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Edith Dekyndt

Edyth Dekyndt, née à Ypres en 1960 est une artiste plasticienne belge issue de l'atelier d'images imprimées des Arts² (Arts au carré) de Mons. Elle vit et travaille à Tournai et à Berlin[1].

Edith Dekyndt
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Naissance
Nationalité
belge
Activité
artiste
Formation
École supérieure des arts plastiques et visuels à Mons (ESAPV)
Représentée par
Konrad Fischer Galerie (d), Argos, centre d'art audiovisuel (d)
Lieux de travail
Site web

Biographie

Après des études en communication visuelle, Edith Dekyndt intègre l'École des beaux-arts de Mons. En 1987, elle obtient une bourse qui lui permet de faire des recherches sur Piero della Francesca en Italie. En 1995, l'architecte Olivier Bastin l'invite à travailler à l'atelier L'Escaut à Bruxelles. En 1999, elle crée le collectif "Universal Research of Subjectivity" avec son compagnon Pierre Henri Leman [2].

Ĺ’uvre

Edith Dekyndt réalise des vidéos, des photographies, des installations d'objets, des environnements et des pièces sonores. Plutôt qu'à la forme finale de ses œuvres, elle s'intéresse au processus qui fera naitre une forme, un moment, une action. Par le biais de son travail, Edith Dekyndt révèle ce qui est habituellement invisible, impalpable ou éphémère[2].

« J’essaye de travailler avec des matériaux qui ont déjà eu une première vie, des choses et des matières qui m’inspirent, que j’avais en réserve dans mon atelier, que je voulais garder pour moi. Parfois, ces choses sont les premières pièces d’une série, elles signalent quelque chose d’inachevé - si tant est qu’il soit possible de dire qu’une pièce s’achève un jour. Ces vitrines jouent de l’interstice entre une pièce terminée et un ready-made, entre l’œuvre et l’objet. La frontière est très floue entre ces états, c’est d’une grande poésie…[3] »

Des artistes comme Vermeer et Morandi figurent parmi ses références, révélant son intérêt pour des thèmes tels que le temps, la lumière et l'espace[4].

En 2014, elle réalise la vidéo Ombre indigène. Elle montre un drapeau de cheveux noirs flottant au vent de la côte du Diamant, en Martinique. À cet endroit, dans la nuit du 8 au 9 avril 1830, un bateau transportant une centaine de captifs africains s’échoua et fut détruit. Ce lieu est proche de la tombe du philosophe martiniquais Édouard Glissant. Cette vidéo est devenue virale depuis les manifestations iraniennes de 2022[5].

Expositions individuelles (sélection)

2023

  • L'Origine des choses, Bourse de Commerce, Pinault Collection, Paris, France.

2016

  • Ombre indigène, Wiels, Bruxelles, Belgique. Commissariat de Dirk Snauwaert[6]

2015

  • ThĂ©orème des Foudres, Le Consortium, Dijon, France. Commissariat d'Anne Pontignies
  • L'Atelier de la CrĂ©ation de France Culture, une Ă©mission d'Irène OmĂ©lianenko, rĂ©alisation Lionel Quantin. Une commande du Centre national des arts plastiques.

2014

  • Devil is in the Details, Swarovsky, Vienne, Autriche. Commissariat de Nicolaus Schaffausen
  • Untitle, Galerie Karin Guenther, Hambourg, Allemagne
  • Krasny Ougol, Unlimited Art Basel, Bâle, Suisse, Greta Meert Gallery
  • Paradise Syndrome, Temporary Gallery, Cologne, Allemagne. Commissariat de Regina Barunke
  • Chronology of Tears, Greta Meert Gallery, Bruxelles, Belgique
  • All that is solid melts into air, Martin Van Zomeren Gallery, Amsterdam, Pays-Bas

2013

  • Slow Stories, La BF15 - Centre d'art contemporain, Lyon, France
  • Mexican Vanities, Carl Freedman Gallery, Londres, Royaume-Uni

2012

  • The Painter's Enemy, Gregor Podnar Gallery, Ljubljana, Slovenie
  • Dreams and Lies, universitĂ© de Hasselt, Hasselt, Belgique. Commissariat de Jan Boelen
  • Monday is Blue, Maison Gregoire, Bruxelles, Belgique. Commissariat d'Emmanuelle Lambion

2011

  • Lingua Ignota, Sollertis Gallery, Toulouse, France
  • Subliminal Rooms, VidalCuglietta Gallery, Brussels, Belgique
  • Dieu rend visite Ă  Newton, Fri-art, Fribourg, Suisse. Commissariat de Corinne Charpentier
  • La femme de Loth, Synagogue de Delme, Delme, France. Commissariat de Marie Cozette[7]

2010

  • Get Out Of My Cloud, Kiosk, Gand, Belgique. Commissariat de Wim Waelput

2009

  • Les ondes de love, MAC's, Grand Hornu, Belgique.
  • At night I lie, Galerie Karine Guenther, Hambourg, Allemagne.
  • The transparent Ceiling, Galerie Les Filles du Calvaire, Paris, France.
  • Agnosia, Witte de With, Rotterdam, Pays-Bas[8]

Collections

Notes et références

  1. (en) Cecilia Bezzan, Edith Dekyndt - I Remember Earth, Bruxelles, Facteur Humain Editions, , 283 p. (ISBN 9782960051353)
  2. Margit Rowell, Les ondes de love - Edith Dekyndt, Hornu, musée des arts contemporains de la communauté française de Belgique, (ISBN 9782930368351)
  3. « Edith Dekyndt »
  4. Bernard Marcelis, « Edith Dekyndt : BPS 22, Charleroi, Belgique, 13 mai – 27 juin 2004 », Art press, vol. 304,‎ (lire en ligne).
  5. Edith Dekyndt-L’Origine des choses, Paris, Éditions Dilecta,
  6. WIELS, « Edith Dekyndt: INDIGENOUS SHADOW | Exhibitions | WIELS », sur www.wiels.org (consulté le )
  7. CENTRE D'ART CONTEMPORAIN LA SYNAGOGUE DE DELME, « Exhibitions - La femme de Loth - CENTRE D'ART CONTEMPORAIN LA SYNAGOGUE DE DELME », sur CENTRE D'ART CONTEMPORAIN LA SYNAGOGUE DE DELME (consulté le )
  8. « Edith Dekyndt Agnosia - Exhibitions - Our Program - Witte de With », sur www.wdw.nl (consulté le )
  9. « Collection FRAC Lorraine | Edith Dekyndt:Slow Object 04 », sur collection.fraclorraine.org (consulté le )
  10. « Edith Dekyndt | MoMA », sur The Museum of Modern Art (consulté le )

Annexes

Bibliographie

Liens externes

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