Eddy Firmin
Eddy Firmin dit Ano, nĂ© en 1971 Ă Pointe-Ă -Pitre en Guadeloupe[1] (archipel français des CaraĂŻbes), est un artiste afro-canadien vivant et travaillant Ă MontrĂ©al au QuĂ©bec[2]. Docteur en Ă©tudes et pratiques des arts de l'UniversitĂ© du QuĂ©bec Ă MontrĂ©al (Canada), son travail plastique interroge les logiques transculturelles de son identitĂ© et les rapports de forces qui sây jouent[3]. Au plan thĂ©orique, il travaille Ă une MĂ©thode Bossale visant Ă dĂ©coloniser les imaginaires artistiques.
Naissance | |
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plasticien, recherche en esthétiques décoloniales |
Formation | Doctorat en Ătudes et Pratiques des Arts de l'UniversitĂ© du QuĂ©bec Ă MontrĂ©al (Canada) Ăcole SupĂ©rieure d'art et design Le Havre-Rouen (France) Institut RĂ©gional d'Arts Plastiques de Martinique (CaraĂŻbe) |
Site web |
36 ans aprĂšs Robert Holland Murray, il est le second artiste afrodescendant vivant au QuĂ©bec, Ă intĂ©grer en aoĂ»t 2019 la collection du MusĂ©e national des beaux-arts du QuĂ©bec. Le travail de Firmin participe de collections privĂ©es comme musĂ©ales (on peut voir son travail Ă lâexposition permanente des Arts du Tout-Monde, au MusĂ©e des beaux-arts de MontrĂ©al). Jadis reprĂ©sentĂ© au Canada par la galerie Dominique Bouffard, l'artiste fait aujourdâhui partie des artistes de la galerie Art MĂ»r.
Biographie
Eddy Firmin, enfant unique, a grandi en Guadeloupe, Ă©levĂ© par sa mĂšre et ses grandes-tantes. Son enfance est trĂšs influencĂ©e par la prĂ©sence de son grand-pĂšre maternel, coupeur de canne Ă sucre. Ce dernier lâĂ©duque en crĂ©ole, au travers de contes et proverbes, qui lâhabitent encore aujourdâhui[4].
OrientĂ© dĂšs ses 16 ans vers un cursus artistique, il fut du convoi de ces premiers Ă©tudiants de lâĂcole RĂ©gionale dâArts Plastiques de Martinique (aujourdâhui Campus CaraĂŻbĂ©en des Arts)[5], fondĂ©e sous lâimpulsion dâAimĂ© CĂ©saire. GoĂ»tant Ă lâinterdisciplinaritĂ© Ă©dictĂ©e par et pour lâOccident, il sâessayait graduellement Ă une pratique plus enracinĂ©e.
Depuis sa 1Ăšre exposition solo en 2001, Eddy Firmin est reconnu comme plasticien dans son bassin caribĂ©en, sous le pseudonyme de Ano. Tout en menant de front la direction de son agence de communication IcĂŽne CrĂ©ole, il publie en 2004, un livre objet regroupant des poĂšmes et des dessins : LĂ©lĂ©vation â Tohu-Bohu poĂ©tique dâartiste peintre, publiĂ© chez Ibis Rouge Ăditions[6]. Un an plus tard, le projet visuel LĂLĂVATION 045-061 voit le jour.
En 2006, Eddy Firmin entreprend un long cycle de rĂ©sidences dâartistes, Terra Incognita. Pendant 8 mois, Il perfectionne ses techniques en cĂ©ramique Ă la fondation Josep Llorens i Artigas (Espagne) puis au Shigaraki Ceramic Cultural Park[7] (Japon). Ă la National Galery of Zimbabwe, immergĂ© dans la culture Shona, riche des Ă©changes avec ses contemporains, il approfondit sa pensĂ©e sur son "regard crĂ©ole". En 2010, Eddy Firmin prĂ©sente son mĂ©moire Introduction gĂ©nĂ©rale au « Regard CrĂ©ole » et son alphabet Ă©motionnel Ă lâEcole SupĂ©rieure d'Art et Design Le Havre-Rouen[8].
En 2011, le ministĂšre français de la culture lui confie la refonte visuelle des vitraux de la CathĂ©drale Notre-Dame de Guadeloupe[9]. Cette mĂȘme annĂ©e, il est reçu en doctorat en Ă©tudes et pratiques des arts, Ă lâUniversitĂ© du QuĂ©bec Ă MontrĂ©al.
EntiĂšrement dĂ©vouĂ© Ă ses recherches thĂ©oriques et plastiques, Eddy Firmin a percĂ© sur la scĂšne montrĂ©alaise en 2016, avec Ego-portrait ou lâerrance des oiseaux, une exposition solo remarquĂ©e au Belgo, aux galeries Popop - CIRCA[10] Art Actuel et Dominique Bouffard[11]. En 2018, il est choisi avec deux autres artistes montrĂ©alais, soit Shana Strauss et Manuel Mathieu, pour intĂ©grer lâexposition collective Nous sommes ici, dâici â Lâart contemporain des Noirs canadiens[2] - [12], initiĂ©e par le MusĂ©e royal de lâOntario, et prĂ©sentĂ©e au MusĂ©e des Beaux Arts de MontrĂ©al[13], en complĂ©mentaritĂ© avec lâexposition DâAfrique aux AmĂ©riques : Picasso en face-Ă -face, dâhier Ă aujourdâhui (mai- septembre 2018). Depuis, plusieurs de ses Ćuvres ont Ă©tĂ© exposĂ©es au MusĂ©e des beaux-arts de MontrĂ©al (2018 et 2019), au MusĂ©e National des beaux-arts du QuĂ©bec (2019-2020), Ă Art MĂ»r[14] (2020) et ont fait lâobjet dâacquisition.
Eddy Firmin a initiĂ© en 2017 un groupe de recherche et sa revue Ă©ponyme polyglotte, MinoritâArt[15], visant Ă interroger la guigne coloniale des politiques esthĂ©tiques qui commandent encore les grands discours dominants de lâart contemporain. InvitĂ© en qualitĂ© dâartiste-chercheur, il a notamment Ă©tĂ© consultant expert[16], pour une approche transhistorique et interculturelle de la nouvelle aile des Cultures du monde du MBAM, baptisĂ©e les Arts du Tout-monde, en hommage au philosophe martiniquais Ădouard Glissant. En 2019, Eddy Firmin a soutenu sa thĂšse, « La mĂ©thode bossale pour un imaginaire et une pratique dĂ©colonisĂ©s »[17], qui constitue un apport original dans le domaine de la crĂ©ation artistique des cultures dominĂ©es.
En juin 2020, Art MĂ»r, initiateur de la BACA (Biennale dâArt Contemporain Autochtone), a donnĂ© "carte noire" Ă Eddy Firmin en tant que commissaire pour une exposition dâartistes Africains et afro-descendants internationaux. Ce commissariat se dĂ©ploiera autant dans les sept salles dâexpositions de la galerie montrĂ©alaise que dans d'autres lieux partenaires choisis par l'artiste [18].
Ćuvres â corpus et dĂ©marche artistique
L'art d'Eddy Firmin, dit Ano, est une forme de résistance, d'affirmation et de réappropriation.
2003-2004 : « Lélévation »
Le projet de dĂ©colonisation de lâimaginaire dâEddy Firmin, trouve ses prĂ©mices dans le corpus dâĆuvres LĂ©lĂ©vation (2004-2005)[19]. Le nĂ©ologisme, LĂ©lĂ©vation, emprunte au lexique crĂ©ole le mot lĂ©lĂ© dĂ©signant un ustensile de cuisine en bois servant Ă mĂ©langer les liquides. MĂ©taphore de son identitĂ© caribĂ©enne nĂ©e du mĂ©lange des innombrables cultures dâAfrique, dâEurope, dâAsie et dâAmĂ©rique. LĂ©lĂ©vation invite aussi Ă penser ce melting pot comme habitĂ© de violences sourdes infligĂ©es par un savoir-maĂźtre. Son rĂ©cit poĂ©tique LĂ©lĂ©vation â Tohu-Bohu poĂ©tique dâartiste peintre, publiĂ© en 2004 par Ibis Rouge Ăditions, fait le constat de ce qui empĂȘche un imaginaire situĂ© :
ImposĂ©s, forcĂ©s, contraints malgrĂ© nous, nous portons les limites de nos esprits comme des fers. Des fers Ă nos «je». Les structures rĂ©flexives, les systĂšmes, les thĂ©ories, les cadres prĂ©Ă©tablis, les sphĂšres Ă©ducatives, etc. sont autant dâentraves vers la chute. (Firmin, Tohu-Bohu poĂ©tique dâartiste peintre, 2004, p. 9)[20]
Sur le plan visuel, le Projet LĂLĂVATION 045-061[21] est constituĂ© de caissons lumino-interactifs, de grandes peintures hyperrĂ©alistes, des dessins frits dans lâhuile, questionnant la teneur de nos rĂ©cits fondateurs aux Antilles françaises. Le corpus dâĆuvres est exposĂ© simultanĂ©ment en deux lieux, soit la scĂšne nationale de Guadeloupe et L'Artchipel, seul lieu de diffusion rĂ©gional labellisĂ© par le MinistĂšre français de la Culture. L'exposition LĂLĂVATION 045-061 constitue alors sa premiĂšre reconnaissance nationale.
2006-2010 : « Terra Incognita »
Terra incognita est un cycle de rĂ©sidences d'artistes Ă l'international initiĂ© en 2006[4] par Eddy Firmin. Soutenu par le MinistĂšre de la Culture, le projet visait Ă reconstituer et articuler les fragments perdus de l'identitĂ© plurielle de l'artiste. Sans obligation de monstration, le principe impĂ©rieux est dâĂ©tablir un dialogue avec des diversitĂ©s culturelles, de partir en quĂȘte des autres.
« Terra Incognita (terre inconnue) est aussi un vide, une gĂ©ographie intĂ©rieure quâil me faut dĂ©couvrir. Ma thĂ©matique se propose de se rĂ©approprier ces univers perdus. De continent en continent, mon Ćuvre prendra toutes ses dimensions esthĂ©tiques, physiques, culturelles, intĂ©rieures. » (Potomitan, 2007)[22]
Résidence de perfectionnement en céramique : Artigas et Shigaraki
Sa premiĂšre rĂ©sidence de crĂ©ation (5 mois), sâeffectue en 2006 Ă Barcelone, Ă la Fondation J.Llorens Artigas (Espagne). Il y enrichit sa technique et ses connaissances en façonnage, glaçure et cuisson (bois et gaz), sur les conseils Ă©clairĂ©s de MaĂźtre Joan Gardy Artigas â collaborateur reconnu de MirĂł mais aussi de Chagall, Braque et Giacometti. PiquĂ© par cet art ancestral, en 2008 il rejoint la rĂ©sidence d'artistes du Shigaraki Ceramic Cultural Park (3 mois) au Japon. Cette derniĂšre rĂ©sidence marque un tournant dans la rĂ©articulation de son imaginaire, au contact d'artistes rĂ©sidents tels quâAntra Sinha, Em Vannoeum, Ha Sung-Mi (respectivement de lâInde, du Cambodge et CorĂ©e du Sud) dont les dĂ©marches artistiques visent Ă rĂ©sister Ă lâhomogĂ©nĂ©isation culturelle tout en ne rompant pas le dialogue.
L'installation Terra Incognita : le musée est fermé
Ce cycle de rĂ©sidences donne lieu, notamment, Ă une exposition proposĂ©e en 2007 Ă la galerie JM'Arts Ă Paris[22], Ă quelques ruelles du musĂ©e Beaubourg. L'installation Terra Incognita : le musĂ©e est fermĂ©, disposait de cĂ©ramiques, intitulĂ©es Sciapodes et AcĂ©phales, mis en animation dans 6 films. Les Ćuvres sont inspirĂ©es des ouvrages de Pline LâAncien (77-1789), Histoire Naturelle, et de SĂ©bastien Munster (1575), Cosmographie Universelle, dĂ©crivant visuellement lâaltĂ©ritĂ© non-occidentale comme des monstres humains mettent en lumiĂšre un imaginaire français, millĂ©naire, et tout au moins xĂ©nophobe. Ces films, faisant une narration burlesque de lâabsence de dialogue des grandes institutions musĂ©ales avec les imaginaires des praticiens afro-descendants, dĂ©noncent avec humour lâinvisibilitĂ© des praticiens afro-descendants, issus de la France d'outremer, dans le grand dĂ©bat de lâart contemporain français.
Résidence de création au Zimbabwe et retour aux études
En 2009, Eddy Firmin entame une 3Ăšme rĂ©sidence Ă la National Art Gallery du Zimbabwe (4 mois). Le dialogue avec des artistes enracinĂ©s dans leur culture ancestrale et tout particuliĂšrement avec lâartiste Masimba Hwati, assoit sa comprĂ©hension sensible de lâhomogĂ©nĂ©isation culturelle opĂ©rant dans diffĂ©rents contextes. Cette derniĂšre expĂ©rience fait naitre une urgence, celle de saisir le moteur de cette homogĂ©nĂ©isation et la maniĂšre dont les artistes lui rĂ©sistent.
Dans cette optique, Firmin sâinscrit d Ă lâĂcole SupĂ©rieure dâArt et de Design du Havre-Rouen, sous la direction de lâartiste-professeur Jean-Paul Albinet (trio Untel, connu pour lâĆuvre de 1977, Vie quotidienne). En 2010, lors de sa prĂ©sentation au DiplĂŽme National SupĂ©rieur d'Expression Plastique (Ă©quivalent maĂźtrise), il soutient Introduction gĂ©nĂ©rale au « Regard CrĂ©ole ». Il y met de lâavant son imaginaire endĂ©mique raturĂ© et jugulĂ© par les diffĂ©rentes formes de colonisations (mercantile et culturelle), et propose son alphabet Ă©motionnel.
2013-2014 : « RĂ©sistances » au musĂ©e SchĆlcher
En 2013, Eddy Firmin est l'artiste sĂ©lectionnĂ© par le musĂ©e SchĆlcher en Guadeloupe, pour sa IVe "Carte Blanche". Il est invitĂ© Ă entrer en dialogue avec l'ensemble hĂ©tĂ©roclite d'objets collectĂ©s et donnĂ©s en 1883 par Victor SchĆlcher, pour cĂ©lĂ©brer sa mĂ©moire de "LibĂ©rateur" des esclaves. pour le musĂ©e SchĆlcher, Eddy Firmin crĂ©e une sĂ©rie de sculptures lumineuses, faites de boyau de porc, de papier toilette et de rĂ©sine.
Le catalogue d'exposition donne Ă lire un texte du critique d'art Jocelyn Valton qui questionne le discours schĆlchĂ©riste du musĂ©e de Pointe-Ă -Pitre, piĂšce maĂźtresse du culte Ă V. SchĆlcher. Riche d'enseignements historiques, il jette la lumiĂšre sur la propagande coloniale post-abolitionniste de la France autour du personnage de V. SchĆlcher, occultant totalement la rĂ©sistance des esclaves et leur combat pour la libertĂ© qui a dĂ©bouchĂ© sur l'abolition dĂ©finitive en Martinique et en Guadeloupe, puis dans le reste des colonies, avant mĂȘme l'arrivĂ©e du dĂ©cret de 1848.
Dans l'esprit d'une collaboration visant Ă rĂ©duire la distance artiste/critique, E. Firmin et J. Valton ont crĂ©Ă© une Ćuvre collaborative monumentale. "RĂ©sistance Marron" est une impression sur papier affiche de 8 m de haut, d'aprĂšs une gravure du XVIIIe siĂšcle de William Blake. Elle reprĂ©sentait un esclave Marron, figure emblĂ©matique des rĂ©sistances des esclaves. Fusil en main et chaĂźnes brisĂ©es, le Marron avait Ă©tĂ© dĂ©libĂ©rĂ©ment placĂ© sur un mur Ă l'entrĂ©e du musĂ©e, au dessus d'un grand buste de Victor SchĆlcher qu'il dominait du haut de ses 8 m. L'artiste et le critique redonnaient ainsi, grĂące Ă une seule image puissante, visibilitĂ© au rĂ©cit des luttes des esclaves effacĂ©es par le culte de SchĆlcher entretenu depuis l'abolition de 1848.
2016-2018 : Ego-portrait ou lâerrance des oiseaux
ProposĂ©e Ă la galerie Dominique Bouffard en fĂ©vrier 2017 [23], lâexposition Ego-portrait ou lâerrance des oiseaux est le rĂ©sultat plastique de la recherche doctorale de Eddy Firmin. L'ensemble interroge le concept de libertĂ© liĂ© Ă la sociĂ©tĂ© de consommation dans laquelle nous baignons. De la rĂ©colte dâĂ©pices aux soldes commerciaux, lâhistoire de lâesclavage se rĂ©pĂšte-t-elle inlassablement? » l'artiste soulĂšve la question.
Par ailleurs, cette exposition donnait à voir la restauration de certains codes du Gwoka ; pratique artistique de Guadeloupe, représentant les rythmes, chants, danses et contes hérités des esclaves.
Lâun des codes les plus visibles et les plus usitĂ©s est celui de la lokans (ou Ă©loquence). Prouesses techniques alliant humour et critique sociale, ce code est lâart de plaire pour mieux dĂ©noncer⊠câest le bouclier de fleurs derriĂšre lequel gronde lâinsoumission.
Ainsi, les Ćuvres, toutes exĂ©cutĂ©es avec technique et minutie, sont plaisantes au regard. Mais parallĂšlement, elles portent toutes une critique sociale en direction des nouvelles formes dâasservissements contemporaines.
Principales expositions
Expositions individuelles (SĂ©lection)
2020 Carillon décolonial, une Histoire de famille, Galerie Art-Mûr, Montréal, Québec
2019 Carillon décolonial, Maison de la culture de Verdun, Montréal, Québec
2018 Ăgoportrait ou lâerrance des oiseaux (3), Maison de la culture Maire-Uguay, MontrĂ©al, QuĂ©bec
2017 Ăgoportrait ou lâerrance des oiseaux (2), Galerie Dominique Bouffard, MontrĂ©al, QuĂ©bec
2016 Ăgoportrait ou lâerrance des oiseaux (1), Galerie Pop Up, MontrĂ©al, QuĂ©bec
2013- 2014 Résistances, Musée Schoelcher, Guadeloupe
2012 Voici la case oĂč a poussĂ© mon art, Guadeloupe
2010 Le regard créole, ESADHAR, Le Havre, France (exposition de fin de cursus - DNSEP)
2009 Terra Incognita, National Gallery, Hararé, Zimbabwé
2005 LĂ©lĂ©vation, LâArtchipel ScĂšne Nationale & Centre Culturel RĂ©my Nainsouta, Guadeloupe
2000 Vecteur Culturel, GriveliĂšre, Guadeloupe
Expositions collectives (SĂ©lection)
2019 / ~ Art du Tout-Monde, exposition permanente, Musée des Beaux-Arts de Montréal, Québec
2019-2020 DâoĂč venons-nous ? Que sommes-nous ? OĂč allons-nous ? MusĂ©e National des Beaux-Arts du QuĂ©bec
2019 Intersection, Les ateliers Jean Brillant, Montréal, Québec
2018 Nous sommes ici, d'ici, Musée des Beaux-Arts de Montréal, Québec
2018 Visages d'outremer, ĂcomusĂ©e du Fier monde, MontrĂ©al, QuĂ©bec
2016-2017 Ăcho imprĂ©vu, MActe (MusĂ©e CaribĂ©en dâexpressions et de mĂ©moire de la traite et de lâesclavage), Guadeloupe
2016 Nulle pâart ailleurs, TOHU, MontrĂ©al, QuĂ©bec
2015 Festival de percussion, Montréal, Québec
2015 30 ans, 30 artistes, Campus Caribéen des arts, Martinique
2014 Le Drapeau des Fous, Sherpa, Québec, Québec
2013 Global Caribean IV, Martinique
2012 Global Caribean IV, Art Basel Exhibit, Haiti Cultural Center of Miami, Ătats-Unis
2008 Ceramics Institute, Shigaraki, Japon
2008 Festival fulgurance, Paris, France
2007 Guadeloupe nouvelle vague, (duo), JM art Galerie, Paris, France
2007 Regard sur la ville, Darboussier, Guadeloupe
2004 Latitudes, Mairie de Paris, France
2004 La GyÚ déklaré, Guadeloupe, France
2004 Touch of France, JamaĂŻque
2003 Carifesta, Surinam, Amérique du Sud
2003 Les CUBES : « Trois petits points » Guadeloupe, France
Collections (sélection)
- Musée national des beaux-arts du Québec, Canada
- Musée des Beaux-Art de Montréal, Québec, Canada
- MACTe, MusĂ©e CaribĂ©en dâexpressions et de mĂ©moire de la traite et de lâesclavage, France
- MusĂ©e SchĆlcher, Guadeloupe, France
- Fonds dâart contemporain du Conseil GĂ©nĂ©ral de Guadeloupe, Guadeloupe, France
- Fonds du patrimoine, DAC (Direction des Arts et de la Culture), Guadeloupe, France
- Collection publique du MinistÚre français des Outremers, Paris, France
Références
- « Firmin dit Ano, Eddy », sur Collections | MNBAQ (consulté le )
- Revue Ex_situ, « Nous sommes ici, dâici : lâart contemporain des Noirs canadiens au MBAM », sur EX_SITU, (consultĂ© le )
- « Eddy Firmin dit Ano: l'esclavage d'hier à aujourd'hui », sur La Presse, (consulté le )
- « Art des Caraïbes-Amériques », sur www.reseau-canope.fr (consulté le )
- Campus Caraïbéen des Arts, « Qui sommes-nous »
- « Lélévation - Tohu-bohu poétique d'artiste peintre - Ibis Rouge Editions », sur www.ibisrouge.fr (consulté le )
- « æ»èłçç« é¶èžăźæŁźăąăŒăăŁăčăă»ă€ăłă»ăŹăžăăłăč | AIR :ăąăŒăăŁăčăè©łçŽ° /Artist Detail »(Archive.org âą Wikiwix âą Archive.is âą Google âą Que faire ?) (consultĂ© le )
- « Eddy Firmin | OBORO », sur www.oboro.net (consulté le )
- MinistÚre de la Culture, « La Cathédrale de Basse-Terre a enfin ses vitraux », sur www.culture.gouv.fr
- « EGO PORTRAIT OU LâERRANCE DES OISEAUX â Eddy Firmin dit Ano », (consultĂ© le )
- PostĂ© par aicasc, « Eddy Firmin dit Ano : EGOPORTRAIT ou lâerrance des oiseaux », sur Aica CaraĂŻbe du Sud, (consultĂ© le )
- « Nous sommes ici, dÂici : lÂart contemporain des Noirs canadiens, exposition du 12 mai au 16 septembre au MusĂ©e des beaux-arts de MontrĂ©al », sur RĂ©seau Art Actuel, (consultĂ© le )
- « Le Guadeloupéen Eddy Firmin au Musée des Beaux-Arts de Montréal », sur Outre-mer la 1Úre (consulté le )
- « Carillon décolonial : une Histoire de famille », sur Art Mur (consulté le )
- (en-US) « ActualitĂ©s â Minorit'Art » (consultĂ© le )
- MBAM, « Un parcours géopoétique des arts du tout-monde », sur www.mbam.qc.ca
- Archipel UQAM, « Méthode bossale, pour un imaginaire et une pratique visuelle décolonisés », sur https://archipel.uqam.ca
- PostĂ© par aicasc, « Art MĂ»r donne « carte noire » Ă Eddy Firmin Ă lâautomne 2021 », sur Aica CaraĂŻbe du Sud, (consultĂ© le )
- « Ano (Eddy FIRMIN) », sur www.potomitan.info (consulté le )
- Eddy Firmin dit Ano, Lélévation: tohu-bohu poétique d'artiste peintre, Ibis Rouge Editions, , 120 p. (ISBN 978-2-84450-205-6, BNF 39164311), p.9
- « ANO Thierry (Eddy Firmin, dit) », sur gens de la caraïbe (consulté le )
- « Art Contemporain de la Caraibe & des Amériques », sur www.potomitan.info (consulté le )
- « Galerie Dominique Bouffard », sur www.galeriedominiquebouffard.com (consulté le )
Liens externes
- Jocelyn Valton, « "RĂ©sistances - PrĂ©sences Marronnes" », Texte du catalogue de l'exposition,â (lire en ligne)