Eischoll
Eischoll est une commune suisse du canton du Valais, située dans le demi-district de Rarogne occidental.
Eischoll | ||||
Eischoll vu depuis Hohtenn. | ||||
Armoiries |
Drapeau |
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Administration | ||||
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Pays | Suisse | |||
Canton | Valais | |||
District | Rarogne occidental | |||
Président | Fabian Brunner[1] | |||
NPA | 3943 | |||
No OFS | 6194 | |||
Démographie | ||||
Population permanente | 450 hab. (31 décembre 2020) | |||
Densité | 33 hab./km2 | |||
Langue | Allemand | |||
Géographie | ||||
Coordonnées | 46° 16′ 00″ nord, 7° 46′ 00″ est | |||
Altitude | 1 230 m |
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Superficie | 13,77 km2 | |||
Localisation | ||||
Carte de la commune
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Géolocalisation sur la carte : Suisse
Géolocalisation sur la carte : Suisse
Géolocalisation sur la carte : canton du Valais
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Liens | ||||
Site web | www.eischoll.ch | |||
Sources | ||||
Référence population suisse[2] | ||||
Référence superficie suisse[3] | ||||
Géographie
La commune d'Eischoll se trouve dans le demi-district de Rarogne occidental, dans le canton du Valais[4]. Elle s'étend sur 13,77 km2[3]. Le village occupe une terrasse étagée à 1 230 m d'altitude, sur la rive gauche du Rhône, en face de Rarogne[4].
Le territoire d'Eischoll s'étend sur 13,77 km2[3]. Lors du relevé de 2013-2018, les surfaces d'habitations et d'infrastructures représentaient 2,5 % de sa superficie, les surfaces agricoles 24,8 %, les surfaces boisées 49,2 % et les surfaces improductives 23,3 %[5].
Toponymie
Le nom de la commune est attesté en 1250 comme « Oiselz », en 1336 comme « Oysol » et en 1418 comme « Eysoll »[4]. Le nom « Eischoll » viendrait du celte « ouxello » ou « uxello » signifiant « hauteur », « montagne », « sommet » ou « lieu escarpé ». C'est ainsi une référence à la situation géographique de la commune[6].
Histoire
Eischoll est sujet jusqu'en 1376 des seigneurs de la Tour-Châtillon, puis des cinq dizains du Haut-Valais, avec la châtellenie de Niedergesteln (Châtillon), jusqu'à son rachat en 1790. Les statuts communaux (Bauernzunft) datent de 1538. Vers 1730, les trois communautés de Ried, d'Oberhäusern et de Brunnen (noyau du village), se regroupent pour donner naissance au territoire communal actuel. Les anciens hameaux sont désertés : Oberhäusern, autrefois chef-lieu, est habité jusque vers 1900 ; la maison de commune de 1656 y est démolie dans les années 1920 ; Zuben, Ried, Lohn, Breyen et Tscherggen ne comptent au XXIe siècle que des ruraux et des résidences secondaires[4].
Au spirituel, Eischoll dépend de Niedergesteln avant de devenir paroisse en 1766. La nouvelle église est une imposante construction néoromane de 1886. Le village est en bonne partie reconstruit après l'incendie de 1877. Jusque dans les années 1960, la commune vit principalement de l'économie de subsistance traditionnelle (élevage et produits laitiers, céréaliculture, arbres fruitiers). On cultive des vignes dans la plaine : des achats de parcelles à Salquenen sont attestés au XVIIe siècle. Eischoll est relié à la vallée du Rhône par un téléphérique, le plus ancien du Haut-Valais (1946) et par une route achevée en 1970. Les deux tiers environ de la population active travaillent en dehors de la commune en 2000. Sous l'effet du tourisme notamment (premier téléski en 1966, 35 416 nuitées en 2001), le nombre d'immeubles a plus que doublé depuis les années 1960[4].
Démographie
Évolution de la population
Eischoll compte 450 habitants au 31 décembre 2020 pour une densité de population de 33 hab/km2[2]. Sur la période 2010-2019, sa population a diminué de −6,9 % (canton : 10,5 % ; Suisse : 9,4 %)[3].
Pyramide des âges
En 2020, le taux de personnes de moins de 30 ans s'élève à 21,3 %, au-dessous de la valeur cantonale (31,7 %). Le taux de personnes de plus de 60 ans est quant à lui de 40,9 %, alors qu'il est de 26,6 % au niveau cantonal[8].
La même année, la commune compte 224 hommes pour 226 femmes, soit un taux de 49,8 % d'hommes, supérieur à celui du canton (49,6 %)[8].
Héraldique
Les armoiries d'Eischoll sont attestées au XIXe siècle sur un sceau communal[10].
Références
- « Commune de Eischoll », sur www.vs.ch (consulté le )
- « Population résidente permanente et non permanente selon les niveaux géographiques institutionnels, le sexe, l'état civil et le lieu de naissance, en 2020 », sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).
- « Portraits régionaux 2021: chiffres-clés de toutes les communes » [xls], sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).
- Werner Bellwald (trad. Laurent Auberson), « Eischoll » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
- Office fédéral de la statistique, « Statistique de la superficie standard - Communes selon 4 domaines principaux » [xls], sur www.bfs.admin.ch, (consulté le ).
- « Eischoll » , sur toponymes.ch (consulté le ).
- « Évolution de la population des communes 1850-2000 » , sur Office fédéral de la statistique, (consulté le ).
- « Population résidante permanente et non permanente selon les niveaux géographiques institutionnels, la nationalité (catégorie), le lieu de naissance, le sexe et la classe d'âge » , sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).
- « Eischoll » , sur www.aveg.ch (consulté le ).
- Armorial valaisan, Zurich, Orell Fuessli, , 304 p. (présentation en ligne, lire en ligne), p. 86.