Eduard Bendemann
Eduard Julius Friedrich Bendemann (né le à Berlin, mort le à Düsseldorf) est un peintre prussien, un représentant majeur de l'École de peinture de Düsseldorf.
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Nom de naissance |
Eduard Julius Friedrich Bendemann |
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Peintre |
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Médailleur |
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Maître | |
Élève | |
Lieux de travail |
Düsseldorf (), Rome (- |
Mouvement | |
Père |
Anton Bendemann (d) |
Fratrie |
Emil Bendemann (d) |
Conjoint |
Lida Bendemann (d) |
Enfants | |
Distinction |
Ordre Pour le Mérite pour les sciences et arts (d) |
Biographie
Il est le fils du banquier juif Anton Heinrich Bendemann et de son épouse Fanny Eleonore, une fille du banquier Joel Samuel von Halle. La famille se convertit au christianisme avant sa naissance ; Eduard est baptisé et plus tard confirmé. Elle habite une grande maison bourgeoise et invite du monde comme Wilhelm von Schadow, dont Eduard fait la connaissance et qui sera son professeur à l'université des arts de Berlin. Avec Julius Hübner, qui épousera sa sœur Pauline, Bendemann entre à l'académie des beaux-arts de Düsseldorf en 1827.
En 1829, Bendemann accompagne Schadow dans son voyage d'études en Italie. Ils reviennent en Allemagne en 1831, Bendemann s'installe à Düsseldorf en tant que peintre indépendant. Il peint Les Juifs pleurants en Exil, qui obtient un grand succès à la grande exposition de Berlin l'année suivante. Une autre peinture monumentale Jérémie sur les ruines de Jérusalem (1835-36) est une commande du prince de Prusse Frédéric-Guillaume et exposée seule en 1836.
Bendemann entreprend un nouveau voyage d'étude en Italie et habite entre et fin à Rome. Plus tard, il fait un voyage en France et réside à Paris.
En 1838, Bendemann est nommé chargé de cours à l'Académie des Beaux-Arts de Dresde. En 1859, il devient directeur de l'académie des beaux-arts de Düsseldorf, poste dont il démissionne en 1867 pour des raisons de santé. Il vient à Berlin. Dans la maison de son beau-père, Bendemann créé une fresque monumentale avec une représentation symbolique, Les Arts à la fontaine de la Poésie.
Il reçoit la commande de fresques pour le palais royal de Dresde. Dans la salle du trône, il représente de grands dirigeants, de Moïse à Albert III de Saxe. Sur le mur en face du siège, il fait quatre tableaux mettant en scène Henri Ier de Germanie. Dans la salle de bal, il imagine une vie des Grecs anciens de façon poétique.
Durant un séjour à Düsseldorf, il compose des fresques pour le hall du gymnasium de Klosterstraße symbolisant la science, le commerce, l'industrie et l'art. Les peintures de la salle Cornelius de l'Alte Nationalgalerie sont exécutées d'après son dessin par son fils Rudolf Bendemann , les frères Ernst et Fritz Roeber et Wilhelm Beckmann , représentant les forces de l'esprit et du génie devant l'art et la divinité.
Bendemann est aussi un portraitiste autant apprécié de la critique que du public. Ont été ses modèles l'éditeur Heinrich Brockhaus, les peintres Wilhelm Camphausen et Wilhelm von Schadow, l'historien Johann Gustav Droysen, le musicien Joseph Joachim et le prince Charles-Antoine de Hohenzollern-Sigmaringen.
Bendemann est membre de l'université des arts de Berlin, de l'académie des beaux-arts de Düsseldorf, l'école des beaux-arts de Cassel et de l'académie des beaux-arts de Munich.
Il meurt quelques jours après son 78e anniversaire le dans sa maison du Jägerhofstraße 7 à Düsseldorf-Pempelfort , construite par les architectes Heinrich Joseph Kayser (de) et Karl von Großheim (de).
Famille
Eduard Bendemann épouse le Lida Schadow (de) (1821–1895), la fille du sculpteur Johann Gottfried Schadow et la sœur de Wilhelm von Schadow. Ensemble, ils auront plusieurs enfants dont :
- Gottfried Arnold (1839-1925), officier ∞ Hedwig Krüger (Fils : Friedrich Bendemann (de))
- Marie (1841-1874) ∞ Otto Euler, juriste (Fils : Eduard Euler, peintre)
- Felix von Bendemann (1848-1915), officier de marine ∞ Helene Sophia Sturz, fille du consul général du Brésil à Berlin Johann Jacob Sturz (Leur fils Eduard, également peintre, épouse Margarete Susman (de))
- Rudolf (1851–1884), historien de l'art
Notes et références
Bibliographie
- (de) Margarete Braun-Ronsdorf, « Bendemann, Eduard », dans Neue Deutsche Biographie (NDB), vol. 2, Berlin, Duncker & Humblot, , p. 36–37 (original numérisé).
- (de) Hermann Board et Ulrich Thieme, Felix Becker (dir.), « Bendemann, Eduard Julius Friedrich », dans Allgemeines Lexikon der Bildenden Künstler von der Antike bis zur Gegenwart., vol. 3 : Bassano–Bickham, Leipzig, Wilhelm Engelmann, .
- (de) Eduard Daelen, « Bendemann, Eduard », dans Allgemeine Deutsche Biographie (ADB), vol. 46, Leipzig, Duncker & Humblot, , p. 348-350
- Josef Schrattenholz (de): Eduard Bendemann. Betrachtungen und Erinnerungen. Düsseldorf 1891 (Digitalisat).
- Theodor von Frimmel (de): Eduard Bendemann †. In: Kunstchronik. N.F. Jg. 1 (1889/90) Nr. 15, Spalte 225–229.
- Theodor Levin (de): Noch ein Wort zur Erinnerung an Eduard Bendeman. In: Kunstchronik. N.F. Jg. 1 (1889/90) Nr. 21, Spalte 233–338.
Liens externes
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