d’un projet d'étude et d'analyse de l'architecture et des arts décoratifs des habitations grecques, confie la réalisation de ce projet à une équipe de jeunes architectes dont Dimítris Morétis, Giórgos Giannoulélis et Alexándra Paschalídou[1] - [3] - [4]. Cette équipe étudie et illustre, pour la première fois en Grèce, l'architecture traditionnelle ainsi que la décoration des maisons des XVIIIe et XIXe siècles[3]. Ce projet dure deux ans et doit être interrompu. En 1939, elle épouse son ancien condisciple et partenaire, Dimítris Morétis[1]. Ils ont eu deux enfants, Ángelos et Irana.

En 1939 toujours, Alexándra Paschalídou-Moréti et Dimítris Morétis la conception du pavillon grec pour l'exposition universelle de New York[1] - [3].

Pendant et après la Seconde Guerre mondiale, de 1939 à 1969, elle effectue des recherches et rédige des études sur les expositions nationales et internationales. Elle organise, étudie et dirige la construction de pavillons grecs pour des expositions nationales et internationales[3]. Elle enregistre également et photographie des dommages causés sur le patrimoine architectural grec par le conflit mondial. En 1969, pendant la dictature des colonels, Alexándra Paschalídou-Moréti démissionne[3].

De 1970 à 1976, elle conçoit et construit des hôtels, des églises, des immeubles, des centres sportifs et des magasins. Elle réalise également des études d'urbanisme[1] - [3].

En 1976, Paschalídou-Moréti prend sa retraite[3].

Elle meurt en 2010 à Filothéi (dans la banlieue nord d’Athènes)[2].

Références

  1. Lydia Sapounaki-Dracaki, « Paschalidou-Moreti, Alexandra [Constantinople 1912 - Athènes 2010] », dans Béatrice Didier, Antoinette Fouque et Mireille Calle-Gruber (dir.), Dictionnaire universel des créatrices, Éditions Des femmes, , p. 3366-3367
  2. (en) Maria Helena Souto, « Alexandra Paschalidou-Moreti », dans MoMoWo - 100 Works in 100 Years. European Women in Architecture and Design, 1918-2018, France Stele Institute of Art History ZRC SAZU, (lire en ligne)
  3. (en) « Alexandra Paschalidou-Moreti », sur FEM Arch.gr (Digital Archive of Greek Female Architects 1923 – 1981)
  4. (en) Jean-Francois Lejeune et Michelangelo Sabatino, Modern Architecture and the Mediterranean: Vernacular Dialogues and Contested Identities, Routledge, (lire en ligne), p. 116

Liens externes

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