Eimeria
Eimeria est un genre d'organismes unicellulaires appartenant au groupe des apicomplexés, plus particulièrement aux coccidies. Ce sont des parasites intracellulaires[1] de vertébrés et d'invertébrés. Provoquant des pathologies surtout intestinales connues sous le nom de coccidioses, ils peuvent notamment occasionner d'importants dégâts dans les élevages.
Domaine | Eukaryota |
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Embranchement | Apicomplexa |
Classe | Sporozoasida |
Sous-classe | Coccidiasina |
Ordre | Eucoccidiorida |
Famille | Eimeriidae |
Cycle
Cycle des coccidies : identique pour toutes les espèces.
2 phases :
-Biologique : sexuée et asexuée.
Multiplication asexuée (schizogonie) a lieu dans les cellules épithéliales intestinales.
Multiplication sexuée (gamogonie) aboutit aux œufs fécondés (ookystes,) rejetés dans l’intestin puis dans le milieu extérieur.
Période prépatente = 4 à 7 jours.
-Non biologique: asexuée
C’est la sporogonie, moment où le parasite acquiert son infestant.
Espèces et hôtes
Le genre Eimeria comporte plus de 1 500 espèces décrites.
Articles connexes
Liens externes
Taxinomie :
- (en) Référence NCBI : Eimeria (taxons inclus)
- (fr+en) Référence EOL : Eimeria
Autres sites :
- Parasitologie aviaire : Eimeria
- Coccidies du monde : The Coccidia of the World (en)
- United States Departement of Agriculture : Coccidiosis et cycle de développement en image. (en)
Notes
- Intracellulaire : vivant à l'intérieur des cellules.
Bibliographie
- (en) CC Wang & RL Stotish (1975), Changes of nucleic acids and proteins in the oocysts of Eimeria tenella during sporulation ; Journal of Eukaryotic Microbiology ; Volume 22, Issue 3, pages 438–443, August 1975 ; Wiley Online Library résumé)
- (en) RL Stotish & al. (1976), Studies of a glycoprotein in the oocysts of Eimeria tenella. ; Journal of Biological chemistry, vol 251, n°2, 25 janv 1976, pp 302 à 507
- (en) WANG, C. C., STOTISH, R. L. and POE, M. (1975), Dihydrofolate Reductase from Eimeria tenella : Rationalization of Chemotherapeutic Efficacy of Pyrimethamine. Journal of Eukaryotic Microbiology, 22: 564–568. doi: 10.1111/j.1550-7408.1975.tb05234.x