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Eddy Firmin

Eddy Firmin dit Ano, nĂ© en 1971 Ă  Pointe-Ă -Pitre en Guadeloupe[1] (archipel français des CaraĂŻbes), est un artiste afro-canadien vivant et travaillant Ă  MontrĂ©al au QuĂ©bec[2]. Docteur en Ă©tudes et pratiques des arts de l'UniversitĂ© du QuĂ©bec Ă  MontrĂ©al (Canada), son travail plastique interroge les logiques transculturelles de son identitĂ© et les rapports de forces qui s’y jouent[3]. Au plan thĂ©orique, il travaille Ă  une MĂ©thode Bossale visant Ă  dĂ©coloniser les imaginaires artistiques.

Eddy Firmin
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Naissance
Nationalité
Activité
plasticien, recherche en esthétiques décoloniales
Formation

Doctorat en Études et Pratiques des Arts de l'UniversitĂ© du QuĂ©bec Ă  MontrĂ©al (Canada) École SupĂ©rieure d'art et design Le Havre-Rouen (France)

Institut RĂ©gional d'Arts Plastiques de Martinique (CaraĂŻbe)
Site web

36 ans aprĂšs Robert Holland Murray, il est le second artiste afrodescendant vivant au QuĂ©bec, Ă  intĂ©grer en aoĂ»t 2019 la collection du MusĂ©e national des beaux-arts du QuĂ©bec. Le travail de Firmin participe de collections privĂ©es comme musĂ©ales (on peut voir son travail  Ă  l’exposition permanente des Arts du Tout-Monde, au MusĂ©e des beaux-arts de MontrĂ©al). Jadis reprĂ©sentĂ© au Canada par la galerie Dominique Bouffard, l'artiste fait aujourd’hui partie des artistes de la galerie Art MĂ»r.

Biographie

Eddy Firmin, enfant unique, a grandi en Guadeloupe, Ă©levĂ© par sa mĂšre et ses grandes-tantes. Son enfance est trĂšs influencĂ©e par la prĂ©sence de son grand-pĂšre maternel, coupeur de canne Ă  sucre. Ce dernier l’éduque en crĂ©ole, au travers de contes et proverbes, qui l’habitent encore aujourd’hui[4].

OrientĂ© dĂšs ses 16 ans vers un cursus artistique, il fut du convoi de ces premiers Ă©tudiants de l’École RĂ©gionale d’Arts Plastiques de Martinique (aujourd’hui Campus CaraĂŻbĂ©en des Arts)[5], fondĂ©e sous l’impulsion d’AimĂ© CĂ©saire. GoĂ»tant Ă  l’interdisciplinaritĂ© Ă©dictĂ©e par et pour l’Occident, il s’essayait graduellement Ă  une pratique plus enracinĂ©e.

Depuis sa 1Ăšre exposition solo en 2001, Eddy Firmin est reconnu comme plasticien dans son bassin caribĂ©en, sous le pseudonyme de Ano. Tout en menant de front la direction de son agence de communication IcĂŽne CrĂ©ole, il publie en 2004, un livre objet regroupant des poĂšmes et des dessins : LĂ©lĂ©vation – Tohu-Bohu poĂ©tique d’artiste peintre, publiĂ© chez Ibis Rouge Éditions[6]. Un an plus tard, le projet visuel LÉLÉVATION 045-061 voit le jour.

En 2006, Eddy Firmin entreprend un long cycle de rĂ©sidences d’artistes, Terra Incognita. Pendant 8 mois, Il perfectionne ses techniques en cĂ©ramique Ă  la fondation Josep Llorens i Artigas (Espagne) puis au Shigaraki Ceramic Cultural Park[7] (Japon). À la National Galery of Zimbabwe, immergĂ© dans la culture Shona, riche des Ă©changes avec ses contemporains, il approfondit sa pensĂ©e sur son "regard crĂ©ole". En 2010, Eddy Firmin prĂ©sente son mĂ©moire Introduction gĂ©nĂ©rale au « Regard CrĂ©ole » et son alphabet Ă©motionnel Ă  l’Ecole SupĂ©rieure d'Art et Design Le Havre-Rouen[8].

En 2011, le ministĂšre français de la culture lui confie la refonte visuelle des vitraux de la CathĂ©drale Notre-Dame de Guadeloupe[9]. Cette mĂȘme annĂ©e, il est reçu en doctorat en Ă©tudes et pratiques des arts, Ă  l’UniversitĂ© du QuĂ©bec Ă  MontrĂ©al.

Autoportrait, signe émotionnel « Danger », céramique, 2016, Collection du MBAM

EntiĂšrement dĂ©vouĂ© Ă  ses recherches thĂ©oriques et plastiques, Eddy Firmin a percĂ© sur la scĂšne montrĂ©alaise en 2016, avec Ego-portrait ou l’errance des oiseaux, une exposition solo remarquĂ©e au Belgo, aux galeries Popop - CIRCA[10] Art Actuel et Dominique Bouffard[11]. En 2018, il est choisi avec deux autres artistes montrĂ©alais, soit Shana Strauss et Manuel Mathieu, pour intĂ©grer l’exposition collective Nous sommes ici, d’ici – L’art contemporain des Noirs canadiens[2] - [12], initiĂ©e par le MusĂ©e royal de l’Ontario, et prĂ©sentĂ©e au MusĂ©e des Beaux Arts de MontrĂ©al[13], en complĂ©mentaritĂ© avec l’exposition D’Afrique aux AmĂ©riques : Picasso en face-Ă -face, d’hier Ă  aujourd’hui (mai- septembre 2018). Depuis, plusieurs de ses Ɠuvres ont Ă©tĂ© exposĂ©es au MusĂ©e des beaux-arts de MontrĂ©al (2018 et 2019), au MusĂ©e National des beaux-arts du QuĂ©bec (2019-2020), Ă  Art MĂ»r[14] (2020) et ont fait l’objet d’acquisition.

Eddy Firmin a initiĂ© en 2017 un groupe de recherche et sa revue Ă©ponyme polyglotte, Minorit’Art[15], visant Ă  interroger la guigne coloniale des politiques esthĂ©tiques qui commandent encore les grands discours dominants de l’art contemporain. InvitĂ© en qualitĂ© d’artiste-chercheur, il a notamment Ă©tĂ© consultant expert[16], pour une approche transhistorique et interculturelle de la nouvelle aile des Cultures du monde du MBAM, baptisĂ©e les Arts du Tout-monde, en hommage au philosophe martiniquais Édouard Glissant. En 2019, Eddy Firmin a soutenu sa thĂšse, « La mĂ©thode bossale pour un imaginaire et une pratique dĂ©colonisĂ©s »[17], qui constitue un apport original dans le domaine de la crĂ©ation artistique des cultures dominĂ©es.

En juin 2020, Art MĂ»r, initiateur de la BACA (Biennale d’Art Contemporain Autochtone), a donnĂ© "carte noire" Ă  Eddy Firmin en tant que commissaire pour une exposition d’artistes Africains et afro-descendants internationaux. Ce commissariat se dĂ©ploiera autant dans les sept salles d’expositions de la galerie montrĂ©alaise que dans d'autres lieux partenaires choisis par l'artiste [18].

ƒuvres – corpus et dĂ©marche artistique

L'art d'Eddy Firmin, dit Ano, est une forme de résistance, d'affirmation et de réappropriation.

2003-2004 : « Lélévation »

Le projet de dĂ©colonisation de l’imaginaire d’Eddy Firmin, trouve ses prĂ©mices dans le corpus d’Ɠuvres LĂ©lĂ©vation (2004-2005)[19]. Le nĂ©ologisme, LĂ©lĂ©vation, emprunte au lexique crĂ©ole le mot lĂ©lĂ© dĂ©signant un ustensile de cuisine en bois servant Ă  mĂ©langer les liquides. MĂ©taphore de son identitĂ© caribĂ©enne nĂ©e du mĂ©lange des innombrables cultures d’Afrique, d’Europe, d’Asie et d’AmĂ©rique. LĂ©lĂ©vation invite aussi Ă  penser ce melting pot comme habitĂ© de violences sourdes infligĂ©es par un savoir-maĂźtre. Son rĂ©cit poĂ©tique LĂ©lĂ©vation – Tohu-Bohu poĂ©tique d’artiste peintre, publiĂ© en 2004 par Ibis Rouge Éditions, fait le constat de ce qui empĂȘche un imaginaire situĂ© :

ImposĂ©s, forcĂ©s, contraints malgrĂ© nous, nous portons les limites de nos esprits comme des fers. Des fers Ă  nos «je». Les structures rĂ©flexives, les systĂšmes, les thĂ©ories, les cadres prĂ©Ă©tablis, les sphĂšres Ă©ducatives, etc. sont autant d’entraves vers la chute. (Firmin, Tohu-Bohu poĂ©tique d’artiste peintre, 2004, p. 9)[20]

Sur le plan visuel, le Projet LÉLÉVATION 045-061[21] est constituĂ© de caissons lumino-interactifs, de grandes peintures hyperrĂ©alistes, des dessins frits dans l’huile, questionnant la teneur de nos rĂ©cits fondateurs aux Antilles françaises. Le corpus d’Ɠuvres est exposĂ© simultanĂ©ment en deux lieux, soit la scĂšne nationale de Guadeloupe et L'Artchipel, seul lieu de diffusion rĂ©gional labellisĂ© par le MinistĂšre français de la Culture. L'exposition LÉLÉVATION 045-061 constitue alors sa premiĂšre reconnaissance nationale.

2006-2010 : « Terra Incognita »

Terra incognita est un cycle de rĂ©sidences d'artistes Ă  l'international initiĂ© en 2006[4] par Eddy Firmin. Soutenu par le MinistĂšre de la Culture, le projet visait Ă  reconstituer et articuler les fragments perdus de l'identitĂ© plurielle de l'artiste. Sans obligation de monstration, le principe impĂ©rieux est d’établir un dialogue avec des diversitĂ©s culturelles, de partir en quĂȘte des autres.

« Terra Incognita (terre inconnue) est aussi un vide, une gĂ©ographie intĂ©rieure qu’il me faut dĂ©couvrir. Ma thĂ©matique se propose de se rĂ©approprier ces univers perdus. De continent en continent, mon Ɠuvre prendra toutes ses dimensions esthĂ©tiques, physiques, culturelles, intĂ©rieures. » (Potomitan, 2007)[22]

Résidence de perfectionnement en céramique : Artigas et Shigaraki

Sa premiĂšre rĂ©sidence de crĂ©ation (5 mois), s’effectue en 2006 Ă  Barcelone, Ă  la Fondation J.Llorens Artigas (Espagne). Il y enrichit sa technique et ses connaissances en façonnage, glaçure et cuisson (bois et gaz), sur les conseils Ă©clairĂ©s de MaĂźtre Joan Gardy Artigas – collaborateur reconnu de MirĂł mais aussi de Chagall, Braque et Giacometti. PiquĂ© par cet art ancestral, en 2008 il rejoint la rĂ©sidence d'artistes du Shigaraki Ceramic Cultural Park (3 mois) au Japon.  Cette derniĂšre rĂ©sidence marque un tournant dans la rĂ©articulation de son imaginaire, au contact d'artistes rĂ©sidents tels qu’Antra Sinha, Em Vannoeum, Ha Sung-Mi (respectivement de l’Inde, du Cambodge et CorĂ©e du Sud) dont les dĂ©marches artistiques visent Ă  rĂ©sister Ă  l’homogĂ©nĂ©isation culturelle tout en ne rompant pas le dialogue.

L'installation Terra Incognita : le musée est fermé

Ce cycle de rĂ©sidences donne lieu, notamment, Ă  une exposition proposĂ©e en 2007 Ă  la galerie JM'Arts Ă  Paris[22], Ă  quelques ruelles du musĂ©e Beaubourg. L'installation Terra Incognita : le musĂ©e est fermĂ©, disposait de cĂ©ramiques, intitulĂ©es Sciapodes et AcĂ©phales, mis en animation dans 6 films. Les Ɠuvres sont inspirĂ©es des ouvrages de Pline L’Ancien (77-1789), Histoire Naturelle, et de SĂ©bastien Munster (1575), Cosmographie Universelle, dĂ©crivant visuellement l’altĂ©ritĂ© non-occidentale comme des monstres humains mettent en lumiĂšre un imaginaire français, millĂ©naire, et tout au moins xĂ©nophobe. Ces films, faisant une narration burlesque de l’absence de dialogue des grandes institutions musĂ©ales avec les imaginaires des praticiens afro-descendants, dĂ©noncent avec humour l’invisibilitĂ© des praticiens afro-descendants, issus de la France d'outremer, dans le grand dĂ©bat de l’art contemporain français.

Résidence de création au Zimbabwe et retour aux études

En 2009, Eddy Firmin entame une 3Ăšme rĂ©sidence Ă  la National Art Gallery du Zimbabwe (4 mois). Le dialogue avec des artistes enracinĂ©s dans leur culture ancestrale et tout particuliĂšrement avec l’artiste Masimba Hwati, assoit sa comprĂ©hension sensible de l’homogĂ©nĂ©isation culturelle opĂ©rant dans diffĂ©rents contextes. Cette derniĂšre expĂ©rience fait naitre une urgence, celle de saisir le moteur de cette homogĂ©nĂ©isation et la maniĂšre dont les artistes lui rĂ©sistent.

Dans cette optique, Firmin s’inscrit d Ă  l’École SupĂ©rieure d’Art et de Design du Havre-Rouen, sous la direction de l’artiste-professeur Jean-Paul Albinet (trio Untel, connu pour l’Ɠuvre de 1977, Vie quotidienne). En 2010, lors de sa prĂ©sentation au DiplĂŽme National SupĂ©rieur d'Expression Plastique (Ă©quivalent maĂźtrise), il soutient Introduction gĂ©nĂ©rale au « Regard CrĂ©ole ». Il y met de l’avant son imaginaire endĂ©mique raturĂ© et jugulĂ© par les diffĂ©rentes formes de colonisations (mercantile et culturelle), et propose son alphabet Ă©motionnel.

2013-2014 : « RĂ©sistances » au musĂ©e SchƓlcher

En 2013, Eddy Firmin est l'artiste sĂ©lectionnĂ© par le musĂ©e SchƓlcher en Guadeloupe, pour sa IVe "Carte Blanche". Il est invitĂ© Ă  entrer en dialogue avec l'ensemble hĂ©tĂ©roclite d'objets collectĂ©s et donnĂ©s en 1883 par Victor SchƓlcher, pour cĂ©lĂ©brer sa mĂ©moire de "LibĂ©rateur" des esclaves. pour le musĂ©e SchƓlcher, Eddy Firmin crĂ©e une sĂ©rie de sculptures lumineuses, faites de boyau de porc, de papier toilette et de rĂ©sine.

Le catalogue d'exposition donne Ă  lire un texte du critique d'art Jocelyn Valton qui questionne le discours schƓlchĂ©riste du musĂ©e de Pointe-Ă -Pitre, piĂšce maĂźtresse du culte Ă  V. SchƓlcher. Riche d'enseignements historiques, il jette la lumiĂšre sur la propagande coloniale post-abolitionniste de la France autour du personnage de V. SchƓlcher, occultant totalement la rĂ©sistance des esclaves et leur combat pour la libertĂ© qui a dĂ©bouchĂ© sur l'abolition dĂ©finitive en Martinique et en Guadeloupe, puis dans le reste des colonies, avant mĂȘme l'arrivĂ©e du dĂ©cret de 1848.


Dans l'esprit d'une collaboration visant Ă  rĂ©duire la distance artiste/critique, E. Firmin et J. Valton ont crĂ©Ă© une Ɠuvre collaborative monumentale. "RĂ©sistance Marron" est une impression sur papier affiche de 8 m de haut, d'aprĂšs une gravure du XVIIIe siĂšcle de William Blake. Elle reprĂ©sentait un esclave Marron, figure emblĂ©matique des rĂ©sistances des esclaves. Fusil en main et chaĂźnes brisĂ©es, le Marron avait Ă©tĂ© dĂ©libĂ©rĂ©ment placĂ© sur un mur Ă  l'entrĂ©e du musĂ©e, au dessus d'un grand buste de Victor SchƓlcher qu'il dominait du haut de ses 8 m. L'artiste et le critique redonnaient ainsi, grĂące Ă  une seule image puissante, visibilitĂ© au rĂ©cit des luttes des esclaves effacĂ©es par le culte de SchƓlcher entretenu depuis l'abolition de 1848.

2016-2018 : Ego-portrait ou l’errance des oiseaux

ProposĂ©e Ă  la galerie Dominique Bouffard en fĂ©vrier 2017 [23], l’exposition Ego-portrait ou l’errance des oiseaux est le rĂ©sultat plastique de la recherche doctorale de Eddy Firmin. L'ensemble interroge le concept de libertĂ© liĂ© Ă  la sociĂ©tĂ© de consommation dans laquelle nous baignons. De la rĂ©colte d’épices aux soldes commerciaux, l’histoire de l’esclavage se rĂ©pĂšte-t-elle inlassablement? » l'artiste soulĂšve la question.

Par ailleurs, cette exposition donnait à voir la restauration de certains codes du Gwoka ; pratique artistique de Guadeloupe, représentant les rythmes, chants, danses et contes hérités des esclaves.

L’un des codes les plus visibles et les plus usitĂ©s est celui de la lokans (ou Ă©loquence). Prouesses techniques alliant humour et critique sociale, ce code est l’art de plaire pour mieux dĂ©noncer
 c’est le bouclier de fleurs derriĂšre lequel gronde l’insoumission.

Ainsi, les Ɠuvres, toutes exĂ©cutĂ©es avec technique et minutie, sont plaisantes au regard. Mais parallĂšlement, elles portent toutes une critique sociale en direction des nouvelles formes d’asservissements contemporaines.

Principales expositions

Expositions individuelles (SĂ©lection)

2020               Carillon dĂ©colonial, une Histoire de famille, Galerie Art-MĂ»r, MontrĂ©al, QuĂ©bec

2019                Carillon dĂ©colonial, Maison de la culture de Verdun, MontrĂ©al, QuĂ©bec

2018               Égoportrait ou l’errance des oiseaux (3), Maison de la culture Maire-Uguay, MontrĂ©al, QuĂ©bec

2017               Égoportrait ou l’errance des oiseaux (2), Galerie Dominique Bouffard, MontrĂ©al, QuĂ©bec

2016               Égoportrait ou l’errance des oiseaux (1), Galerie Pop Up, MontrĂ©al, QuĂ©bec

2013- 2014     RĂ©sistances, MusĂ©e Schoelcher, Guadeloupe

2012               Voici la case oĂč a poussĂ© mon art, Guadeloupe

2010               Le regard crĂ©ole, ESADHAR, Le Havre, France (exposition de fin de cursus - DNSEP)

2009               Terra Incognita, National Gallery, HararĂ©, ZimbabwĂ©

2005               LĂ©lĂ©vation, L’Artchipel ScĂšne Nationale & Centre Culturel RĂ©my Nainsouta, Guadeloupe

2000               Vecteur Culturel, GriveliĂšre, Guadeloupe

Expositions collectives (SĂ©lection)

2019 / ~           Art du Tout-Monde, exposition permanente, MusĂ©e des Beaux-Arts de MontrĂ©al, QuĂ©bec

2019-2020       D’oĂč venons-nous ? Que sommes-nous ? OĂč allons-nous ? MusĂ©e National des Beaux-Arts du QuĂ©bec

2019                Intersection, Les ateliers Jean Brillant, MontrĂ©al, QuĂ©bec

2018               Nous sommes ici, d'ici, MusĂ©e des Beaux-Arts de MontrĂ©al, QuĂ©bec

2018               Visages d'outremer, ÉcomusĂ©e du Fier monde, MontrĂ©al, QuĂ©bec

2016-2017      Écho imprĂ©vu, MActe (MusĂ©e CaribĂ©en d’expressions et de mĂ©moire de la traite et de l’esclavage), Guadeloupe

2016                Nulle p’art ailleurs, TOHU, MontrĂ©al, QuĂ©bec

2015                Festival de percussion, MontrĂ©al, QuĂ©bec

2015                30 ans, 30 artistes, Campus CaribĂ©en des arts, Martinique

2014                Le Drapeau des Fous, Sherpa, QuĂ©bec, QuĂ©bec

2013                Global Caribean IV, Martinique

2012                Global Caribean IV, Art Basel Exhibit, Haiti Cultural Center of Miami, États-Unis

2008                Ceramics Institute, Shigaraki, Japon

2008                Festival fulgurance, Paris, France

2007                Guadeloupe nouvelle vague, (duo), JM art Galerie, Paris, France

2007                Regard sur la ville, Darboussier, Guadeloupe

2004                Latitudes, Mairie de Paris, France

2004                La GyĂš dĂ©klarĂ©, Guadeloupe, France

2004                Touch of France, JamaĂŻque

2003                Carifesta, Surinam, AmĂ©rique du Sud

2003                Les CUBES : « Trois petits points » Guadeloupe, France

Collections (sélection)

  • MusĂ©e national des beaux-arts du QuĂ©bec, Canada
  • MusĂ©e des Beaux-Art de MontrĂ©al, QuĂ©bec, Canada
  • MACTe, MusĂ©e CaribĂ©en d’expressions et de mĂ©moire de la traite et de l’esclavage, France
  • MusĂ©e SchƓlcher, Guadeloupe, France
  • Fonds d’art contemporain du Conseil GĂ©nĂ©ral de Guadeloupe, Guadeloupe, France
  • Fonds du patrimoine, DAC (Direction des Arts et de la Culture), Guadeloupe, France
  • Collection publique du MinistĂšre français des Outremers, Paris, France


Références

  1. « Firmin dit Ano, Eddy », sur Collections | MNBAQ (consulté le )
  2. Revue Ex_situ, « Nous sommes ici, d’ici : l’art contemporain des Noirs canadiens au MBAM », sur EX_SITU, (consultĂ© le )
  3. « Eddy Firmin dit Ano: l'esclavage d'hier à aujourd'hui », sur La Presse, (consulté le )
  4. « Art des Caraïbes-Amériques », sur www.reseau-canope.fr (consulté le )
  5. Campus Caraïbéen des Arts, « Qui sommes-nous »
  6. « Lélévation - Tohu-bohu poétique d'artiste peintre - Ibis Rouge Editions », sur www.ibisrouge.fr (consulté le )
  7. « æ»‹èł€çœŒç«‹ é™¶èŠžăźæŁźă‚ąăƒŒăƒ†ă‚Łă‚čăƒˆăƒ»ă‚€ăƒłăƒ»ăƒŹă‚žăƒ‡ăƒłă‚č | AIR :ă‚ąăƒŒăƒ†ă‚Łă‚čăƒˆè©łçŽ° /Artist Detail »(Archive.org ‱ Wikiwix ‱ Archive.is ‱ Google ‱ Que faire ?) (consultĂ© le )
  8. « Eddy Firmin | OBORO », sur www.oboro.net (consulté le )
  9. MinistÚre de la Culture, « La Cathédrale de Basse-Terre a enfin ses vitraux », sur www.culture.gouv.fr
  10. « EGO PORTRAIT OU L’ERRANCE DES OISEAUX – Eddy Firmin dit Ano », (consultĂ© le )
  11. PostĂ© par aicasc, « Eddy Firmin dit Ano : EGOPORTRAIT ou l’errance des oiseaux », sur Aica CaraĂŻbe du Sud, (consultĂ© le )
  12. « Nous sommes ici, d’ici : l’art contemporain des Noirs canadiens, exposition du 12 mai au 16 septembre au MusĂ©e des beaux-arts de MontrĂ©al », sur RĂ©seau Art Actuel, (consultĂ© le )
  13. « Le Guadeloupéen Eddy Firmin au Musée des Beaux-Arts de Montréal », sur Outre-mer la 1Úre (consulté le )
  14. « Carillon décolonial : une Histoire de famille », sur Art Mur (consulté le )
  15. (en-US) « ActualitĂ©s – Minorit'Art » (consultĂ© le )
  16. MBAM, « Un parcours géopoétique des arts du tout-monde », sur www.mbam.qc.ca
  17. Archipel UQAM, « Méthode bossale, pour un imaginaire et une pratique visuelle décolonisés », sur https://archipel.uqam.ca
  18. PostĂ© par aicasc, « Art MĂ»r donne « carte noire » Ă  Eddy Firmin Ă  l’automne 2021 », sur Aica CaraĂŻbe du Sud, (consultĂ© le )
  19. « Ano (Eddy FIRMIN) », sur www.potomitan.info (consulté le )
  20. Eddy Firmin dit Ano, Lélévation: tohu-bohu poétique d'artiste peintre, Ibis Rouge Editions, , 120 p. (ISBN 978-2-84450-205-6, BNF 39164311), p.9
  21. « ANO Thierry (Eddy Firmin, dit) », sur gens de la caraïbe (consulté le )
  22. « Art Contemporain de la Caraibe & des Amériques », sur www.potomitan.info (consulté le )
  23. « Galerie Dominique Bouffard », sur www.galeriedominiquebouffard.com (consulté le )

[1]

Liens externes

  1. Jocelyn Valton, « "RĂ©sistances - PrĂ©sences Marronnes" », Texte du catalogue de l'exposition,‎ (lire en ligne)
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